Politique

A Stockholm, pour la troisième fois sur son parcours, les délégués de la Marche Mondiale ont été reçus par des membres d’un Parlement. Per Bolund, membre du Parti Vert, a déclaré que « le passage de la Marche Mondiale par la Suède nous a donné une impulsion réelle pour travailler sur le thème de la paix et de la non-violence au sein du Parlement ».

Dans la résidence présidentielle officielle d’Helsinki, la présidente finnoise, Tarja Halonen, a reçu une délégation de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence qui venait d’arriver d’Estonie. Halonen a exprimé publiquement son soutien à la Marche : « Le gouvernement finlandais est en faveur de l’élimination totale des armes nucléaires. »

Depuis un mois et demi une épidémie de choléra fait des ravages dans les régions du Nord et de l’Extrême Nord du Cameroun. Selon les sources provenant des autorités administratives des deux régions, 209 cas ont été déclarés et 59 décès. Les autorités locales remettent en cause l’argument du non-respect des conditions d’hygiène.

Un groupe de parlementaires estoniens appartenant aux partis vert et libéral, dirigé par Toomas Trapido, a reçu l’équipe de base de la Marche mondiale à Tallin. Rafael de la Rubia, porte-parole de la Marche, a remis au Parlement le Manifeste de la Marche, le Protocole d’Hiroshima et de Nagasaki et la « Charte pour un Monde Non-violent » proposée par Les Prix Nobel de la Paix.

Des mouvements ruraux et indigènes, au côté des professeurs, étudiants et syndicats ont déclaré leur rejet de l’accord, qui pourrait être signé le 30 octobre, entre le gouvernement du Panama et les Etats-Unis, visant la réimplantation de bases militaires. Ce projet conçu par le gouvernement américain, baptisé Initiative Mérida, est englobé dans le Plan Colombie.

Ce 19 octobre, après avoir rencontré quelques personnalités de cette ville du sud-est de l’Anatolie, les marcheurs pour la paix ont participé à un festival. Devant plus de 4.000 personnes, ils ont transmis leur message de non-violence, alors qu’une possibilité de paix semble s’ouvrir entre les Turcs et les Kurdes de cette région de la Turquie.

Rajagopal, fondateur d’Ekta Parishad, mouvement indien de lutte non-violente pour la défense des droits des paysans sans terre, fait le tour de l’Europe ces jours-ci. A Madrid, il a rencontré diverses organisations dans l’intention de créer un réseau de soutien à ses actions dont le but est de changer les lois en faveur des couches les plus pauvres de son pays.

Il était l’un des grands témoins connus d’un monde disparu : le Yiddishland presque totalement anéanti par les Nazis. Il était aussi un des derniers survivants d’un parti de masse, le Bund, dont les positions politiques sont plus que jamais d’actualité. L’UJFP continuera à promouvoir son combat internationaliste contre l’oppression et pour l’émancipation des peuples.

A quelques jours des faits sanglants qui ont secoué la Guinée, on ne peut éviter de s’interroger sur les causes qui ont conduit à cette tragédie avec un bilan de plus de 150 morts (57 selon des sources gouvernementales) et plus de 1200 blessés graves. Mais sans se laisser tenter par des interprétations faciles : qu’est ce qui arrive réellement en Guinée ?

Selon un rapport d’Amnesty International, Intermón Oxfam, Greenpeace et la Fondation pour la Paix Pau, l’Espagne est aujourd’hui le sixième pays exportateur d’armes, derrière les États-Unis, la Russie, l’Allemagne, la France et l’Angleterre. Selon le rapport, en 2008 l’Espagne a effectué des transferts de matériel de défense pour une valeur de 934 millions d’euros.