Navires à quai, amas de déchets dans les rues, tiraillements politiques persistants… La tension était de plus en plus palpable mardi en Grèce à la veille de « la mère de toutes les grèves » contre la cure d’austérité subie depuis deux ans.

Les syndicats du secteur public et privé, représentant la moitié des quatre millions d’actifs grecs, ont appelé à une grève générale de 48 heures mercredi et jeudi pour protester contre les nouvelles baisses de salaire et hausses d’impôts que s’apprête à adopter le Parlement.

« Le pays vit un moment décisif et nous devons être unis. Dans cette bataille, nous avons besoin de tout le monde », a déclaré le chef du gouvernement lors d’un conseil des ministres lundi soir. « Chacun doit assumer ses responsabilités. »