Proche et Moyen-Orient

Cette déclaration, qui sera présentée au Sommet des Lauréats du Prix Nobel de la Paix à Berlin du 10 au 11 novembre a été signée par Patricia Arriagada et Roberto Kohanoff, au nom de l’Équipe de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence du Moyen-Orient, et par Giogio Shultze, porte-parole des Humanistes Européens.

Le 27 octobre, à Istanbul, unique ville à s’étendre sur deux continents, une rencontre pleine de significations s’est tenue sur le Pont du Bosphore : lieu où l’Asie rejoint l’Europe. Dans cette ville historique et centre de la culture turque, l’équipe de la Marche Mondiale du Moyen-Orient a rencontré l’équipe de l’Europe du Sud-est et lui passer un flambeau symbolique.

Les militants pour la Paix et la Non-violence ont arboré leurs drapeaux depuis la Syrie jusqu’en Turquie. Les équipes se sont retrouvées en pleine nuit, à un poste de contrôle frontalier de la province d’Hatay. Une fois le contrôle d’identité effectué, les militants des deux équipes se sont accueillis mutuellement, dans la joie et la bonne humeur.

Grâce au travail de médiation de Luisa Morgantini, quelques associations palestiniennes, qui au départ s’étaient opposées à la célébration de la Marche Mondiale à Wallaje et à laquelle des représentants israéliens avaient été invités, ont ouvert le dialogue – dans leurs propres maisons – avec la délégation de la Marche reconnaissant ainsi son rôle d’ambassadrice de la paix.

Pour tenter de résoudre le conflit opposant la Palestine et Israël depuis des décennies, le Conseiller spécial de l’ONU pour le sport au service du développement et de la paix, l’Allemand Wilfried Lemke, a proposé d’organiser un match de football entre les deux peuples. L’événement pourrait avoir lieu à Ramallah, dans la bande de Gaza ou à Tel-Aviv.

Ce 19 octobre, après avoir rencontré quelques personnalités de cette ville du sud-est de l’Anatolie, les marcheurs pour la paix ont participé à un festival. Devant plus de 4.000 personnes, ils ont transmis leur message de non-violence, alors qu’une possibilité de paix semble s’ouvrir entre les Turcs et les Kurdes de cette région de la Turquie.

Les 11 et 12 octobre, l’équipe du Moyen Orient de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence est passée par Tel-Aviv et Jérusalem. Parmi les marcheurs : le porte-parole européen de la Marche, Girorgio Schultze. L’équipe a été reçue par le directeur de l’Académie hébraïque de Musique et de Danse de Jérusalem et le conseiller Meir Margalit du Parti Meretz.

Pendant que l’équipe de base de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence a commencé son parcours partant d’Océanie en direction Europe, avec plusieurs haltes prévues en Asie, l’équipe du Moyen Orient – constituée de personnes de différentes nationalités – se mettra en route depuis Tel Aviv vers l’Egypte, la Palestine, la Jordanie et la Turquie.

Pour célébrer le lancement de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence, un Festival de la Non-violence a été organisé par Greenpeace et le Mouvement Humaniste sur la place de la cinémathèque à Tel Aviv. Une vingtaine d’ONG israéliennes travaillant pour la non-violence dans différents domaines ont participé et appuyé cette initiative.

L’Iran a accepté de négocier sur le nucléaire avec les six grandes puissances de la planète, mais selon le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, Téhéran ne négociera pas son droit à la technologie nucléaire à but pacifique. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a ajouté que l’Iran allait apaiser le crainte de l’Occident concernant la bombe atomique.