Son documentaire, *«Les trois histoires de Vie, l’Amour et la Mort»*, a été filmé au printemps en Syrie alors que la révolution syrienne commençait à prendre place dans le pays.

L’artiste danoise et réalisatrice Lilibeth Cuenca, qui a produit le documentaire avec Nidal Hassan, explique *«au deuxième jour de
tournage, l’équipe a dû déposer les caméras. Ceux qui ont pris part dans le film ont été emprisonnés et le producteur a dû se cacher.»*

Le festival des films documentaires CPH: DOX a réagi vivement à
l’arrestation de Nidal Hassan. «Nous exhortons chacun à soutenir
notre demande pour l’arrêt immédiat de la violence du régime syrien, l’arrêt de l’intimidation et de l’abus sur ceux qui, comme Nidal Hassan, insistent sur les droits politiques et la liberté d’expression artistique »,ont affirmé les responsables du festival par voie de communiqué.

Nidal Hassan n’est pas le premier artiste syrien à être privé de
son droit d’expression en Syrie. Au cours du vent de changements
du printemps arabe qui envahit le pays depuis 8 mois, plusieurs
arrestations de personnalités intellectuelles et artistiques ont eu lieu suite à leurs participations aux manifestations contre le régime syrien. Nidal Hassan n’est pas le premier réalisateur à voir son film écarté juste avant sa projection au festival de CPH: DOX. Le premier réalisateur à subir un sort similaire est l’Iranien, Mojtaba Mirtahmasb qui est toujours détenu depuis le 17 septembre en Iran.