Le Réseau Humaniste d’Informations sur la Santé. REHUNO Salud (Red Humanista de Noticias de Salud) propose un lieu d’échange où l’on trouve un nouveau regard sur la vie quotidienne basé sur une psychologie expérientielle et existentielle (la Psychologie du Nouvel Humanisme).  L’objectif est  d’offrir des propositions concrètes de travail personnel pour atteindre un plein sens de notre existence et une vie libre de toute souffrance inutile. Il ne s’agit donc pas d’une psychologie thérapeutique ni d’une psychologie concernant une quelconque pathologie, mais d’une psychologie qui s’adresse à toute personne désireuse de se comprendre et d’avoir les outils pour amorcer un changement positif dans sa vie. Le bien-être psychologique est sans aucun doute l’un des fondements de la santé intégrale, c’est pourquoi il s’agit d’un aspect qui doit être abordé.

Nous invitons à mettre ces propositions en pratique et à nous contacter pour nous faire part de votre expérience. Écrivez-nous !

Par Jordi Jiménez

Seguimos con la serie iniciada en el artículo anterior y os presentamos otros 4 principios que sirven como referencias en la búsqueda de una vida coherente, o lo que es lo mismo, en la búsqueda de la felicidad.

5. Si pour toi le jour et la nuit, l’été et l’hiver sont bien, tu as surpassé les contradictions (principe de l’accord).

Ce principe met en relief de façon figurée l’opposition des situations. Cette opposition pourra cependant être conciliée si le point de vue par rapport au problème est modifié.

La chaleur excessive de l’été fait de manière compensatoire penser au froid de l’hiver, et vice et versa. Toute situation difficile fait évoquer ou imaginer celle qui lui est antagonique ; mais, une fois que l’on se trouve dans cette dernière, le désaccord renaît. Alors, la compensation nous porte à son point opposé. Là où la souffrance apparaîtra, la compensation se mettra en marche, mais la souffrance elle-même ne sera pas vaincue pour autant.

Celui ou celle qui est orienté par un sens de vie défini, a un point de vue et un comportement très différents face aux difficultés. Si quelqu’un croit que sa vie a un sens et que tout ce qui lui arrive lui sert à apprendre et à se perfectionner dans cette direction, il n’aura pas tendance à éluder de manière compensatoire les problèmes qui se poseront à lui, mais les assumera en leur découvrant aussi une certaine utilité. Le froid de l’hiver sera profitable, de même que la chaleur de l’été et, lorsque chacun d’eux se présentera, cette personne dira : « En quoi ces deux saisons s’opposent-elles, si toutes deux me servent ? »

6. Si tu poursuis le plaisir, tu t’enchaînes à la souffrance. Mais tant que tu ne nuis pas à ta santé, jouis sans inhibition quand l’occasion s’en présente (principe du plaisir)

Il y a plusieurs points à souligner avec ce principe. D’une part, rechercher le plaisir n’est pas la même chose que d’en profiter lorsqu’il se présente. Cela a entraîné une grande confusion dans les religions et dans les codes culturels qui en découlent. La recherche du plaisir, ou de toute autre chose d’ailleurs, découle d’une tension possessive (nous parlerons de ce sujet une autre fois) et provoque un enchevêtrement et une contradiction. Ainsi, dans les temps anciens, on pensait que toutes sortes de plaisirs étaient à éviter, car ils nous enchaînaient. Mais ce n’est pas le plaisir lui-même qui provoque la contradiction, mais le fait de le poursuivre de manière possessive. Il y a une grande différence. Dans le principe suivant, nous donnons un autre tour à la question de la poursuite des choses.

Un autre point c’est : lorsque nous rencontrons une situation agréable, lorsqu’elle se présente ou vient naturellement, il est tout à fait cohérent de profiter de ce plaisir et de le ressentir comme il vient. C’est ce que l’on entend par « jouir sans inhibition quand l’occasion s’en présente ». Et ici, c’est « sans inhibition » qui invite à rompre avec les anciennes morales qui soit n’ont pas compris cette différence, soit ont déformé au fil du temps les enseignements originaux en raison d’intérêts sans rapport avec la libération de la conscience. Jouir du plaisir sans inhibition et, en outre, le faire sans problèmes de conscience, ce qui, en fin de compte, nous laisserait également avec un bilan de contradiction. Sans inhibition et sans remise en question… quand cela se présente.

Il faut également garder à l’esprit qu’il existe des situations dans lesquelles nous devons inhiber la jouissance du plaisir, même s’il se présente, et ce sont celles qui sont préjudiciables à notre propre santé. Si, pour ressentir du plaisir, nous détruisons ou détériorons le corps par des activités nocives (par exemple, par des substances ou des activités à risque), nous tombons dans une nouvelle contradiction qui fait que santé et plaisir s’opposent, vont dans des directions opposées.

Enfin, il convient de noter que, bien que dans ce principe on ne le mentionne pas, il est évident que toute activité qui implique des mauvais traitements ou de la douleur pour autrui, aussi agréable qu’elle puisse paraître, doit également être ignorée en raison des graves contradictions qu’elle entraînerait en soi et, bien sûr, en raison de la souffrance qu’elle provoquerait chez les autres. Ces principes ne peuvent être traités séparément les uns des autres.

7. Si tu poursuis un but, tu t’enchaînes. Si tout ce que tu fais tu l’accomplis comme un but en soi, tu te libères (principe de l’action immédiate)

Nous revenons au thème de la poursuite, mais appliqué maintenant à n’importe quel objet. Cela ne veut pas dire qu’il ne peut y avoir de buts ou d’objectifs dans nos activités, car sans eux, nous ne pourrions pas avancer ou nous le ferions de manière erratique ou chaotique. Ce que l’on veut dire, c’est que, compte tenu d’un objectif, nous pouvons tirer de multiples enseignements de toutes les étapes intermédiaires qui doivent être franchies pour atteindre cet objectif. En d’autres termes, l’objectif est important, mais le chemin emprunté l’est tout autant. Poursuivre la fin, c’est oublier le chemin à parcourir, c’est être aveuglé par le résultat, c’est désirer de manière possessive atteindre ce but à n’importe quel prix et semer la route qui y mène de contradictions et de souffrances inutiles. Faire tout comme si c’était une fin en soi, c’est trouver un cadeau dans chaque pas que nous faisons, trouver une leçon, trouver le sens qu’il y a dans chaque moment de ce chemin. Si nous sentons que tout ce que nous faisons a un sens à l’intérieur d’un but plus grand, nous sommes libérés.

8. Tu feras disparaître tes conflits lorsque tu les comprendras jusque dans leur ultime racine et non pas lorsque tu voudras les résoudre (principe de l’action comprise)

Il s’agit d’un principe très intéressant car il présente un caractère, disons, contre-intuitif. Il faut dire qu’un conflit ne disparaît pas précisément quand on veut le résoudre, il a sa controverse. Pourtant, c’est ce qui se passe généralement. Presque tous, lorsque nous sommes confrontés à une situation difficile ou conflictuelle, mus par notre anxiété, nous avons tendance à nous précipiter pour la résoudre sans la comprendre bien ou en profondeur. Avec une telle improvisation, ce que nous obtenons, c’est que nous aggravons les choses et nous continuons à avancer aveuglément dans une chaîne où le conflit devient sans fin. Ce que fait ce principe, c’est nous inviter à comprendre les situations à leur racine : voir comment elles en sont arrivées là (leur processus), voir ce à quoi elles sont reliées (leurs relations) et voir quels éléments y participent (leur composition). Avec une bonne carte de la situation, les solutions deviendront plus évidentes.

 

Voilà pour la deuxième série de principes. Dans le prochain article, nous expliquerons les quatre derniers principes pour terminer ce sujet.

Si vous souhaitez discuter de ce sujet, vous pouvez nous écrire à l’adresse suivante : rehuno.salud@gmail.com

 

Voir aussi :

En quête de cohérence intérieure – 12 Principes de vie (Partie 1 de 3)

En quête de cohérence intérieure – 12 Principes de vie (Partie 2 de 3)

En quête de cohérence intérieure – 12 Principes de vie (Partie 3 de 3)

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Traduit de l’espagnol par Evelyn Tischer