Le dernier volet de cette série de quatre chroniques sur les disparitions forcées à Antioquia, nous emmène sur les chemins qu’a empruntés Geovany au début de l’année 2002, avant de laisser un vide dans le cœur de sa mère, Ruth del Socorro.

« Ne pleure plus pour moi »

« Geovany ! », ai-je crié à un jeune homme qui marchait dans une rue près de la station San Antonio, dans le centre de Medellín. J’ai traversé aussi vite que je le pouvais, pour rejoindre l’autre trottoir et pouvoir le voir en face à face. J’ai cru que mon coeur allait sortir de ma bouche. Quand je l’ai atteint, je l’ai attrapé par le bras avec force. Le jeune homme s’est retourné pour me regarder et, à ce moment-là, je me suis rendu compte que ce n’était pas mon fils. Geovany a disparu le 4 janvier 2002 à San Antonio de Prado, une commune de Medellín ». Et ce n’était pas la première fois que cela arrivait à Ruth del Socorro Calle Rivera.

Ruth confectionnait et reprenait des vêtements pour hommes et femmes dans le centre de Medellín. Lorsque Ruth quittait son travail à six heures du soir, il était fréquent qu’elle s’éloigne de la route qui devait la conduire à son arrêt de bus, parce qu’elle croyait voir son fils aîné Geovany Montoya Calle, 23 ans, parmi plusieurs garçons qui marchaient sur la route.

Il n’est pas facile pour Ruth del Socorro de parler de ce qui est arrivé à son fils. C’est pourquoi le 3 mars 2020, à 9h30, elle s’est assise, comme elle le fait depuis 17 ans, à côté du bureau où sont pris en charge les proches des victimes de disparition forcée à l’Association Madres de la Candelaria. Ce jour-là, elle s’assoit pour raconter ce qui est arrivé à Geovany.

Ruth est une femme de 62 ans qui est née à Medellín et y a vécu toute sa vie. Elle porte les cheveux courts et mesure environ 1,60 mètre. Ses grosses lunettes masquent son regard triste ; elle parle lentement et ne quitte pas sa maison sans la photo de son fils Geovany. Elle date de l’époque où il faisait son service militaire. Pour elle, ce moment lui a appris à devenir un homme responsable. Ruth a eu trois autres enfants : Lina Marcela, Eduardo et Michael, mais comme il est son tout premier, elle le décrit comme « la prunelle de ses yeux ».

Les larmes commencent à couler sur ses joues. Elle se lève de sa chaise, angoissée, et va à la cuisine chercher un verre d’eau. À son retour, elle apporte une boîte de mouchoirs et dit entre deux sanglots : « Depuis que Geovany est parti, je suis devenue très sensible, je pleure chaque fois que je vois aux informations qu’une fosse commune a été découverte. Parfois je pense que mon fils pourrait s’y trouver ».

Café, cigarettes et solitude

En 2002, Ruth a non seulement perdu son fils,  à qui elle avait donné la vie à l’âge de vingt ans, mais elle a également perdu son emploi. L’entreprise dans laquelle elle travaillait lui avait donné quinze jours pour tenter de faire face à la disparition de son fils, mais le stress et la dépression ne lui ont pas permit de revenir.

Ruth est devenue chômeuse, et a accompagné ses journées de café et de cigarettes. Elle ne mangeait pas, pleurait toute la journée et ne quittait pas sa maison du quartier de Santa Monica, avec l’espoir que Geovany frappe à la porte. La nuit venue, elle demandait à sa fille Lina María Vargas Calle de la prévenir si quelqu’un frappait à la porte,  pour qu’elle puisse ouvrir et accueillir son fils aîné. Malheureusement, cela fait 18 ans et il n’a jamais frappé à la porte de chez Ruth.

Pendant les deux mois qui ont suivi, Ruth est restée seule à la maison, tandis que ses trois autres enfants et son mari travaillaient, c’est devenu une réelle souffrance pour elle. Cette solitude l’effrayait car elle lui rappelait que son fils n’est plus là et elle se remémorait ce réveillon 2001, le dernier que Geovany a partagé avec elle. Ruth se souvient que ce jour-là, il portait des vêtements qu’elle lui avait offert : des bottines noires, un pantalon beige, une chemise bleu foncée boutonnée sur un T-shirt blanc.

Geovany était un jeune homme à la carrure mince, au teint blanc et aux yeux marron, selon la photographie que sa mère garde avec elle. Il avait terminé son service militaire dans le quatrième régiment d’artillerie de l’armée, situé dans la Comuna 9 (Buenos Aires), à Medellín. À son retour, il a exercé divers métiers, principalement dans la construction. Sa mère se souvient qu’il était passionné par les femmes et aimait sortir faire la fête avec Diana, sa petite amie, et ses amis, qui le surnommaient « le Noir ».

Le dernier petit-déjeuner

Le 3 janvier 2002 , lors de la dernière conversation entre Ruth et Geovany avant qu’il ne parte chez sa grand-mère à San Antonio de Prado, vereda La Verde, au lieu-dit « las escalas », elle lui a dit, après avoir senti son fils aîné pensif pendant le réveillon du Nouvel An : « Ecoute-moi, si tu as des problèmes, tu peux m’en parler. Je suis ta mère, ton amie et je peux te donner des conseils ». Ce à quoi Geovany a répondu : « Non maman, en tant qu’homme, je dois faire face aux choses que je fais. Je n’ai pas à vous apporter de honte ou de souffrances. Si je fais quelque chose, j’assume les conséquences. Depuis ce jour, Ruth comprend qu’elle peut dire qui sont ses enfants à la maison, mais pas à l’extérieur.

Jusqu’au 3 janvier 2002, Geovany l’appelait tous les jours et prenait de ses nouvelles. Mais à partir du 4 janvier, elle n’a plus eu de nouvelles de lui jusqu’à ce soir où Diana l’a appelée pour lui dire : « Doña Ruth, Geovany a disparu ». Elle a essayé de ne pas s’énerver et a demandé à Diana d’attendre le lendemain.

Cette nuit-là, Ruth n’a pas pu dormir et, à 7 heures du matin le 5 janvier 2002, elle appela Diana :  Geovany n’était pas venu chez elle ni chez sa grand-mère. Alors Ruth Calle se prépara et se rendit à San Antonio de Prado chez sa mère, Luz Elena. A son arrivée, elle demanda à sa mère des nouvelles de son fils aîné, mais elle ne put la renseigner davantage.

Luz Elena, la grand-mère de Geovany, est une femme de 82 ans aux cheveux courts blancs, et ayant des difficultés à marcher. Elle se souvient que son petit-fils s’est levé plus tôt que d’habitude le 4 janvier, avant sept heures du matin, pour se rendre chez sa petite amie. Avant de quitter la maison, il lui a dit : « Au revoir Grand-Mère », et elle lui a répondu : « Attends, prenons notre petit déjeuner ensemble, ensuite tu pourras partir. Le petit-déjeuner n’attend pas ». Mais il a répondu qu’il allait chez Diana et qu’il reviendrait prendre son petit déjeuner après. De son côté, Diana a raconté à Ruth que ce matin-là, lorsque Geovany est arrivé chez elle, elle l’a invité à prendre un petit-déjeuner, mais il lui a répondu qu’il prendrait quelque chose de très léger car il avait convenu avec sa grand-mère de prendre le petit-déjeuner avec elle.

Avant que Diana ne prépare le café, un garçon qu’elle n’avait vu que deux fois a frappé à la porte et a demandé à voir Geovany. Il est sorti pour voir qui voulait lui parler. Le jeune homme lui a demandé s’il avait une paire de tennis à lui prêter. Il lui a dit oui, et qu’il passerait dans un petit moment pour les lui apporter. Malgré ça, le garçon a invité « le Nègre » à prendre un soda et à discuter dans la rue. Diana a raconté à Ruth qu’à ce moment-là, elle a expliqué au jeune homme que Geovany allait d’abord prendre son petit-déjeuner et qu’ensuite il lui apporterait. Cependant, Geovany accepta l’invitation du jeune homme et, malgré l’insistance de Diana pour qu’il n’y aille pas, il dit simplement : « Préparez le petit déjeuner, j’y vais maintenant, je ne serai pas long. Je vais voir ce que veut ce gars ». C’est la dernière fois qu’elle a entendu parler de son petit ami.

Après avoir entendu l’histoire de Diana, Ruth lui a demandé d’appeler le garçon avec lequel Geovany était parti ou de lui dire où il vivait. Mais la petite amie de son fils lui répondit qu’elle ne connaissait pas le garçon, qu’elle l’avait seulement vu saluer « le Nègre » quelques fois. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’il s’appelait « El Zarco ». C’était un jeune homme blond à la peau claire, mesurant entre 1,65 et 1,70 m, qui vivait à Manrique, mais passait la plupart de son temps à San Antonio de Prado. Compte tenu du peu d’informations que Ruth put obtenir des voisins sur l’endroit où se trouvait son fils aîné, elle se rendit tôt le matin du 6 janvier 2002 à l’inspection de la police pour déposer une plainte. On l’informa alors qu’elle devait déposer sa plainte auprès du bureau du procureur général situé à La Alpujarra, dans le centre de Medellín.

Un cri pour Geovany

La plainte déposée, son dossier a été mis dans la pile des nombreux cas de disparition forcée, et dix années se sont ainsi écoulées sans que l’enquête sur la disparition de Geovany n’avance. Un an et cinq mois après le dépôt de plainte, Martha, une amie de Ruth rencontrée lorsqu’elle était allée rendre visite à son fils au régiment pendant que Geovany faisait son service militaire, l’a appelée pour lui dire que son fils Miguel avait également disparu et qu’elle était aidée par une association.

C’est ainsi que le 20 juin 2003, Ruth et Martha se sont jointes à l’un des sit-in de l’association Caminos de Esperanza Madres de la Candelaria, qui ont lieu chaque mercredi devant l’église de la Candelaria, en face du parc Berrío, dans le centre de Medellín. Ce jour-là, à quatre heures de l’après-midi, Ana de Dios Zapata s’est occupée du cas de Ruth et a reçu une copie de la plainte déposée au bureau du procureur.

Le lundi 23 juin 2003, Ana Zapata a accompagné Ruth Calle au Bureau du Procureur et du Personnel de Medellín pour déposer la plainte de la disparition forcée de Geovany auprès de ces entités. La première semaine de juillet 2003, elles sont toutes deux aller faire le test ADN de Ruth.

Après avoir lancé ces procédures, Ruth a commencé à participer aux ateliers de pardon et de réconciliation proposés par Madres de la Candelaria. Elle y a rencontré d’autres mères qui, comme elle, vivent leurs journées sans savoir ce que leurs proches disparus sont devenus. Elle a trouvé quelqu’un à qui parler de son désespoir, de sa peur de ne jamais retrouver son fils, de son impuissance à faire plus et de son sentiment d’avoir laissé tomber Geovany parce qu’elle n’a pas pu lui donner une sépulture digne. « Je ne veux pas mourir sans savoir ce qui lui est arrivé », dit Ruth Calle entre deux sanglots. L’Association et ses compagnes sont devenues un refuge pour lutter contre sa douleur.

L’année 2003 s’est achevée, et début 2004, Ruth n’avait toujours pas d’information sur la disparition du « nègre ». Chaque fois qu’elle allait rendre visite à sa mère Luz Elena, elle se rendait chez Diana pour lui demander si elle avait eu des nouvelles de Geovany, mais sa réponse était toujours négative. La dernière fois que Ruth a parlé à Diana de ce qui était arrivé à Geovany, la jeune femme lui a dit : « Je ne m’attire pas d’ennuis et je ne demande rien, tu sais que j’ai toute ma famille ici et que la plupart des gens me connaissent, ils savent où je travaille et ce que je fais. Tu sais également qu’ici on ne sait jamais vraiment qui sont les gens. Si je commence à poser des questions ou à dire qui est venu le chercher ce jour-là, j’aurais des problèmes et je pourrai finir par mourir. »

Une piste douloureuse

Quatorze ans après la disparition de Geovany, le 8 décembre 2016, Ruth part tôt pour se rendre à la fête de la première communion d’un petit-neveu. Vers onze heures du matin, elle quitte la fête pour acheter un soda dans un magasin situé près de la maison de sa nièce Diana Estrada Calle, et près de l’endroit où vit la grand-mère Luz Elena à San Antonio de Prado. Elle voit un jeune homme boire de la bière et fumer une cigarette. « Trois minutes se sont écoulées et je me suis sentie gênée », se souvient Ruth. Le jeune homme lui adresse alors la parole : « Alors, vous savez pour votre fils ? », me demande-t-il, et je lui répond : « Vous connaissez mon fils ? ». Il me répond à son tour : « Je le connais parce qu’il passait beaucoup de temps ici à San Antonio de Prado, chez sa grand-mère » et il ajoute : « Je connais sa grand-mère ». Il y a eu un silence à ce moment-là, Ruth fut absorbée dans ses pensées pendant quelques secondes de plus. Elle a ensuite continué à décrire les événements, mais cette fois, elle semblait essayer de comprendre pourquoi le jeune homme lui avait adressé la parole.

L’étranger a demandé à Ruth si elle voulait savoir où était son fils, elle a hoché la tête et lui a dit que ce serait sa plus grande joie. Le jeune homme a ajouté : « il y a des rumeurs selon lesquelles il y a une entreprise de poulets dans les environs de San Antonio de Prado, derrière laquelle se trouvent trois corps, votre fils pourrait être parmi eux ». Quand il eut terminé, elle lui demanda son nom, mais il refusa de le donner. Ruth le remercia pour l’information. Effrayée, elle paya le soda et repartit chez sa nièce.

A son retour, Diana l’a trouvée pâle et lui a demandé ce qui lui était arrivé. Ruth, abasourdie par ce qui s’était passé, se mit à pleurer et lui raconta ce qui s’était passé. Diana a immédiatement dit à sa tante d’aller à la boutique. Elle connaissait probablement ce garçon et pourrait lui poser plus de questions sur la disparition de Geovany. Le jeune homme ne se trouvait plus dans la boutique et le commerçant leur a dit qu’il n’avait jamais vu le garçon auparavant, mais qu’il était resté assis à la table près de la porte pendant plus de deux heures. Le commerçant pensait qu’il attendait quelqu’un, mais après le départ de Ruth, le garçon l’a payé avec un billet de dix mille pesos, l’a remercié et est parti sans prendre sa monnaie.

Après avoir parlé au commerçant, les deux femmes sont retournées au domicile de Diana Estrada. Ruth, exaspérée, décida de partir avant que le repas ne soit servi. C’était la dernière fois qu’elle s’est rendue à San Antonio de Prado. Sa mère, Luz Elena, après cet événement et parce qu’elle croyait parfois entendre Geovany l’appeler pour prendre son petit-déjeuner pendant ces longues années d’attente, a décidé d’emménager dans un autre quartier.

Après cette rencontre, Ruth a rêvé pendant un mois de Geovany quand il était un petit garçon et qu’elle l’emmenait au parc. Mais une nuit, tout a changé, elle l’a vu mort dans ses rêves ; elle lui disait : « Geovany, dis-moi où tu es, pourquoi tu es parti comme ça, sans rien me dire et sans m’appeler ce jour-là » ; il lui répondait : « Ne t’inquiète pas pour moi, je vais bien. Je ne suis pas venu pour ne pas te faire souffrir, car je sais que tu souffres par ma faute. Je t’aime beaucoup et là où je suis, je suis bien. Arrête de pleurer. »

Depuis cette nuit-là, Ruth ne répond plus à son téléphone portable la nuit, de peur que quelqu’un ne l’appelle pour lui annoncer la mort de son fils. Elle veut savoir ce qui est arrivé à Geovany. Elle dit avoir pardonné à la personne qui a enlevé son fils et, s’il a été assassiné, à ceux qui ont commis ce crime. Aujourd’hui, 10 mars 2020, cela fait quatre ans que l’association des Mères de Candelaria a communiqué au bureau du procureur général une piste sur l’endroit où l’on pourrait trouver la dépouille de son fils. Cependant, à ce jour, aucune recherche ou exhumation n’a été effectuée à cet endroit.

Le bureau du procureur a dit à Ruth que c’est le Bloc Cacique Nutibara qui a fait disparaître son fils, mais elle ne sait toujours pas pourquoi il a été enlevé, ni où il se trouve. Pour l’instant, elle attend de le retrouver ou de recevoir sa dépouille. En attendant que ce jour arrive, elle se consacre au travail dans les maisons familiales quelques jours par semaine, elle assiste aux sit-in que les Mères de Candelaria organisent dans l’atrium de l’église, qui ont désormais lieu le vendredi afin de ne pas se mélanger avec les proches qui font partie de l’Association Madres – Línea Fundadora.

Elle a noué une relation étroite avec Martha ; elle dit « c’est comme une sœur pour moi dans la douleur ». Nous nous soutenons mutuellement pour continuer à avancer, en attendant des nouvelles de nos fils ». Toutes deux participent régulièrement aux ateliers psychosociaux, d’artisanat et de couture de l’association, qui leur permettent de partager leur douleur avec d’autres mères. Elles font différentes activités telles qu’écrire à leur parent disparu et raconter leur histoire aux autres membres de Madres de la Candelaria.

Claudia Marcela Restrepo Posada, étudiante en psychologie à l’Université Minuto de Dios et stagiaire à l’association Caminos de Esperanza Madres de la Candelaria, est arrivée en 2018 pour soutenir les familles qui font partie de l’association. Elle se souvient que l’une des problématiques qu’elle a rencontrée avant de planifier les ateliers avec les mères était l’irrégularité de fréquentation de certaines d’entre elles. Voici le souvenir de Claudia sur l’accompagnement qu’elle a fourni aux mères qui fréquentent l’association : « Je me suis assise avec chacune d’entre elles pour connaître leur cas, ce qui m’a pris plusieurs semaines, et après cela je leur ai proposé une série d’activités différentes de celles qu’elles faisaient jusque-là. Par exemple, nous avons fabriqué des anges avec des matériaux recyclables, qui portaient sur eux un mot pour leur parent disparu. Ainsi, elles ont pu leur dire qu’ils leur ont manqué ou qu’ils les ont aimés, leur demander où ils sont, ou leur dire ce qu’ils n’ont jamais pu leur dire.

Claudia Marcela, qui a maintenant terminé son stage avec Madres de la Candelaria, continue de participer en tant que bénévole et psychologue. Elle décrit Ruth Calle comme une femme « attentive, affectueuse, faisant preuve d’une grande capacité d’interaction avec les autres mères et très collaborative, car elle aidait toujours ses compagnes lors des ateliers ». À la fin de chaque session, Ruth et Martha se retrouvaient sur l’avenue La Playa pour prendre un café et un beignet, tout en se remémorant les moments passés avec leurs enfants.

 

Cette chronique fait partie de la thèse de doctorat d’Aldana, S. (2020). Mes yeux te cherchent toujours dans l’ombre. Histoires de disparition forcée de l’Association Madres de la Candelaria (thèse de doctorat. Université de Antioquia) Bibliotecadigital.udea.edu.co

 

Voir aussi :

Première partie >> Chronique : mes yeux te cherchent toujours dans la pénombre – partie I

Deuxième partie >> Chronique : Mes yeux te cherchent toujours dans la pénombre – partie II

Troisième partie >> Chronique : Mes yeux te cherchent toujours dans la pénombre – partie III

Quatrième partie >> Chronique : Mes yeux te cherchent toujours dans la pénombre – partie IV

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Traduction de l’espagnol, Frédérique Drouet