Par David Glick

Parce que le chagrin d’une mère n’a pas de fin
pour un fils qui lui a été arraché à la guerre.
Parce que l’herbe ne peut pas respirer
quand elle est couverte de sang.

Parce qu’à chaque explosion de bombe
un bébé se réfugie dans les bras de sa mère pour se réconforter.
Parce que la folie de la guerre
transforme nos villes en décombres et nos cœurs en pierre.

Parce que nos chansons et nos rêves sont étouffés
par les terribles cris de vengeance.
Parce que malgré toutes nos différences
nous saignons tous rouge et pleurons des larmes de chagrin.

Parce que le vent gémit avec l’agonie des membres perdus
et hurle à l’agonie des âmes tourmentées.
Parce que les chiens déconcertés tremblent de terreur
lorsque le rugissement des avions de chasse perce l’air froid de la nuit.

Parce que ce qui est détruit en quelques minutes
prend des années à reconstruire et n’est jamais le même.
Parce que les fleurs sauvages s’étirent en vain vers le soleil
dont la chaleur est effacée par les ravages de la guerre.

Parce que le patriotisme trempé dans la fureur de la guerre
nous rend aveugles aux merveilles, à la beauté et au mystère de la vie.
Parce que chaque roquette tirée n’est qu’un vol
à ceux qui ont faim et qui sont sans abri.

Parce que la première victime de la guerre est la vérité.
et sans la vérité, nous ne pouvons pas trouver le chemin de la maison.
Parce qu’il n’y a pas de drapeau si grand
pour couvrir le crime de tuer des enfants.

Parce que la Terre Mère pleure
alors que les flammes de la guerre s’élèvent.

 

Version original : Why stand against war ?

      Because a mother’s grief knows no end
for a son torn from her in war.
      Because the grass cannot breathe
when matted with blood.
      Because as each bomb explodes
a baby burrows into her mother’s arms for comfort.
      Because the madness of war
turns our towns to rubble and our hearts to stone.
      Because our songs and dreams are muffled
by the terrifying cries for revenge.
      Because despite all our differences
we all bleed red and cry tears of sorrow.
      Because the wind moans with the agony of lost limbs
and howls with the agony of tormented souls.
      Because bewildered dogs shiver in terror
as the roar of fighter planes pierces the cold night air.
      Because that which is destroyed in minutes
takes years to rebuild and is never the same.
      Because wildflowers stretch in vain toward the sun
whose warmth is blotted out by the ravages of war.
      Because patriotism drenched in war’s fury
blind us to life’s wonders, beauty, and mystery.
      Because every rocket fired is but a theft
from those who are hungry and without shelter.
      Because the first casualty of war is the truth
and without the truth, we cannot find our way home.
      Because there is no flag so large
to cover the crime of killing children.

Because Mother Earth is weeping
as the flames of war are leaping.

 

David Glick

March 6, 2022