Pressenza présente les échanges de ce 25 mars entre le docteur Pascal Trotta, Didier Doré et Pascal Bertincourt sur les différents aspects du coronavirus en ce moment, traitement médical, choix de santé, gestion de la crise par le gouvernement, confinement, gratitude au personnel médical, ainsi que les impacts pour l’après crise. Il nous semblait important d’apporter des précisions et un regard sur la situation.

Vidéo :

Crédits vidéo : Xavier Foreau

TRANSCRIPTION DE LA VIDÉO

Ce soir (25 mars 2020) on a décidé de se réunir avec des amis qui sont le docteur Pascal Trotta, vous avez sans doute vu sur une vidéo qui crée aujourd’hui un peu le buzz sur internet, il est un médecin libre. On est aussi avec Didier Doré, il est sur Perpignan, il fait du conseil en entreprise et en management personnel ; c’est une personne que j’affectionne particulièrement parce qu’on a beaucoup de liens communs et notamment quant à l’humanité qui nous habite. On est avec Xavier Foreau, qui est journaliste à l’Agence Pressenza, et puis moi-même (Pascal Bertincourt) qui humblement essaie de créer un lien entre ces différentes personnes et des réflexions qu’il pourrait y avoir. Dans cette crise actuelle, il nous semblait important d’apporter des précisions et un regard sur la situation.

Donc, si ça vous dit, on va commencer par Pascal Trotta, puisque c’est notre référent scientifique et qui a beaucoup de choses à nous dire. On va essayer de faire court pour que vous puissiez avoir le maximum d’éléments quant aux réflexions et à la situation actuelle qui nous incombe.

Question Pascal Bertincourt : D’abord Pascal, j’ai envie de te demander, qu’est-ce que tu perçois à travers cette crise du coronavirus, notamment dans les annonces qui ont été faites par le gouvernement, et visiblement la frilosité qu’il y a à vouloir mettre en place un traitement qui semble être efficace.

Dr Pascal Trotta : Je perçois un grave danger pour les personnes âgées, qui sont vraiment, non pas laissées à l’abandon, [mais] parce que ceux qui prennent des risques pour leur santé avec le Covid, on le sait, ce sont les personnes âgées qui ont une comorbidité, c’est-à-dire deux ou trois maladies : cardiaques, respiratoires ; ou qui sont tout simplement vers la fin de leur vie. Et ces gens-là, s’ils attrapent le coronavirus, comme le virus grippal classique, peuvent du fait de leur fragilité en mourir, par ce qu’on appelle une pneumopathie interstitielle avec un épanchement liquidien dans les alvéoles pulmonaires et autour des alvéoles pulmonaires dans l’interstitium, et qu’on peut très bien diagnostiquer au scanner et qui peut amener une insuffisance respiratoire qui nécessite une respiration et des appareils de respiration en réanimation.

Du fait des politiques ultra-libérales menées depuis 30 ans, nous n’avons plus assez de lits d’hospitalisation, qui ont été fermés à tire-larigot par des gouvernements depuis François Mitterrand jusqu’à Macron, et nous n’avons pas assez de personnel médical, puisque le logiciel ultra-libéral est de dire que la santé coûte cher. Il y a d’ailleurs plein d’études sur les économies qu’on peut faire sur la santé. On se retrouve avec un hôpital qui est en burn-out et qui doit assumer une charge trop importante de malades dans un temps trop court.

Le gouvernement a décidé, pour sauver ce système hospitalier en faillite, d’emprisonner toute la population, c’est ce qu’on appelle le confinement généralisé, qui est pour moi une mesure inadmissible en termes de libertés publiques. Alors qu’il existe une solution qui est la médecine moderne, que je partage totalement avec le professeur Didier Raoult, qui est de faire de la médecine, c’est-à-dire un diagnostic et un traitement.

Je le résume très synthétiquement : ce diagnostic c’est le test PCR (Polymerase Chain Reaction en anglais). On a tous vu les vidéos des infirmières et des assistants du professeur Didier Raoult, qui mettaient un écouvillon dans le nez pour recueillir un peu de liquide nasal, et on examine dans ce liquide nasal s’il a des antigènes du covid-19 et en 48 heures, très simplement, on peut avoir le résultat. Donc on sait si on est positif ou non au covid-19, et puis si on est positif et qu’on a des signes respiratoires, et bien on peut faire un scanner pulmonaire pour voir justement ces pneumopathies interstitielles et à ce moment-là : si on est positif et qu’on a des pneumopathies interstitielles, on prend le traitement préconisé par le professeur Didier Raoult, qui est l’hydroxychloroquine ou plaquenil, qui dans 75% des cas au bout de six jours négative la charge virale, c’est-à-dire que s’il n’y a plus de virus, il n’y a plus de maladie, et donc c’est une manière en amont de désengorger des hôpitaux. Ça c’est de la médecine moderne qu’il faudrait pratiquer à grande échelle. Mais nos politiques ont décidé de ne pas pratiquer cette médecine moderne et refusent aux médecins et à la population des tests à grande échelle et ce traitement par hydroxychloroquine.

Question Pascal Bertincourt : Alors que justement on voit que dans les pays limitrophes : l’Allemagne, la Belgique, sur les pays du sud le Maroc, l’Espagne, et les Etats-Unis, la Corée, le Japon, la Chine, ce protocole-là a été mis en œuvre et a des résultats.

Dr Pascal Trotta : Ce qui dérange énormément les Parisiens, parce que je les connais bien, je viens du saint des saints qui est l’internat des hôpitaux de Paris. Je connais bien ce milieu, ils se prennent pour issus de la cuisse de Jupiter, je sais, je viens de ce milieu. Ils ne supportent pas qu’un professeur indépendant marseillais, Raoult, soit plus compétent qu’eux et surtout soit beaucoup plus éthique car non lié aux trusts pharmaceutiques. Lui il propose de traiter à grande échelle avec une molécule qui coûte 10 centimes le comprimé alors que tous ces experts du comité bidule créé par Edouard Philippe et Macron est rempli d’experts qui ont des liens d’intérêts, des conflits d’intérêts avec les trusts pharmaceutiques et qu’est-ce qu’ils veulent derrière tout ça en retardant la généralisation du diagnostic et du traitement, c’est faire de plus en plus peur aux Français pour ensuite leur imposer […] une vaccination de masse qui sera beaucoup plus chère mais aussi beaucoup plus toxique.

Question Pascal Bertincourt : D’ailleurs on discutait justement avec Didier sur cette question de l’incapacité que l’organe politique avait de prendre en considération la réalité dans laquelle on est aujourd’hui. Parce que la seule chose peut-être assez juste qu’a pu émettre Macron dans son discours, c’est qu’effectivement nous sommes en guerre contre un virus qui est invisible à l’œil nu, mais qui est bien réel, en tout cas dans les biotopes des individus, avec des conséquences effectivement que sont la mort. D’ailleurs Didier si tu veux peut-être renchérir sur cette question. Je sais que tu avais une vision qui était assez juste sur cette question. 

Didier Doré : En tout cas j’ai une vision qui n’est pas une vision technique, parce que, un je suis pas médecin, je ne suis pas non plus un ingénieur ou quelqu’un qui a une formation scientifique. J’ai une formation en revanche de rigueur, donc je sais ce que c’est que la réflexion et l’organisation. Dans mon travail de formateur je travaille dans ce domaine-là, mais j’ai aussi une vision surtout spirituelle.

Donc moi je suis ce qu’on appelle un pèlerin d’Arès. Je vais me présenter très sobrement là-dessus parce que je ne suis pas là pour faire du prosélytisme, mais je souhaite que ceux qui nous écoutent sachent qui je suis. Donc je suis un homme qui a une démarche spirituelle depuis 35 ans, et on va dire dont la conception du monde c’est celle de la liberté absolue de l’homme. Une liberté fondamentalement appuyée sur le bien, la bonté, le pardon, la paix, l’intelligence du coeur, etc. Cette vision du monde est fondée sur un livre qui s’appelle La révélation d’Arès, qui est une vraie révélation. Avec un homme qui a été témoin de cette révélation, toujours vivant, qui a 98 ans (erratum 91 ans), qui s’appelle Michel Potay.

Voilà je n’irai pas plus loin, simplement pour citer la source. Et je suis, on va dire, la réflexion de cet homme dans ce domaine comme dans d’autres et nous les pèlerins d’Arès on est totalement opposés aussi au confinement, alors pas pour des raisons médicales car on n’est pas formés pour ça, mais pour des raisons de bon sens. Maintenant l’idée de notre positionnement, l’idée c’est que le covid-19 c’est un mal parmi beaucoup d’autres maux. Et lorsqu’on est en mission de gouvernement, entre deux maux il faut choisir le moindre. C’est ce qui est le cas la plupart du temps. Particulièrement quand on est dans une guerre et notamment si on fait une guerre, on ne fait jamais une guerre contre son peuple. On fait une guerre avec. Et on compte sur son intelligence, son courage, sa foi, ses capacités, ses ressources, pour s’en sortir, sortir de la crise. Or ce gouvernement, comme beaucoup de gouvernements, fait l’inverse.

Personnellement, je ne suis pas là pour porter la parole d’un groupe, c’est mon opinion personnelle, ce que je considère comme absurde c’est que, en fait, ce gouvernement a pris des décisions qui vont avoir un double effet négatif.

D’abord je suis aujourd’hui absolument persuadé que le confinement des personnes saines ne sert à rien, c’est-à-dire ne permettra pas à terme d’empêcher le virus de circuler. C’est son boulot au virus de circuler. Donc à un moment ou un autre tout le monde finira par être contaminé sauf si on a un vaccin. Donc ce qu’il fallait faire c’était certainement pas boucler la population, surtout si dès le début il y a une partie de la population, des enfants, qui tombent très peu malades, sans montrer des signes symptomatiques particuliers. C’est-à-dire que l’on a confiné ici des adultes avec des enfants malades, c’est la pire des choses.

La deuxième chose, c’est que, en confinant de cette manière la population on a un double impact, cette fois-ci sur l’économie et le social. C’est-à-dire qu’au lieu de permettre à la population de lutter normalement, la première barrière face un virus c’est le système immunitaire et les gens ne sont pas fragiles à ce point-là. Même si le virus a des effets mortels dans certains cas, dans la plupart des cas, donc 97% à peu près maintenant il n’a pas de conséquences, ou des conséquences pas plus importantes qu’une grippe. Cela ne veut pas dire qu’il faut mépriser les morts, mais ça veut dire qu’il faut se comporter avec réalisme ; on sait très bien qu’une maladie, une pandémie, ça fait des morts. Donc il faut limiter le nombre des morts mais sans créer des morts futurs par un démantèlement total de l’économie.

Ce qui était fondamental, c’est que ces hommes, d’abord se préparent, ce qui n’a pas été fait, mais ensuite acceptent avec courage d’admettre qu’ils n’avaient plus les moyens de faire face au virus et qu’ils devaient dégager tout de suite ces moyens. C’était possible, on peut mettre je ne sais combien de laboratoires en route sur des tests, on peut mettre des laboratoires en route sur des masques, on peut mettre des laboratoires en route sur du gel hydro-alcoolique, donc des protections que toutes les personnes pouvaient mettre en place.

A partir du moment où ça n’était pas là, il fallait tout de suite décider. On sait par exemple aussi, on dit qu’un certain nombre d’entrepreneurs ont sollicité le gouvernement il y a deux mois, en leur disant, nous on sait faire des respirateurs. Il y a un manque de respirateurs en France, et depuis deux mois la réponse du gouvernement c’est le silence. Donc, ça veut dire que cette crise est gérée par des personnes, qui en fait, considèrent le peuple comme des pions, comme un troupeau qu’on gère, comme si ce peuple n’avait pas les moyens de se défendre et n’avait pas les moyens d’avoir du courage. Donc quand on fait peur aux gens, évidemment, il y a une psychose qui se met en place. Et si on fait appel à leur intelligence, à leur coeur, à leur courage, à leur raison, cela va finir aussi par se mettre en place.

Donc je crois que simplement sur le plan humain, et sur le plan – je dirais – spirituel, c’est-à-dire du respect de la liberté, je suis tout à fait d’accord avec le Docteur Trotta : l’absolue atteinte au droit de circulation, au droit de travailler, etc, tout ça c’est vraiment quelque chose qui montre une incurie, une impéritie absolue. Sans parler pour le moment – et on parlera peut-être – des intérêts cachés, des stratégies cachées de ce gouvernement, mais de toute façon se placer en “protecteur” c’est absurde, on ne protège pas un peuple on le mettant en prison.

Pascal Bertincourt : D’ailleurs, Pascal [Trotta] tu le confirmeras, mais on voit que de plus en plus de chefs de service d’hôpitaux, dont par exemple le professeur Christian Perronne, qui est chef de service de l’infectiologie de Garches, sont en train de contredire finalement les recommandations de l’ARS [Agence Régionale de Santé]. Puisqu’ils mettent en place effectivement le protocole du docteur Raoult, puisqu’ils constatent que dans les différentes études qui leur sont communiquées, notamment dernièrement une étude de Chine, démontrait qu’effectivement si ce traitement était pris au départ de l’infection, il permettait un résultat probant, voire quasiment à 100%.

Donc, on sent qu’il y a une forme d’indignation et de rébellion hospitalière qui est en train de se mettre en oeuvre, parce que des médecins comme comme toi Pascal, ou comme ceux qui officient dans les hôpitaux se rendent bien compte que la prise en charge de ce processus gouvernemental est quasiment inefficace. Et le fait est qu’aujourd’hui, on ne voit pas encore les conséquences psychologiques et sociales sur la population puisqu’on est à six jours ou sept jours de confinement, mais il est évident que dans le temps, les impacts qu’il y aura sur les différentes personnes au niveau intrinsèque des familles risquent d’être encore plus dramatiques que l’épidémie elle-même.

Donc, il paraît effectivement essentiel de mettre en place ce processus d’intelligence collective. On l’avait déjà vu, d’ailleurs, dans le mouvement des Gilets jaunes, cette capacité qu’il y avait de créer à travers cette rencontre de personnes – qui n’étaient pas forcément considérées comme des lumières intellectuelles – mais qui par l’entraide, par la discussion, par la rencontre, par le partage, par l’empathie avaient été capables de mettre en évidence les mesures qui étaient indispensables à l’équilibre de la société.

Donc, aujourd’hui il y a pour moi un point d’orgue absolument essentiel, ce que tu disais Didier, est-ce que le gouvernement, va-t-il être capable de reconnaître ses erreurs, comme l’a fait quelque part, un peu, Agnès Buzyn, mais alors c’est un peu un discours schizophrénique parce qu’on a d’un côté une personne qui nous dit une chose, et finalement qui agit différemment puisque l’on a bien vu qu’elle a d’abord déclassifié la chloroquine qui était en accessibilité libre en pharmacie, pour la mettre en classe 2, c’est-à-dire avec une nécessité d’avoir une ordonnance, on peut se poser la question de pourquoi, le 13 janvier elle a mis en place avec le professeur Salomon cet ordre ministériel. Alors, elle expliquait qu’elle avait averti ses supérieurs, c’est-à-dire le cabinet du premier ministre de la dangerosité du virus, alors qu’un mois plus tôt elle expliquait qu’il n’y avait rien, absolument rien à craindre, puisque les Français avaient très peu de chances d’être contaminés.

On a un président de la République qui nous explique : il faut absolument soutenir, appuyer et aider les soignants, mais qui un mois plus tôt les chassait à coups de LBD [N.d.E. ‘Lanceur de balles de défense’, arme utilisée pour la police en France] et de matraque dans la rue ; donc on a vraiment l’impression qu’on est avec des gouvernants aujourd’hui qui sont des schizophrènes. J’avais un ami qui me posait la question de savoir pourquoi il n’y avait pas de psychiatres ou des psychologues dans le comité scientifique, mais je pense que s’il y en avait, ils auraient demandé à tous leur internement, parce que ces gens-là disent une chose et agissent exactement en faisant le contraire.

C’est de la rhétorique et de l’effet de langage en permanence et on voit qu’aujourd’hui il y a une population qui par centaines de personnes meurent tous les jours, comme le répétait Idriss Aberkane, 7300 morts par jour, donc c’est 5 morts par minute ! Ce qui veut dire qu’on est face à une situation d’urgence… Alors, certes ce sont peut-être des gens malades, certes ce sont peut-être des gens affaiblis, certes ce sont peut-être des personnes âgées, mais pour autant on n’a pas le droit de les laisser mourir, surtout lorsqu’on a un traitement qui semble être le seul traitement efficace. Alors, comme le disait très justement Pascal Trotta, c’est effectivement un traitement à 10 centimes la pilule. Alors là, c’est emmerdant parce que les compagnies pharmaceutiques n’ont pas les moyens effectivement de rentabiliser l’opération.

Dr Pascal Trotta : Ce qu’il faut rappeler, c’est qu’on assiste à des entorses inadmissibles du serment d’Hippocrate, qui est de soigner tout le monde sans distinction, et le gouvernement dit que l’on mettra à disposition l’hydroxychloroquine uniquement pour les malades graves, les personnels soignants et quelques politiques. C’est inadmissible ! Il ne nous donne pas notre obligation de moyens, à laquelle nous sommes tenus, en nous refusant les tests diagnostics peu chers et l’hydroxychloroquine peu chère, ça c’est inadmissible, et surtout je pense que nous sommes dirigés et  je le dis, et je ne mâche pas mes mots, par des criminels qui ont vu arriver cette épidémie, Buzyn l’a dit, elle le savait depuis le 30 janvier et le mois de février elle n’a rien fait, rien fait pour préparer les Français à cette épidémie. On aurait pu faire des provisions de masques, de respirateurs, de l’hydroxychloroquine, parce que ces travaux du professeur Raoult sont connus, etc.

Finalement avec ce virus jaune, il arrive quelque chose de positif, non pas pour les gens qui meurent malheureusement, mais cela permet aux Français de se rendre compte de la collusion qui existe à la tête de l’état entre big pharma et l’état, qui est finalement la même personne, puisque Macron ne défend pas le peuple français, il défend les intérêts futurs de big pharma, en retardant un traitement simple pour pouvoir promouvoir des antiviraux qui donneront lieu à brevets, qui seront 100 fois plus chers que l’hydroxychloroquine, et qui comme le vaccin, arriveront bien sûr beaucoup trop tard.

Juste pour finir, une image, parce que c’est toujours bien de parler en images : Notre-Dame est en train de brûler, nous avons une lance à incendie performante pour éteindre l’incendie. Edouard Philippe, le 23 mars à la télévision, devant tous les Français et devant l’incendie de Notre-Dame dit : je sais que nous avons peut-être une lance à incendie qui marche mais je ne suis pas sûr qu’elle marche si bien, donc je vais en tester quelques autres et je vous rappelle dans quinze jours pour vous dire laquelle nous allons utiliser. C’est ça qui se passe en ce moment, Notre-Dame brûle, on la laisse brûler car on ne peut pas utiliser la bonne lance pour étouffer l’incendie.

Pascal Bertincourt : D’autant que les fameuses molécules qu’ils sont en train d’étudier n’ont absolument pas le retour d’information qu’on a sur l’hydroxychloroquine. Celui-ci c’est un médicament qui a été mis sur le marché et qui a une Autorisation de mise sur le marché AMM depuis 1949, donc on est à 71 ans d’exercice de la médecine avec cette molécule, on connaît exactement ses effets. Des millions de personnes…

Dr Pascal Trotta : un milliard au total.

Pascal Bertincourt : Un milliard de personnes ont pris cette molécule pour voyager, car c’était un antipaludéen et aujourd’hui on explique : ah, non, il y a peut-être une gravité. C’est quand même hallucinant de voir qu’effectivement on va mettre en contradiction, on va mettre en compétition cette molécule avec d’autres molécules qui sont effectivement comme tu disais très justement, sans doute brevetées, donc avec un prix 5 fois, 6 fois, 10 fois supérieur, et par contre sur lequel on n’a absolument aucun retour. C’est-à-dire, qu’on aura le retour de l’étude clinique qui aura été effectué dans les trois semaines ou un mois qui vont suivre, et là avec un réel danger. Donc je reprends ce que disait le Professeur Christian Perronne : “de toute façon c’est à la population d’imposer ce traitement”. Si vous, vous êtes malade ou si quelqu’un de votre famille est malade, imposez-le aux médecins…

Dr Pascal Trotta : Bravo ! Bravo !

Pascal Bertincourt : Vous avez le droit et la souveraineté sur votre médecine, sur votre santé, c’est votre corps, cela vous appartient. Vous signerez une décharge qui dédouanera effectivement le médecin qui vous prescrira ce médicament et à partir de là vous verrez le résultat, mais le résultat de toute façon on le connaît. L’hôpital de New York, donc le comté américain le plus contaminé par le coronavirus, a mis en oeuvre directement le traitement du professeur Raoult, et bien évidemment sur les 100 malades qui ont été testés, les 100 ont été intégralement soignés. Il n’y a pas eu un seul décès. Donc ne vous inquiétez pas avec cette histoire imposée aux médecins que vous allez rencontrer qui vous prescrivent à la fois de l’hydroxychloroquine et effectivement le Zithromax, qui contient la molécule de l’azithromycine, qui est un antibactérien qui va éviter la surinfection au niveau des poumons et la combinaison des deux, si elle est prise à temps et suffisamment tôt. Malheureusement nous n’avons pas de test, alors que la Belgique a été capable de produire 300.000 tests en une semaine, la France, cinquième économie mondiale, n’est pas foutue de produire des tests pour tester sa population, on marche sur la tête !

Dr Pascal Trotta : C’est criminel. Je soutiens tout à fait ce que dit le Professeur Christian Perronne, si vous êtes malade ou si vous avez quelqu’un dans votre entourage qui est malade, vous êtes en droit d’exiger un test – c’est une obligation de moyens – d’exiger un scanner pulmonaire si vous sentez que vous êtes essoufflé, que vous avez comme une oppression thoracique, c’est ce diagnostic simple qui permettra de voir si vous avez une pneumopathie interstitielle, qui permettra – et là vous êtes en droit de l’exiger – le traitement par l’hydroxychloroquine / plaquenil, qui est un médicament connu, sain, sans effets secondaires.

Je donne la dose : c’est 200 mg trois fois par jour, soit 600 mg par jour pendant six jours minimum, qui vous permettra – et ça le Professeur Didier Raoult, et il faudra que l’histoire lui rende hommage et le remercie pour sa contribution – de négativer la charge virale dans 75 % des cas au bout de six jours, et on rajoute l’azithromycine, c’est un antibiotique pour éviter les surinfections pulmonaires. Vous êtes en droit, Français et Françaises, de l’exiger de vos médecins.

Pascal Bertincourt : Voilà, on ne va pas vous garder plus longtemps. Didier, est-ce que tu veux rajouter quelque chose ?

Didier Doré : Oui, j’avais envie de dire que de la situation actuelle, en fait, nous sommes tous responsables. Je veux dire, il y a une responsabilité collective. Cette responsabilité collective, elle est d’abord dans l’obéissance. Les citoyens français, enfin moi je circule comme tout le monde, enfin comme tout le monde… peut-être pas comme tout le monde.

Pascal Bertincourt : Tu es confiné comme tout le monde… tu es limité dans ta circulation.

Didier Doré : Quand je dis que je circule, je vais faire des courses, je vais faire du sport, je cours. Et ce qui moi me sidère, en tous cas pour le moment, c’est cette capacité de la population à s’allonger par terre. J’avoue que c’est quelque chose qui me touche beaucoup, donc je discute beaucoup avec les gens et chaque fois que je rencontre quelqu’un, ce matin j’ai discuté avec une infirmière, j’exprime mon scandale sur cette mise en prison du peuple français – parce que ce n’est ni plus ni moins que ça, le peuple est en prison chez lui – et l’inutilité de cette mesure en tant que traitement efficace.

Comme évidemment l’intérêt d’appliquer d’autres mesures qui seraient d’abord des mesures préventives, qui ne sont plus possibles maintenant forcément, parce que c’est trop tard, mais des mesures curatives qui seraient beaucoup plus intéressantes et qui n’empêcheraient pas la population de travailler. Donc moi, à chaque fois, en face de moi, j’ai des grands yeux ronds, un peu sidérés, au début avec un petit côté “il doit être à peu près complètement fou ce gars-là” et au fur et à mesure que j’amène des arguments, tranquillement etc, sans jugement, je vois quelque chose s’éclairer, comme si la personne pensait dans sa tête: “Et si c’était vrai? Et si ce qu’il dit n’est pas faux?”

Parce que toute la gestion de cette crise a été mise en place uniquement sur une communication de la peur, absolument rien d’autre. On a commencé par dire aux gens : vous allez mourir. Si vous ne faites pas ce qu’on vous dit, grosso modo 80% de la population mourra ou beaucoup de monde mourra. Or, c’est faux. Effectivement, et c’est pas du tout un mépris par rapport à ces personnes, ma mère a 88 ans, je lui demande d’être prudente, de faire attention etc. Mais je lui dis : “Prends tes précautions, va faire tes courses, balade-toi de temps en temps, sors de la maison et puis vis le plus possible de façon normale.” Parce que les personnes âgées aussi ont un problème particulier, c’est leur psychologie. Des gens qu’on confine à un certain âge pendant plus d’une semaine, ça a un impact très important sur leur perception d’eux-mêmes, sur leurs espérances et au bout du compte sur l’espérance de vie.

Donc en plus si on les confine dans l’établissement où il y a des cas évidemment de coronavirus et bien on multiplie le risque par dix. Donc il me semble qu’en même temps, les Français arrivent à comprendre que cette gestion de la crise est, à mon avis, une gestion faite pour qu’ils ne réfléchissent plus. On leur fait peur le plus possible. On leur dit : “Ne vous inquiétez pas, on va gérer les choses”.

Parce qu’il faut aussi ne pas se faire d’illusions, et des vidéos comme la nôtre ou comme celle du docteur Trotta – que j’ai beaucoup appréciée d’ailleurs, avec beaucoup de courage, je l’ai passée sur ma page facebook -, les différents discours contradictoires qu’on trouve sur internet, ça touche une petite partie de la population, une petite minorité. Donc la très grande majorité – c’est pour ça d’ailleurs qu’on va en refaire – la plus grande partie de la population est absolument hypnotisée par l’information générale, celle qui passe à la télé et à la radio, et c’est là que j’ai envie de dire aux Français : “Ouvrez votre intelligence. On ne soigne pas la mort avec des gens dont on fait des morts-vivants. On soigne la mort et les risques de mort, on les gère avec des vivants “vivants”. C’est-à-dire… et c’est pour cela que j’apprécie Pascal, toi Pascal et aussi Pascal le médecin qui est là, et d’autres encore, parce que l’on sent dans ces gens une insurgence qui est le propre de la liberté des hommes vivants.

Dr Pascal Trotta: Des hommes debout !

Didier Doré: C’est ça, des hommes debout, des hommes sur leurs pieds, des hommes dont le coeur bat et dont le coeur alimente l’intelligence. Et ça c’est fondamental, parce que ce que je sens chez Pascal B. et Pascal T. , et chez d’autres, c’est que leur pensée n’est pas une pensée strictement  intellectuelle. C’est une pensée qui respire par l’empathie. Et même si on peut être en colère, Pascal T. tu as utilisé tout à l’heure le mot de criminels, ce qui est vrai dans les faits, dans l’intention j’en sais rien, mais il y a de la colère.

Dr Pascal Trotta: oui

Didier Doré: C’est logique qu’on soit en colère, c’est normal, c’est humain. Mais moi ce que je  décèle derrière cette colère, la tienne comme celle d’autres médecins – il y en a de plus en plus qui s’expriment sur internet – derrière leur colère, c’est un profond scandale et une  profonde tristesse de voir que, un petit groupes d’hommes qui sont devenus des robots technocrates, arrivent à mettre sous cloche 68 millions de personnes. Ça, ça pose une vraie question. C’est pour ça que je dis qu’on est tous responsables. Si demain matin – j’habite dans un village de 6000 habitants, il ya une gendarmerie, ils doivent être six ou huit au maximum,…

Dr Pascal Trotta: Si vous sortez tous…

Didier Doré: Je veux dire,  ils finiront par être tous avec nous. Alors l’idée, ce n’est pas évidemment de mépriser les conseils de prudence, qu’avec astuce le gouvernement diffuse aussi. Parce que c’est ça le problème. Ces gens-là qui sont des manipulateurs professionnels soufflent le bon et le mauvais de deux manières.

C’est-à-dire qu’ils prennent le bon : les conseils de prudence, la gestion des risques, le fait de gérer au mieux la pénurie, qui sont donc des bonnes choses, et donc le fait de ne pas monter trop vite sur un pic inabsorbable par l’hôpital, ça c’est du bon sens. Mais ils mélangent ça avec : vous êtes “ignorants”, entre guillemets parce que ça, ils ne le disent pas… Vous êtes “ignorants”, on va vous protéger, vous êtes de toute façon incapables de gérer la crise sans nous, et sans nous vous êtes foutus.

Donc ça, cette manipulation, moi je l’ai apprise, j’ai fait Sciences-po il y a un bon bout de temps maintenant, et j’ai  appris cette façon de penser qui est une façon de penser totalement intellectuelle, totalement technocratique et sans empathie. Donc ce qui est vraiment fondamental c’est que, si les Français retrouvent le sens de leur solidarité fraternelle, le sens de leur intelligence du coeur, c’est-à-dire l’intelligence qui a une globalité de gestion des problèmes…, un problème comme cette crise, cela pose cent questions sur plein de domaines. Par exemple, la question de l’immunité humaine face au nouveau virus. Il semble que cette immunité diminue. Il y a une certaine fragilité qui se met en place dans la population en général et qu’un certain nombre de personnes, peut-être dû à la malbouffe, au stress, à l’isolement…

Dr Pascal Trotta : et les vaccinations, les vaccinations de masse qui fragilisent l’immunité à long terme.

Didier Doré : …la pollution, le fait que nos aliments soient contaminés par des produits nocifs etc, il y a effectivement une certaine fragilisation de l’immunité naturelle.

Dr Pascal Trotta : Oui c’est clair.

Didier Doré : Alors qu’on sait très bien qu’il existe aussi une théorie qui va complètement à l’inverse de l’attitude du gouvernement, c’est celle de l’immunité grégaire, c’est-à-dire qu’on sait que, quand une population a été infectée au-dessus d’un certain seuil, on parle de 60% la plupart du temps, ça peut être plus important, moins important, ça dépend des malades. On sait à ce moment-là qu’ils développent une immunité globale absolument d’une efficacité complète et c’est d’ailleurs le meilleur résultat la plupart du temps. Bien sûr que ça a un coût, en vies, en santé, en difficultés, mais ce coût ne peut pas être supérieur aux coûts, non seulement de l’impéritie et de la mauvaise gestion qui va – on a passé la barre de 1300 morts. Il faut savoir quand même que chaque année les grippes c’est autour de 5000 morts.

Dr Pascal Trotta : Ça peut être jusqu’à 25.000, c’est entre 12.000 maintenant et 20.000. On est très loin, très loin de ce chiffre.

Pascal Bertincourt : Cette année on est à 7100 morts de la grippe.

Didier Doré : Donc, je sais qu’il y a eu un pic, je crois que c’est en 2016, avec 18.000 morts.

Pascal Bertincourt : En 2017.

Didier Doré : On essaye toujours de cacher tout ça aux Français. Le premier à l’avoir présenté, c’est justement le Professeur Didier Raoult, qui a dit, voilà les pics de mortalité grippale. Lors de cette crise, on n’en aura pas plus. Par contre, on peut soigner de façon efficace, et donc au lieu de protéger par la peur, je crois qu’il faut vraiment que les Français sortent de cette peur, assument leurs responsabilités, assument aussi le fait de poser au gouvernement des questions fondamentales, notamment sur l’autosuffisance de la nation française.

Quand on sait que nos médicaments sont faits en Chine, nos respirateurs sont faits en Allemagne… Un certain nombre d’éléments nous ont totalement échappé, ça veut dire que la démocratie française ne fonctionne pas, elle est sous perfusion économique internationale, ça veut donc dire qu’il y a quelque chose à réfléchir aussi là-dessus.

Pascal Bertincourt: Complètement

Didier Doré : Je voulais juste dire, pour conclure, que pour moi, sans aller jusqu’à l’aspect d’intention criminelle, ce qui n’est pas impossible parce qu’effectivement, derrière ces gouvernements, qui à mon avis sont des jouets, Pascal parlait des big pharmas, et on va dire qu’ils sont les jouets de très nombreuses multinationales, ils sont complètement soumis, ils savent très bien qu’ils ne peuvent pas y échapper.

Ces gens là, en fait, par le seul fait que dans leur intelligence ils ont perdu l’empathie, le bon sens, la confiance dans la réflexion humaine y compris collective, ces gens-là, ils ont simplement une attitude de chiens, plus que des criminels, ce sont des chiens, c’est-à-dire des gens qu’on flatte, à qui on demande de se coucher aux pieds des puissants et qui aboient quand on leur demande d’aboyer.

Donc la gestion ils ne savent pas en faire parce qu’ils ont une gestion à courte vue, la gestion d’un pays, c’est vraiment une gestion à long terme. Il faut vraiment voir loin, alors quand on sait que depuis Hollande, on a perdu 22.000 lits, ou 21.000. Il faut quand même pas exagérer, ça me semble gigantesque. Donc je crois que le vrai problème, il est là, et je crois que le coronavirus va peut-être permettre – si les Français veulent bien ouvrir les yeux – de lever un certain nombre de lièvres qui fait que l’impéritie qu’on voit dans les hôpitaux, elle est partout, absolument partout.

Ces gens sont incompétents, ça veut dire quoi ? On ne va pas remettre un autre gouvernement qui sera pareil. Il faut que les Français acceptent de travailler en petites unités humaines, qu’ils retrouvent la compétence de gestion transversale des municipalités, des cantons, des communes, des agglomérations, pourquoi pas ? Mais qu’ils arrivent à comprendre que c’est dans cette autonomie citoyenne, cette transversalité citoyenne qu’ils vont trouver les vraies solutions, et les solutions rapides et efficaces.

Pascal Bertincourt : Merci Didier, merci pour ce bel éclairage.

Dr Pascal Trotta : Merci beaucoup Didier.

Pascal Bertincourt : Pascal est-ce que tu veux conclure sur un point spécifique ?

Dr Pascal Trotta : Oui, je voudrais dire et je remercie Didier, qui a bien cerné, que je parle avec mon coeur et ma raison. Quand je parle, je n’apprends pas mon texte, je ne le récite pas sur un téléscripteur, je le dis avec mon coeur. Et donc évidemment j’oublie des choses, mais je parle avec mon coeur de médecin et j’ai parlé avec mon coeur de médecin aux hommes ; et là avec mon coeur et mon intuition qu’est-ce que je sens ? qu’à travers cette crise, ce petit virus, tout petit, infiniment petit, comme le disait Pascal, est en train de bouleverser un ordre infiniment grand des puissants. Tout s’écroule devant nos yeux : le monde financier, le monde de la globalisation s’écroule, mais les oiseaux continuent à chanter, les poissons à frayer dans les rivières, très heureux qu’ils ne soient pas pêchés, etc.

Nous sommes chez nous confinés en famille, nous redécouvrons les choses simples de la vie, de parler, nous écouter, nous aimer, nous comprendre, nous entendre. C’est peut-être difficile pour ceux qui vivent des situations de couple difficiles et qui sont confinés, mais dans l’ensemble nous redécouvrons la beauté de ces liens humains et je retiens une image que j’ai vue au Pays basque, dans la vallée des Aldudes : moins de biens plus de liens.

Mais c’est ce qui est en train de faire ce petit coronavirus, tout bête, qui paralyse nos activités économiques, et je crois que derrière tout ça, c’est une immense crise spirituelle qui nous permet de réfléchir à ce que nous sommes et d’où nous venons et où nous allons. Je pense, moi qui suis réaliste mais aussi plein d’espérance, qu’il va sortir des choses très belles de cette crise mais qu’il faut rester prudent, que cette crise ne soit pas l’occasion pour les puissants de mettre un immense tour de vis sur nos libertés fondamentales pour pouvoir maintenir leurs avantages acquis.

Donc à la fois être prudent, à la fois rester libre comme en 1940, quand mille compagnons de la libération se sont levés, ils étaient mille, ils n’étaient pas plus nombreux et ont dit non à la soumission de Pétain à l’ordre allemand. Quand vous sortez dans la rue maintenant, qu’est-ce que vous entendez ? “Ausweis, bitte !” [Papier, s’il vous plaît]. On vous demande votre laissez-passer !

Donc nous sommes face à une guerre oui, mais c’est une guerre contre les peuples, à un moment où le printemps des peuples arrive, et c’est pour ça que ce tour de vis est permis à nos puissants par ce coronavirus ; mais il ne faut pas être dupe. Il va donc falloir se retrousser les manches et je suis d’accord avec Didier, tous ensemble dans des petites communautés humaines fraternelles. Je pense qu’à travers cette crise, qui pourra être très dure, sortira beaucoup d’espérance et de fraternité.

Pascal Bertincourt : Merci beaucoup. J’afflue dans votre sens, je pense qu’il y a effectivement là une mise en évidence claire de conflits d’intérêts et d’une espèce de dichotomie entre les paroles et les actes. Ce confinement, effectivement, permet aux gens de s’informer et je vous invite à communiquer un maximum l’information pour qu’elle puisse circuler, parce que ça ne se fera pas tout seul. Si aujourd’hui les chefs de services prennent des décisions quant à la mise en application des protocoles, c’est parce qu’ils reçoivent une véritable pression populaire, nous, moi-même, beaucoup de mes amis ont écrit aux députés, aux préfets, aux responsables, aux maires, aux responsables d’hôpitaux pour leur dire : Qu’est-ce que vous faites par rapport à ce traitement ? Pourquoi ne cherchez-vous pas à mettre en oeuvre un traitement efficace ?

On va avoir de toutes façons un résultat très bientôt de l’ensemble des travaux effectués par l’Institut Hospitalo-Universitaire IHU Méditerranée Infection de Marseille, qui fait un travail exceptionnel, on ne serait jamais autant remercier le professeur Raoult et toute son équipe, parce que bien évidemment il n’est pas tout seul. Le courage qu’ils ont eu de s’opposer à l’ARS, le courage qu’ils ont eu de continuer dans leur direction, d’avoir une capacité aussi d’écoute. Parce qu’ils ont fait aussi partie, le professeur Raoult a fait partie du comité scientifique auquel il a claqué la porte parce qu’il voyait bien qu’il n’y avait aucune action de réalisée, moi je dis et j’espère, et de toute façon nous remettrons la légion d’honneur du peuple à cet homme-là, parce que c’est un héros et cet héros-là a sauvé beaucoup de vies et va en sauver encore beaucoup.

Aujourd’hui effectivement on reste sages, on est pour l’instant effectivement encore confinés. Il n’est pas dit que ça continue comme ça, parce que quand les résultats arriveront, on pourra savoir à quoi s’en tenir et de quelle manière agir et à un moment donné effectivement l’insurgence va faire partie de toute façon du réveil collectif.

Il y a une chose essentielle, ce petit bout, tout petit bout de virus jaune a pris le relais indispensable des gilets jaunes que l’on avait encore il y a quelques mois sur le dos, aujourd’hui la rue nous est interdite mais le coeur y est encore. De toute façon nous allons, et à travers effectivement ces principes de localisation de la politique, de remettre la politique là où les gens vivent, au contact direct des personnes qui en sont responsables, ce sera le seul moyen, le seul et unique moyen pour créer une cohésion à la fois régionale et nationale et qu’on soit en mesure effectivement d’avoir une gestion d’un pays bien plus vertueuse que celle qui nous est donnée aujourd’hui. Je vous remercie.

Didier Doré : Si je peux juste rajouter quelque chose qui est une perspective. Dans la Révélation d’Arès, dont je vous ai parlé tout à l’heure, le créateur dit une chose assez simple. Il dit, si l’homme continue de vivre de la manière dont il vit, c’est-à-dire détaché de l’amour des autres, uniquement préoccupé par son égoïsme personnel et sans capacité d’intelligence dans la gestion de sa vie, je résume forcément, eh bien il va perdre sa force, il va perdre sa capacité de résister aux maladies.

Il dit qu’il partira avec le nuage de la pluie, ça veut dire qu’il perdra complètement ses immunités naturelles. Donc ça veut dire pour moi, quand je pense à ça, je me dis, ce coronavirus, c’est une première alerte, c’est-à-dire que d’où qu’il vienne, il nous interroge sur le devenir que nous souhaitons pour nous et nos enfants évidemment. C’est la nature ce coronavirus, c’est la création qui le produit. Et même si l’homme manipule, ce qui est possible. De toute façon l’homme ne peux pas manipuler au dehors des lois nationales, on ne peut pas faire sans les lois. Par contre il peut les déployer, il peut les manipuler, il peut les pervertir et en tirer le pire. Ça signifie que si l’homme ne revient pas dans un processus d’intelligence fondée sur le bien, l’intérêt général, l’amour, l’équilibre, la mesure, bref, tout ce qui fait qu’un homme devienne un homme équilibré et fort, c’est la nature elle même qui est, ça peut être si simple que ça. Donc, il faut  se poser la question, parce qu’il y a un lien très fort entre cette maladie, la gestion politique et sociale, et notre rapport à la nature. Si on ne sait pas équilibrer les trois, c’est-à-dire notre résistance, notre gestion sociale et politique et notre rapport à la nature, l’homme disparaîtra.