Face aux menaces constantes des gouvernements colombien et états-unien d’une éventuelle intervention militaire sur le territoire du peuple vénézuélien, diverses organisations sociales, populaires et politiques se sont regroupées pour former « La Caravane contre la guerre ».

Il s’agit d’une initiative dont l’objectif principal est de hisser les drapeaux de la paix aux frontières entre la Colombie et le Venezuela, en exigeant une solution basée sur le dialogue aux conflits sociaux et politiques.

La Caravane a commencé son voyage depuis la ville de Bogotá le jeudi 14 février, avec pour destination la ville de Cúcuta, à la frontière avec le Venezuela.

Le premier arrêt sur le chemin de la frontière était à Tunja, Boyacá, où des collectifs locaux ont soutenu les marcheurs avec un « signaton » (collecte de signatures de soutien) pour la paix et des actions pour la vie.

A San Gil, les marcheurs ont été reçus par des paysans dans le cadre d’un acte de défense des territoires.

Traduction tweet :  2ème arrêt de la #CaravaneContreLaGuerre
Les paysans de San Gil nous accueillent avec un acte symbolique pour la défense du territoire et partagent avec nous leur lutte quotidienne pour la défense des hauts plateaux, des semences et de l’eau.
#ContreLaGuerreEmbrassadesChaleureusesALaFrontière

La troisième station de la caravane était Bucaramanga, dans le département de Santander, où des actes symboliques ont été réalisés afin de porter le message de fraternité, d’union, d’intégration et de paix.

Traduction tweet : Troisième étape de la #CaravaneContreLaGuerre
A l’Université UIS de Bucaramanga, Santander, nous avons réalisé un acte symbolique pour sensibiliser les étudiants à l’impact de la guerre, qui laisse la mort, le désespoir et la douleur.
#ContreLaGuerreEmbrassadesChaleureusesALaFrontière

Le vendredi 15 février, la Caravane est arrivée à Cúcuta, où une veillée a été organisée pour demander aux gouvernements de faire du dialogue la seule issue aux conflits.

« Nous devons insister sur le fait que les frontières doivent être des territoires de paix, c’est pourquoi toutes les organisations qui se sont réunies aujourd’hui encouragent cette initiative dont l’objectif principal est d’être contre une guerre qui va nous affecter tous », a déclaré Miguel Pinto Ardila, membre du Comité permanent pour la défense des droits humains.

Enfin, le pont Simón Bolívar a été le protagoniste d’un acte symbolique de fraternité entre les peuples le samedi 16 février. À 9 heures, un « Embrassadon » (Embrassades Chaleureuses) a eu lieu pour fusionner la résistance des deux pays à la guerre en une seule, ainsi que pour rejeter la haine et la désinformation orchestrées par les médias hégémoniques qui cachent la crise sociale, politique et économique que connaît la Colombie.

Traduction tweet : Embrassades Chaleureuses aux frontières, peuples frères, Colombie et Venezuela, nous embrassons La PRedepaz

Une bannière déclarant la frontière comme un territoire de paix et de fraternité des peuples, ainsi qu’une zone contre la guerre, y a été installée.

Traduction Tweet : Plus d’embrassades, moins de guerres

 

Avec des informations et des textes de Colombia Informa

Images de @Redepaz_Oficial et