Une fois de plus, le peuple mapuche subit les conséquences dévastatrices d’un gouvernement qui cautionne la violence et le meurtre sous toutes ses formes.

Camilo Catrillanca, 24 ans, a été abattu le 14 novembre passé d’une balle dans le dos par la nouvelle force de police d’Araucanie appelée « comando jungla » (Commandement jungle), créée en 2018 pour assurer la « paix » par le nouveau bouffon de droite qui dirige le gouvernement, Sebastián Piñera.

La force disproportionnée de répression s’est manifestée dans diverses régions du pays. A Santiago, ce 16 novembre une multitude de personnes se sont concentrées sur la Plaza Italia et ont été brutalement dispersées par des policiers qui ont rasé sans aucune mesure, même avec des enfants.

Ce 16 novembre, le ministre de l’Intérieur Andrés Chadwick, cousin du bouffon, qui a déjà donné son plein appui aux forces de police, est invité à démissionner.

Depuis hier, 16 novembre le gouvernement donne des explications différentes et contradictoires sur les raisons de l’assassinat du Mapuche. Déjà, avec d’autres décès de peñis [N.d.T. Du mapuche peñi (« hermano »)], nous avons vu comment ils ont été réalisés des montages, vérifiés aujourd’hui par la loi.

On disait aussi que le Mapuche avait un casier judiciaire, qu’il avait agressé des enseignants, tous des mensonges jusqu’à maintenant.

Le gouvernement doit prendre les choses en main, trouver les responsables, les traduire en justice et le ministre de l’Intérieur doit démissionner. Le comando jungla doit quitter l’Araucanie et les forces de police doivent répondre.

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Ajout de la rédaction francophone :

Rassemblement Dimanche 18 novembre à Paris à partir de 15 h, Place Saint-Michel, face à la fontaine.

Manifestation et protestation contre le terrorisme d’état pour exiger :
• La fin de la répression en Wallmapu (N.d.T. territoire historique habité par les Mapuches historiquement) ;
• Le retrait des troupes du commando jungla qui occupe le territoire mapuche ;
• Une enquête sur les faits et la responsabilité des policiers et de leur hiérarchie.

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Texte et Photographies de la manifestation à Santiago du Chili, de Daniela Quinteros Rosas :