« Beaucoup pensaient que ce jour n’arriverait jamais, mais nous l’avons fait : avec le peuple, nous allons enregistrer la candidature de Lula aux élections présidentielles », a déclaré Gleisi Hoffmann, président du Parti des travailleurs (PT), au Brésil de Fato.

Près de 50 000 Brésiliens se sont rendus ce mercredi 15 août au Tribunal Électoral Supérieur (TSE) pour accompagner et soutenir l’enregistrement de la candidature de l’ancien Président Luiz Inácio Lula da Silva aux élections présidentielles pour le Parti des Travailleurs (PT) et le Mouvement SemTerra (MST). Le MST, en effet, a atteint son objectif : des milliers de membres et d’activistes ont parcouru plus de 50 kilomètres, arrivant à Brasilia, la capitale du pays, en provenance de trois parties différentes du Brésil : c’est la « Marche nationale #LulaLivre ».

L’ancien ministre d’éducation et ancien maire de São Paulo, Fernando Haddad, a coordonné la mobilisation du PT et du Mouvement SemTerra. L’inscription pour la candidature a eu lieu vers 16 heures (heure locale) au siège du Tribunal électoral de Brasilia. Dans le même temps, un certain nombre d’activités seront menées dans d’autres villes brésiliennes afin d’exprimer un soutien total à l’ancien chef de l’État.

Le président du PT Hoffmann, dans un communiqué de presse, a déclaré que « le 7 octobre, Lula sera présent aux urnes comme la plupart des Brésiliens le souhaitent » : bien que Lula ait été condamné à 12 ans et un mois de prison pour des crimes présumés de corruption, en fait, il est en tête de tous les sondages concernant les intentions de vote des Brésiliens.

Que se passera-t-il ensuite ?

Une fois que le Parti des travailleurs (PT), fondé par Lula en 1980, ait enregistré la candidature du dirigeant sud-américain, le Tribunal électoral (TSE) devra se prononcer : il a jusqu’au 17 septembre. Si la décision est négative, le PT peut faire appel devant la Cour suprême fédérale (STF). Si la décision du TSE est négative, le PT peut faire appel devant la Cour suprême fédérale (STF). En ce sens, si le résultat est négatif, Hoffmann a dit : « Si, par la violence légale, la nation se voit refuser cette possibilité de voter, elle assumera la responsabilité et les conséquences d’avoir fraudé la souveraineté du vote. »

Photo : «Brasil de Fato»

PHoto: «Brasil de Fato»