« L’année 2017 a été celle de l’arrivée du ‘Frente Amplio’ et nous allons maintenant vers sa consolidation. Nous voulons inviter et grandir. Les portes sont ouvertes pour toutes celles et tous ceux qui veulent y adhérer, se rapprocher, collaborer, faire partie de quelque chose », a déclaré l’ancienne candidate à la présidence du Frente Amplio, Beatriz Sanchez, au cinéma d’art et d’essai Alameda, où se sont réunies aujourd’hui toutes les forces qui composent la plus récente coalition de forces politiques chiliennes, qui compte déjà 20 députés et 1 sénateur élu, ainsi que des conseillers régionaux, municipaux et un maire.

« C’est une année où nous avons entrepris un chemin et ce qui nous attend dans le futur c’est sa consolidation. Nous avons déjà commencé à travailler pour projeter le Frente Amplio pour les quatre prochaines années », a déclaré Sánchez. « Notre motivation pour être ici n’est pas seulement d’être l’opposition à un gouvernement conservateur et de droite. Nous voulons fixer l’agenda, faire avancer nos projets, le faire au Parlement, mais aussi dans la rue. Qu’il soit bien clair que « nous ne sommes pas tous les mêmes », a précisé la leader, ajoutant que « je n’attends rien de Sebastián Piñera, en tout point. Quand on parle de changement réel, de vouloir changer les choses, ce n’est pas le cas aujourd’hui. »

« Nous sommes un projet politique différent, nous cherchons à l’être dans le fond et dans la forme. Nous serons une opposition constructive et rebelle », a-t-elle souligné.

L’ancienne candidate à La Moneda (NDT. Nom du palais présidentiel) a également déclaré qu’hier ont débuté les travaux avec différentes tables « pour les prochaines années, où nous allons nous préparer à gouverner, à participer dans toutes les élections : municipalités, gouverneurs régionaux et élections présidentielles. »

La rencontre, qui a eu lieu dans un centre culturel Alameda rempli, s’est déroulée dans une atmosphère de franche camaraderie et de fraternité entre les différentes forces politiques qui convergent dans le Frente Amplio.

Reportage photographique de Fernando Ramirez :