Les journalistes grecs viennent de mettre fin à une grève de deux jours, la quatrième en un an. Les journalistes et éditeurs sont restés dans le silence mardi 24 et mercredi 25 octobre, avec l’idée qu’aucune nouvelle ne serait diffusée à la radio ou à la télévision et que les journaux ne seraient pas publiés. Les problèmes qui ont mené à la grève sont notamment les suivants :

  • Un taux de chômage élevé parmi les journalistes/éditeurs ;
  • Un pourcentage élevé d’emplois à temps partiel et faiblement rémunérés ;
  • De longues périodes d’attente, même pour les petits montants de salaire à payer ;
  • Menaces contre le système d’aide sociale (EDOEAP).

Trois journalistes sont en grève de la faim depuis plus de deux semaines pour sensibiliser le public sur ce dernier point. 17 000 journalistes ne bénéficient pas d’une couverture médicale faute de politiques gouvernementales appropriées.

Bien que les rédacteurs grecs de Pressenza soient volontaires (comme tous les membres de Pressenza à travers le monde) et que certains d’entre eux ne soient pas des journalistes professionnels, l’équipe de rédaction grecque s’est abstenue de publier quoi que ce soit pendant ces deux jours en signe de solidarité avec les grévistes.