Amérique du Sud

* »La Bolivie montre le chemin de l’émancipation des peuples indigènes du monde entier avec la consolidation du processus de changement et le second mandat présidentiel du leader indigène Evo Morales »*, a affirmé mercredi dernier depuis la Bolivie, la célèbre activiste des droits humains et Prix Nobel de la Paix, la guatémaltèque Rigoberta Menchú.

Pas même Simon Bolívar, qui a pourtant su se montrer si vaillant, n’a eu le courage de procéder à la reconnaissance officielle diplomatique du pays noir. Bolivar avait pu reprendre sa lutte pour l’indépendance américaine, lorsque l’Espagne l’avait vaincu, grâce au soutien d’Haïti, l’ayant soutenu avec pour seule condition que Bolívar affranchisse les esclaves.

Deux jours après qu’environ 15.000 personnes venues du monde entier aient célébré la fin de la première Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence au milieu de la cordillère des Andes, plusieurs de ses organisateurs et participants se sont réunis afin de déterminer les actions futures de l’organisation humaniste « Monde sans Guerres ».

Discours de Tomás Hirsch à l’occasion de la finalisation de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non Violence organisée par le Mouvement Humaniste et célébrée avec la participation de plus de 15.000 personnes provenant de tout le monde. Accompagné de quelques membres de l’équipe ayant parcouru plus de 90 pays il donna un témoignage de son expérience pendant le parcours

La Communauté pour le Développement Humain, association internationale humaniste engagée dans des activités socioculturelles, a tenu aujourd’hui une rencontre pour lancer une nouvelle campagne mondiale intitulée « 10000 bénévoles pour la Non-violence active » ayant pour but de poursuivre les activités engendrées par la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence.

Après avoir parcouru 200.000 km, l’équipe internationale de la Marche est arrivée au Parc d’Etude et de Réflexion Punta de Vacas, en Argentine. Près de 20.000 personnes ont écouté les témoignages de l’équipe internationale qui a parcouru la planète en demandant le désarmement nucléaire. Se sont exprimés des Marcheurs de chaque continent.

Le samedi 2 janvier aura lieu l’acte de clôture de la Marche Mondiale pour la Paix. Cet acte, qui commencera à 18 heures (heure d’Argentine) avec les témoignages de l’Equipe internationale ayant parcouru la planète, sera diffusé en direct par Internet. Les médias internationaux qui n’ont pas pu se déplacer auront la possibilité de réaliser des interviews par internet.

Tandis que je faisais la queue au bureau de contrôle des passeports, Rafael de la Rubia me prend à part et me dit doucement: *”nous souhaitons te présenter quelqu’un: il s’agit du gouverneur de ce département, Antonio Navarro, ancien leader du groupe M-19 qui a participé indirectement à l’opération de la prise d’otage de ton père et de plusieurs autres ambassadeurs…”*

« Au nom de toutes les femmes, de tous les enfants, de toutes les personnes âgées qui voient chaque jour leurs droits bafoués, je présenterai mon message de foi, d’espoir et de paix pour tous les êtres humains, et je ferai également flotter le drapeau de la Marche Mondiale le 1er janvier 2010, au-dessus du Mont Aconcagua (6 932 m). »

Il y a précisément un an, est né le projet de transformer Pressenza en une agence de presse internationale avec comme ligne éditoriale la paix et la non-violence. L’occasion et le lieu étaient des plus inspirateurs : le Symposium « Ethique de la Connaissance », organisé par le Centre Mondial d’Études Humanistes, dans le Parc d’Études et de Réflexion de Punta de Vacas.