Mastodon

Amérique du Sud

26 notes de Samuel Pinheiro Guimaräes pour comprendre la bataille actuelle

Etats-Unis, Venezuela, Paraguay et médias mondiaux font parti des 26 notes du diplomate brasilien Samuel Pinheiro Guimaräes.
Depuis [le blog de Thierry Deronne](http://venezuelainfos.wordpress.com/2012/07/17/samuel-pinheiro-guimaraes-etats-unis-venezuela-paraguay-et-medias-mondiaux-26-notes-pour-comprendre-la-bataille-actuelle/) **Venezuela Infos**

Des livres à la place des bombes

Un rapport publié en mars 2011 par l’UNESCO dénonce que plus de vingt-huit millions d’enfants vivant dans des pays en conflit ne reçoivent pas d’éducation. Si les pays riches cédaient l’équivalent des dépenses de six jours de conflit pour le destiner à l’éducation, on pourrait atteindre l’objectif de l’Education pour Tous en 2015.

Procès historique contre l’épandage de pesticides

En Argentine, pour la première fois, deux agriculteurs et un pilote d’avion sont accusés de « pollution frauduleuse ». Ils risquent la prison pour avoir vaporisé du glyphosate et de l’endosulfan sur des cultures proches de zones urbaines. Les cas de malformations congénitales et de cancers se multiplient au sein des populations affectées.

Interview du président paraguayen Fernando Lugo

Après avoir été renversé par un « coup d’Etat parlementaire » le 22 juin, Fernando Lugo, ex-président du Paraguay, explique sa position. Cette interview audio a été faite par le réseau de radios latino-américaines ALER. Lugo y parle entre autres de sa destitution, de l’influence de son passé religieux et de sa possible nouvelle candidature.

Le mal-être du Chili et l’accès restreint aux protéines marines

*« Il est temps de protester, parce que si nous nous laissons faire par ceux qui nous gouvernent et que nous ne faisons rien pour contester, on peut dire que nous méritons ce que nous avons. »*, José Saramago – Prix Nobel.

Le mal-être du Chili fut alimenté par des décennies d’injustices menées conjointement par les élites économiques et politiques.

Un dictateur en prison

En Argentine, le dictateur Videla a été condamné à 50 ans de prison pour le vol de bébés. C’est-à-dire non pas pour les milliers de disparus et les autres atrocités commises, mais pour un délit particulier et grâce à la persévérance des Grands-Mères de la Place de Mai. Il est reconnu qu’il s’agissait d’une « pratique systématique » exercée par l’État dictatorial de l’époque.

Xstrata-Glencore : une fusion qui vaut « l’or du Pérou » et la discrétion suisse

Début mars 2012, les deux géants Xstrata et Glencore, dont le siège se trouve dans le canton de Zoug (Suisse), fusionnent pour 69 milliards d’euros. Xstrata est le très grand opérateur minier. Glencore est la société de négoce de matières premières. La fusion s’est faite par échange d’actions représentant, alors, 90 milliards de dollars, soit, 68,6 milliards d’euros.

D’anciens membres de la dictature militaire argentine condamnés pour vol de bébés de prisonniers politiques

*Trois figures de la dictature militaire argentine ont été condamnées pour avoir volé des bébés à des prisonniers politiques. Les ex-dictateurs Jorge Rafael Videla et Reynaldo Bignone, ainsi que l’ex-officier de marine Jorge Acosta ont été jugés coupables d’un plan systématique d’enlèvement de bébés aux dissidentes pour les remettre à des familles de militaires.*

L’économie verte est le nouveau colonialisme destiné à soumettre nos peuples

Discours d’Evo Morales Ayma, Président de Bolivie, lors de la séance plénière de la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable, Río + 20, Río de Janeiro, 21 juin 2012. Il considère que le souci de l’environnement témoigné par l’économie verte est le nouveau colonialisme qui domine les peuples du Sud et les gouvernements anti-capitalistes.

Les temps changent en Amérique latine

Les changements doivent se faire savoir. En ce siècle de télécommunication et de réseaux sociaux, l’information doit et peut circuler très vite et dans toutes les directions. Ainsi, les grandes plateformes de stockage virtuel (Google, Yahoo, AOL, Facebook) sont devenues les shériffs de leurs membres, oups, de leurs clients.

1 184 185 186 187 188 201