Lors du forum d’ouverture de la 60e édition de la conférence annuelle sur la sécurité à Munich, en Allemagne, le vendredi 16 février, le président colombien Gustavo Petro a délivré un message fort et a appelé à l’unité mondiale pour construire la justice sociale et « changer les relations de pouvoir ».

L’inégalité découle en grande partie des « structures antidémocratiques » héritées du passé colonial. Toutefois, au cours des 30 dernières années, un revirement s’est opéré grâce à la pacification et à la justice sociale », a-t-il déclaré, aux côtés du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de la première ministre de la Barbade, Mia Amor Mottley, et du président du Ghana, Nana Akufo Dadoey.

Dans son deuxième discours, M. Petro a rappelé la crise systémique que traverse non seulement la Colombie mais le monde entier et a proposé un pacte démocratique et multilatéral, « un pouvoir public qui doit être global, avec de nouvelles relations de pouvoir et qui réévalue la façon dont les décisions sont prises et l’ordre mondial est défini ».

Pour sa part, le Secrétaire général des Nations Unies a rappelé l’intolérance et les manifestations d’antisémitisme dans le monde et la nécessité de progresser dans le développement des énergies renouvelables. La ministre Mottley a demandé que l’ensemble du système mondial vise dans la même direction, tandis que le Président du Ghana a appelé à une réforme du système multilatéral.

 

Traduction de l’espagnol, Evelyn Tischer