L’Institut de recherche de l’Amazonie péruvienne a présenté des avancées scientifiques qui valorisent nos ressources naturelles et notre biodiversité.

Les champignons amazoniens à haute teneur en protéines offrent une alternative viable et durable à la viande, tout en contribuant aux économies locales et en tirant parti de notre biodiversité amazonienne.

C’est ce qu’a démontré l’Institut de recherche de l’Amazonie péruvienne (IIAP), qui a présenté d’importantes avancées dans la production de champignons comestibles à des représentants des trois niveaux de gouvernement.

L’objectif est également de proposer et d’encourager des techniques de production qui contribuent à la récupération des écosystèmes dégradés et au développement d’alternatives économiques durables.

Au cours de la visite du siège de l’IIAP Huanuco, les chercheurs ont expliqué comment, grâce à la science, les ressources fournies par la biodiversité amazonienne peuvent être exploitées.

Le ministre de l’environnement, le gouverneur de Huanuco et le président de la Communauté régionale d’Amazonie, Antonio Pulgar, ainsi que le maire provincial de Leoncio Prado, Marx Fuentes, ont assisté à la visite.

Résultats


(Crédit image: Photo par IIAP)

L’un des résultats porte sur la production de champignons comestibles, appelés callampas, qui sont cultivés dans les installations de l’IIAP dans des conditions de lumière et de température spécifiques et optimales.

Les scientifiques de l’IIAP utilisent également des déchets organiques solides pour produire des larves de mouches “soldado negra” (“soldat noir”) afin de nourrir d’autres animaux.

L’application de cette recherche a un impact sur la réactivation de l’économie locale des communautés qui les utilisent vivantes comme nourriture pour les poissons dans les élevages familiaux.

De cette manière, une forme ou un modèle d’économie circulaire est mis en place. Actuellement, ce projet pilote contribue à améliorer l’économie de 13 communautés de Loreto.

Des ensembles technologiques ont également été présentés pour la production en captivité des espèces liza, doncella et mota pintada, des poissons de grande valeur économique dans la région de l’Amazone.

Les autorités ont convenu de soutenir, à partir de leurs différentes positions, le développement scientifique de projets au bénéfice de la population et basés sur les ressources amazoniennes.

 

Traduit de l’espagnol par Evelyn Tischer

L’article original est accessible ici