Le ministre fédéral de l’Environnement du Canada, Steven Guilbeault, était de passage au Sommet du Climat de Montréal, pour annoncer trois initiatives de plantation d’arbres dans la région métropolitaine.

La première initiative vise à planter 200 000 arbres d’ici 2030 sur des terrains privés et institutionnels, grâce à des milliers de projets dans les cours d’écoles, les hôpitaux et les stationnements et terrains d’entreprises, partout où la population vit et travaille dans la région métropolitaine.

Le deuxième projet, réalisé avec la Ville de Montréal, prévoit la plantation de plus de 64 000 arbres sur deux ans dans les secteurs de la ville sujets aux canicules. L’objectif est de planter des arbres dans 19 quartiers pour rafraîchir de façon naturelle les milieux de vie et protéger les résidents les plus vulnérables.

Tandis que le troisième projet entrepris par le ministère de l’environnement a déjà permis la plantation de 11 000 arbres à Vaudreuil-Dorion en 2022.

Où sont les 2 milliards d’arbres promis par le gouvernement canadien et les 3,2 milliards de $ ?

Il y a deux semaines, un rapport du commissaire à l’environnement et au développement durable du Canada, Jerry V. DeMarco, avait critiqué le programme de plantation d’arbres du gouvernement fédéral. Le gouvernement canadien libéral avait d’abord promis la plantation de deux milliards d’arbres, dans le but précis de capter le carbone, lors de la campagne électorale fédérale de 2019 et avait ensuite octroyé un budget de 3,2 milliards de dollars un an plus tard pour y arriver (Source: La Presse).

Un audit des deux premières années de plantation indique qu’il semble que le gouvernement ne soit pas sur la bonne voie pour obtenir même 4 % des arbres promis dans le sol d’ici la fin de 2030. De plus, le gouvernement canadien n’a toujours pas signé d’accords de projets à long terme avec les provinces ou les territoires pour remplir ses promesses (Source: La Presse).

Mais selon le ministre Guilbeault, « l’objectif a toujours été de planter 2 milliards d’arbres d’ici 2030 [et] en 2020, il s’en est planté 30 millions et l’an passé 60 millions et on doit arriver à une vitesse de croisière de 300 millions par année », a-t-il ajouté lors du Sommet sur le climat (Source: La Presse).

Il reste à voir si le ministre va respecter l’engagement de 300 millions d’arbres par année au cours des six prochaines années.