Les graves allégations portées contre le député européen Alexis Georgoulis pour des faits de harcèlement et d’abus sexuels à l’encontre d’une jeune femme, prouvent une fois de plus que la violence de genre, qui trouve ses racines dans le patriarcat, est partout autour de nous, s’exprime dans toutes les catégories sociales et orientations politiques, et constitue une menace sérieuse pour toutes les femmes.

M. Georgoulis a été accusé d’avoir utilisé son pouvoir pour s’imposer à une jeune femme, ce qui est absolument répréhensible. À l’occasion de cet événement, nous réitérons notre position ferme de tolérance zéro à l’égard de la violence de genre et notre soutien au mouvement #MeToo sous toutes ses formes.

Nous condamnons les attitudes abusives à l’égard des femmes auxquelles conduit le patriarcat. Nous soutenons et protégeons les femmes qui osent dénoncer au mépris de la stigmatisation sociale et des attitudes de représailles, nous les écoutons et les croyons. Nous encourageons les femmes victimes (survivantes) à signaler les incidents de violence fondée sur le genre. Nous protégeons les plaignantes contre toute forme de victimisation.

Nous demandons que ces plaintes fassent l’objet d’une enquête rapide et que justice soit rendue, car dans ce cas également, le retard est avéré, la plainte datant de 2021-22.

Co-signé par les organisations :

Artivism Movement, Network of Women Writers Against Gender Violence and Femicide, « her voice » (Réseau des femmes écrivains contre la violence de genre et le féminicide), Hellenic Network of Women in Europe, Democratic Women’s Movement, Mother’s Wings Greece, Women’s Rights Group of Social Intervention West, Women’s Group of Ptolemaida, Women’s Initiative of Piraeus, Women’s Rights Association « TO MOB », HEN Greece