Si on entend beaucoup parler des manifestations pour préserver l’acquis des retraites en France, il existe d’autres cas de figures qui sont sont quasiment ignorés par les médias, comme les Français·es à l’étranger, les « expats ». Volontairement expatriés ou non, ils ont eux aussi droit à une retraite et ne savent pas forcément ce qui leur pend au bout du nez. Pour mieux comprendre, une série de webinaires a été lancée par le groupe Écologie & Solidarité à l’Assemblée des Français·es de l’Étranger, en partenariat avec les mouvements politiques de la NUPES à l’étranger et Français du Monde – ADFE.

De plus, à  l’initiative d’EELV Hors de France, plus d’une centaine d’élu·es et de représentant·es politiques ont signé une tribune. Les Françaises et Français de l’étranger ne doivent pas être les oublié·es de la réforme des retraites.

Dans un article paru sur le site D’Europe Écologie les Verts Hors de France, le parti fait savoir qu’il s’oppose à la double peine qui toucherait les Français·es vivant hors de l’Hexagone. Il y relève trois injustices flagrantes :

– La retraite des carrières françaises de moins de 25 ans n’est pas calculée à partir des meilleures années

– Les années de travail (et de cotisation) dont  le salaire annuel est trop faible ne provoquent pas une augmentation mais une baisse de la retraite pour les carrières de moins de 25 ans car elles ne seront pas retirées de la période de calcul et entraîne par conséquent une diminution du Revenu Annuel Moyen (RAM).

– Quand des périodes de travail à l’étranger ne sont pas validées par la CNAV, la retraite à taux plein sera reportée (de 62 à 67 ans) ou la retraite subira une décote de 25% pour un équivalent d’au moins 20 trimestres non validés.