Les pollutions de toute sorte reviennent dans les débats et font la une des médias ; quant à l’opinion publique, elle leur fait la part belle, mais quid de la pollution lumineuse ?

Pourtant elle existe bel et bien. La Voie lactée est difficilement reconnaissable en ville et les cieux clignotant d’astres de notre enfance ont fait place à un plafond de lampadaires éblouissant tout sur leur passage. Sans parler des enseignes lumineuses qui ajoutent à leur laideur incontournable l’aveuglement dont sont victimes les pollinisateurs (au même titre que les insecticides !) et… les écosystèmes marins ! Ceci jusqu’à 200 mètres de profondeur, comme le révèle l’infographie d’Agir pour l’environnement. Il semblerait que cette pollution (une de plus !) fasse moins l’objet de revendications, alors qu’elle est reconnue comme étant majeure. Pourtant, en France, les maires ne sont pas obligés d’éclairer leur commune, ce qui leur ferait faire de surcroît des économies.

« La pollution lumineuse a un impact très concret sur la biodiversité, le climat, notre santé et l’observation du ciel. » Le Jour de la Nuit

Devant ce fléau, nous ne sommes pas impuissants. 12 000 communes ont déjà fait le premier pas. Et l’initiative Le Jour de la Nuit, lancée par Agir pour l’environnement, vous prend par la main pour organiser votre « extinction des feux ». Outre l’infographie citée plus haut, ses ressources se composent d’une charte à laquelle vous devez adhérer pour être recensé sur sa carte, d’un mode d’emploi mis à votre disposition et aussi d’une équipe qui vous épaulera.

La prochaine édition, la quinzième déjà, aura lieu en octobre, ce qui vous laisse le temps de vous retourner et de mettre sur pied votre évènement nocturne, au profit de la biodiversité !

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