Il existe une multitude de théories du complot, et elles ont un point commun : elles renforcent les inquiétudes et les peurs et donnent un sentiment de totale impuissance. Un nombre non négligeable d’entre elles partent d’observations qui suscitent effectivement des inquiétudes légitimes, mais leur présentation est souvent partiale, mal ou pas du tout étayée par des sources fiables et, de surcroît, pleine de vieux clichés (« tous les riches sont mauvais », « tous les politiciens sont mauvais »). Cet article se penche sur le potentiel des théories du complot à produire l’effet inverse de ce que leurs messages semblent réellement véhiculer.

 

Comment les théories du complot ne servent qu’un seul maître

Neuvième partie de la série en 10 épisodes « La lutte pour la reconquête de notre planète Terre ».

Théories du complot contre pratiques conspirationnistes

En juillet 2021, The Guardian a publié un article d’opinion d’Edward Snowden dans lequel il met en garde contre la différence cruciale entre les théories du complot et les pratiques conspirationnistes (pratiques du complot). Il souligne que « les plus grandes conspirations sont ouvertes et notoires – pas des théories, mais des pratiques qui s’expriment dans les lois et la politique, dans la technologie et la finance ». (1)

Ces pratiques conspirationnistes, telles que le greenwashing (affirmation d’une compagnie qu’elle respecte l’environnement alors qu’elle ne le fait pas vraiment, NdT), la manipulation des élections, l’industrie de la dette ou la mise en place d’un système mondial de surveillance de masse (auquel Snowden a participé et qui a fait de lui un lanceur d’alerte) ne sont généralement pas passées sous silence et sont traitées avec empressement par les médias. Il est également intéressant de noter qu’elles sont presque toujours éclipsées par des théories du complot qui diffusent des récits dont il est prouvé qu’ils sont faux.

Snowden conclut que les théories du complot sont attrayantes pour de nombreuses personnes parce qu’elles les aident à faire face à une réalité trop difficile à gérer : « Nous parlons de théories du complot pour éviter de parler de pratiques conspirationnistes qui sont souvent trop décourageantes, trop menaçantes, trop totales ». Et ce n’est pas péjoratif par rapport à « beaucoup de gens », car des gouvernements entiers choisissent la même technique pour éviter des problèmes accablants en se concentrant sur des problèmes mineurs, en détournant l’attention des questions brûlantes ou en trouvant des boucs émissaires.

La question est la suivante : certains acteurs, notamment l’industrie des combustibles fossiles et l’économie extractive, tirent-ils profit de la diffusion de théories du complot ? La consommation de telles rumeurs et le sentiment de peur, d’impuissance et de confusion qui en résulte empêchent-ils les gens de chercher des moyens créatifs et d’agir pour lutter contre l’injustice sociale et l’effondrement écologique ?

J’ai déjà examiné ailleurs le rôle joué par Big Oil dans l’orchestration des mouvements anti-élites (partie 7) et la manière dont les think tanks (instituts de recherche ou groupes de réflexion) de l’extrême droite produisent et diffusent en masse des théories du complot au profit de leurs bailleurs de fonds fossiles milliardaires (partie 8).

Le fait est que la société industrielle axée sur la consommation a entre-temps repoussé les limites de la capacité de tolérance de la Terre jusqu’à ses limites. La soif d’énergie et de « ressources » du mode de vie européen nécessite deux planètes pour continuer ainsi, alors qu’il n’y en a qu’une. Une croissance infinie n’est pas possible sur une planète finie. Nous, toute l’humanité, devons le comprendre et agir ensemble. C’est ce que les écologistes et les humanistes appellent un « changement systémique » urgent et nécessaire.

Mais de nombreux acteurs majeurs – également appelés les 1 % ou les 0,01 % – continuent de profiter de la trajectoire autodestructrice actuelle de l’humanité et s’opposent donc obstinément à un changement systémique. C’est à leur avantage lorsque des incidents, des tendances, des nouvelles fabriquées ou des théories du complot divisent les gens et les détournent de leur véritable mission – notamment celle d’unir l’humanité et de la mettre en harmonie avec la nature. Il est même utile aux 0,01% qu’une théorie du complot les attaque directement – surtout si les affirmations sont particulièrement stupides et exagérées. Toute forme de division, d’intolérance, de haine ou de confusion dans le public empêche la société de procéder à des changements systémiques et continue de garantir des marges bénéficiaires gigantesques.

Les théories du complot sur un gouvernement mondial secret, qui serait en train de se mettre en place ou serait déjà en place, et qui voudrait priver tous les êtres humains de leurs droits et de leur pouvoir, les réduire en esclavage ou les remplacer par des robots, existent depuis des décennies avec des variations toujours plus grandes. Mais avec le début des lockdowns de Corona en 2020, leur diffusion a explosé. Les histoires elles-mêmes sont anciennes, seul le casting a changé : actuellement, le trône de Lord Voldemort est occupé de manière éminente par Bill Gates et Klaus Schwab.

Mais pourquoi le milliardaire le plus connu du monde, Bill Gates, et Klaus Schwab et son Forum économique mondial (en anglais World Economic Forum, WEF) devraient-ils représenter l’épicentre de tout le « mal » ? Je ne suis pas en mesure de garantir qu’ils n’ont aucun plan maléfique en tête, mais la plupart des théories du complot actuelles sont tellement mal informées, pleines de conclusions hâtives et prévisibles, et ignorantes de l’histoire et des faits. Mais en alimentant la peur et la division, les théories du complot fonctionnent souvent en faveur de ceux qu’elles accusent (en apparence) – on se souvient des stratégies de diversion et de détournement de l’industrie des combustibles fossiles (voir la deuxième partie).

 

Développement derrière des portes fermées (jeu de mots : gated development)

Selon les rumeurs, Bill Gates est un partisan secret de l’eugénisme et a donc l’intention, à l’aide des vaccins génétiques qu’il cofinance et en collaboration avec le WEF, d’exterminer la majeure partie de l’humanité afin que les élites supérieures (les riches) puissent avoir la planète pour elles seules. Pouvons-nous nous arrêter un instant et nous demander quel plaisir il y aurait au sommet de la pyramide sociale si toute la construction avait disparu ? Et pourquoi commettre un génocide dans le monde occidental alors que la Russie et la Chine n’utilisent même pas les mêmes substances génétiquement modifiées et que l’Afrique ne peut pas se les offrir ? Alors que le bloc économique occidental se réduirait à quelques centaines de capitalistes dans leurs bunkers d’ivoire, la Russie et la Chine resteraient fortes et se verraient offrir une domination définitive sur l’hypercapitalisme occidental. Vraiment ?

Le fait que la Fondation Bill & Melinda Gates soit devenue le plus grand donateur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est une autre affaire qui suscite la méfiance mondiale – et à juste titre. Il est vrai qu’en tant qu’agence spécialisée de l’ONU, l’OMS n’aurait jamais dû se retrouver dans une telle situation de dépendance. Mais devons-nous pour autant perdre toute confiance dans l’ONU dans son ensemble ? L’ONU – que les rumeurs décrivent également comme le refuge du « mal » (voir partie 8) – est une structure gigantesque, et il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Beaucoup de gens confondent également l’Organisation mondiale du commerce (OMC) avec l’ONU, mais l’OMC ne fait pas du tout partie du système des Nations unies. (Et son siège social, comme celui de l’OMS en difficulté, se trouve à Genève, alors que l’ONU est basée à New York).

Et puis il y a eu l’« événement 201 ». Oui, à l’automne 2019, c’est-à-dire juste avant que Covid-19 n’apparaisse sur la scène mondiale, une réunion organisée par la Fondation Gates, le WEF et le Johns Hopkins Center for Health Security (Centre pour la sécurité de la santé) s’est concentrée, avec une étrange assurance, sur la question de savoir comment l’économie mondiale se porterait en cas de pandémie mondiale de coronavirus. Il ne s’agissait pourtant guère d’une conspiration secrète à dévoiler ; la documentation complète est librement accessible sur le site web de l’organisateur. (2) Ce n’était pas non plus la première manifestation de ce type.

C’est un fait que « l’empoisonnement croissant de la Terre […] augmente également la probabilité de pandémies ». (3) La contamination globale de l’écosphère prélève également un lourd tribut sur la santé des êtres humains : Un décès sur six dans le monde est désormais attribué à une contamination naturelle (4) et le système immunitaire de tous les êtres humains (ainsi que de tous les autres organismes) est soumis à un stress important. Il est donc légitime que différentes organisations de santé s’inquiètent de l’avenir de l’humanité.

Et bien sûr, le monde des affaires veut aussi être préparé (mais l’édition 201 a sans vergogne donné la priorité aux aspects financiers sur toute considération médicale). Mais d’une manière générale, il n’y a rien de mal à se préparer aux urgences et aux crises. Chaque pays organise à plusieurs reprises différents exercices de crise. Accusez-vous votre corps de pompiers local d’incendie criminel simplement parce que les pompiers étaient mystérieusement préparés lors de l’intervention ?

Au moins, la Bill & Melinda Gates Foundation déclare ouvertement ses dons. (5) C’est tout le contraire du réseau d’extrême droite sophistiqué des frères Koch (voir partie 6 et partie 7) et de leur labyrinthe d’argent noir (N.d.T.: fonds collectés dans le but d’influencer les élections). Le monde serait effectivement aidé si les amateurs de conspiration consacraient leur énergie à rechercher où la dé-démocratisation de notre monde hyper-globalisé est réellement planifiée. Comparé aux frères Koch, Gates ressemble plutôt au sunny boy que l’on met en scène pour détourner l’attention des véritables confréries obscures.

Mais Bill Gates n’est pas non plus un rayon de soleil. Il est la force motrice derrière « One Agriculture » (Une agriculture) (Gates Ag One), (6) un méga-projet visant à rendre des millions de petits agriculteurs d’Asie du Sud-Est et d’Afrique dépendants d’une agriculture basée sur les combustibles fossiles et sur les semences brevetées (coûteuses) et les produits pétrochimiques de Monsanto et d’autres géants de la pétrochimie. Bien que sa « révolution verte » ait déjà échoué de manière catastrophique en Inde (7) et en Afrique (8), Bill Gates poursuit imperturbablement cette voie du « nouvel impérialisme agricole », comme l’appelle l’activiste Vandana Shiva. (Shiva 2018)

L’initiative One Agriculture de Gates ignore les résultats des recherches de toutes les organisations de l’ONU et d’autres études, mais il a investi massivement dans la biopiraterie de Monsanto et d’autres. (9) Il appelle « innovation » le fait de voler des semences aux agriculteurs locaux, de les breveter et de les revendre aux agriculteurs. En outre, la cartographie mondialisée du génome nécessite des logiciels, et c’est là que Microsoft entre en jeu. Et tout comme le brevetage des semences criminalise les agriculteurs en déclarant illégale la collecte de semences, un autre pas est franchi dans l’ère de la numérisation : la suppression progressive (démonétisation) de l’argent liquide aidera les milliardaires de la droite libertaire (le 1 %) à détruire les économies locales et à appauvrir davantage les gens. La démonétisation est également un autre programme soutenu par Bill Gates. (10)

AG One est basé sur un projet Gates plus ancien, « One Agriculture One Science » (Une agriculture Une science), ce qui signifie en substance qu’« une recherche et un savoir » doivent être imposés à tous. Vandana Shiva fait remarquer que cela constitue une attaque impérialiste contre la diversité biologique, intellectuelle et économique. AG one saperait davantage les bases écologiques de l’agriculture et laisserait la sécurité alimentaire mondiale à la merci des grandes entreprises et des marchés « libres » mondialisés (un système qui, comme l’a montré la guerre en Ukraine, ne fonctionne plus du tout). Il s’agit d’un agenda visant à voler les semences du monde, à saper la biodiversité et les lois internationales et à imposer une surveillance de masse.

Bill Gates finance également le nouveau « système éducatif plus intelligent » (télé-enseignement, suppression des salles de classe et de l’interaction sociale pour les enfants). (11) Et « Big History » (Grande Histoire), où une certaine vision (capitaliste) du monde doit être enseignée aux enfants. (12) « Une seule science » pour uniformiser tous les sujets.

Gates n’est cependant pas le premier à prêcher une vision singulière, quasiment « monothéiste » de la réalité. Depuis René Descartes et le  Siècle des Lumières, la science occidentale est alourdie par ce genre d’arrogance. Mais, comme le résume Vandana Shiva, Bill Gates est la première personne de l’histoire à pouvoir dépenser des milliards de dollars pour imposer ses vues au reste de l’humanité. Il ne fait aucun doute que, pour un seul homme, Gates a une influence disproportionnée sur les politiques économiques, agricoles et de santé dans le monde entier (13) et qu’il joue un énorme « rôle dans la destruction de l’auto-organisation dans la nature et la société, afin de construire des monopoles par la domination, la conquête, l’invasion et la dictature grâce aux outils qu’il possède et… contrôle ». (Shiva, p. 83)

Et comme presque tout revient toujours au Big Oil, les doigts de la Fondation Bill & Melinda Gates sont eux aussi profondément enfoncés dans l’or noir : la Fondation Gates a investi au moins 1,4 milliard de dollars dans les plus grandes entreprises fossiles du monde (elle a toutefois commencé à se séparer des combustibles fossiles ces dernières années). (14) Comment cela s’accorde-t-il avec une organisation caritative qui investit tellement dans la santé, avec ses énormes participations dans l’Organisation mondiale de la santé et dans des géants pharmaceutiques comme Pfizer, alors que les émissions des combustibles fossiles sont la principale cause de la pollution atmosphérique et des maladies respiratoires (entre autres) ?

 

Pfizer et Big Oil

Les milliardaires comme Bill Gates ne sont pas les seuls à investir dans les combustibles fossiles et dans la santé. De grands groupes pharmaceutiques comme GlaxoSmithKline, Merck, Johnson & Johnson et Pfizer se retrouvent également souvent sur les listes de donateurs des groupes de réflexion du réseau médiatique d’extrême droite qui nient la crise climatique. En particulier Pfizer, qui est particulièrement loyal envers le Ground Zero des négationnistes du climat, le Heartland Institute (voir partie 7). Pourquoi au monde une entreprise pharmaceutique qui se consacre à la santé publique devrait-elle investir énormément dans les combustibles fossiles et le déni de la destruction du climat ? (15)

On estime que la pollution de l’air provoque 8,8 millions de décès chaque année dans le monde. (Le tabagisme provoque 7 millions de décès prématurés supplémentaires par an.) (16) La moitié de ces 8 millions de morts est due à une ventilation insuffisante lors du chauffage et de la cuisson à l’intérieur, mais l’autre moitié est due aux effets des émissions fossiles des transports et de l’industrie.

En d’autres termes, le nombre de décès dus à la seule pollution atmosphérique fossile est plus de deux fois supérieur au chiffre officiel de l’OMS concernant les personnes décédées en 2020 à cause du Covid-19 – et ce, chaque année. (17) Au niveau mondial, la pollution de l’air provoque 120 décès supplémentaires pour 100.000 personnes par an, avec un taux de mortalité encore plus élevé dans certaines régions d’Europe, allant jusqu’à 200 pour 100.000 (comparez cela avec les chiffres d’incidence de Corona).

Les émissions des combustibles fossiles ne produisent pas seulement du CO2, mais aussi des particules fines et des toxines qui pénètrent dans les voies respiratoires et provoquent de graves problèmes respiratoires. (18) Il se trouve que Pfizer fabrique des médicaments pour le traitement des maladies respiratoires. Ils se vendent très bien tant que l’inaction face à la crise climatique – et donc aussi la pollution atmosphérique constamment élevée – maintient Big Oil en vie. Il n’est donc pas étonnant que le Heartland Institute (comme d’autres groupes de réflexion d’extrême droite) se batte également contre les interdictions de fumer. Et il se trouve que Pfizer fabrique également des médicaments utilisés contre la dépendance au tabac/à la nicotine.

Big Tobacco (les grandes industries du tabac), Big Oil et  Big Pharma (les grandes industries pharmaceutiques) forment un triangle. Big Tobacco et Big Oil, par exemple, utilisent même en partie les mêmes avocats. (19) Peut-être que les groupes pharmaceutiques semblaient être à la traîne dans le passé, mais Covid-19 a changé cela. En 2021, Pfizer a réalisé un chiffre d’affaires de près de 37 milliards de dollars (27 milliards de livres) avec son vaccin Covid-19. (20) C’est plus que les bénéfices de BP (12,8 milliards de dollars = 9,4 milliards de livres) et de Shell (19,3 milliards de dollars) réunis. (21) Si l’on ajoute à cela les 10,3 milliards d’euros de bénéfices avant impôts (pour les trois premiers trimestres de 2021) de BioNTech, le partenaire allemand de Pfizer, nous sommes dans les régions de bénéfices élevés d’Exxon, le plus grand géant fossile du monde. (22)

Certes, cette dernière comparaison ne tient pas compte du fait que les chiffres de Pfizer sont des chiffres d’affaires et non des bénéfices. Mais comme tout le monde le sait désormais, la marge bénéficiaire de Pfizer est astronomique. La fabrication d’une seringue de Covid-19 ne coûte que 76 pences à Pfizer, mais malgré la clause de confidentialité (23) dans les contrats de Pfizer avec les gouvernements, il a été révélé que le produit a été vendu au gouvernement britannique pour 22 livres par dose. On estime que Pfizer a facturé au système national de santé du Royaume-Uni (NHS) 2,8 milliards de livres de plus que les coûts de production. Rien de moins qu’un ancien directeur des Centers for Disease Control and Prevention (centres pour le contrôle et la prévention des maladies) américains a accusé l’entreprise de « profit de guerre ». D’autres ont accusé Pfizer d’« apartheid vaccinal » parce que l’entreprise refuse de partager sa formule brevetée avec les pays pauvres pour des prix moins exorbitants. Nous aurions dû être prévenus : En 2009 déjà, Pfizer avait été pris en flagrant délit de fraude médicamenteuse de grande envergure, pour laquelle l’entreprise avait reçu l’amende la plus élevée de l’histoire des États-Unis. (24)

 

Mais comment Klaus Schwab et le Forum économique mondial sont-ils parvenus à se hisser au sommet des théories du complot ? Vous en saurez plus dans la dixième partie, mon dernier chapitre sur les stratégies de tromperie du 1 %, et la seule issue qui nous reste.

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Titres de la série « La lutte pour la reconquête de notre planète Terre » (10 parties) :

Voir les articles publiés ICI

Partie 1 : Les stratégies stupéfiantes de l’industrie des combustibles fossiles (1 de 2)

Partie 2 : Les stratégies stupéfiantes de l’industrie des combustibles fossiles (2 de 2)

Partie 3 : Le dangereux leurre du « zéro net d’ici 2050 ».

Partie 4 : Pétrole sale : il ne s’agit pas seulement de carbone, bon sang !

Partie 5 : Les géants du fossile, le libre-échange et la guerre

Partie 6 : comment le réseau d’extrême droite (et pas seulement lui) domine le débat sur le climat.

Partie 7 : L’ampleur choquante du réseau d’influence d’extrême droite

Partie 8 : Crise climatique, Corona et théories du complot

Partie 9 : Comment les théories du complot ne servent qu’un seul maître

Partie 10 : Le « Great Reset » (la grande réforme) et le totalitarisme contre la véritable révolution verte

 

Sources

Vandana Shiva & Kartikey Shiva 2018, Oneness vs. the 1% : Shattering Illusions, Seeding Freedom. Women Unlimited, New Delhi 2018. (unité vs les 1%: briser les illusions, semer la liberté)

Deutsch: Eine Erde für alle! – Einssein versus das 1%: Aufstehen gegen die Monokultur von Wirtschaft und Weltsicht. Neue Erde, Saarbrücken, 2021. (Une terre pour tous ! – L’unité contre les 1%: Se lever contre la monoculture de l’économie et la vision du monde)

 

Notes

1 https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/jul/01/edward-snowdon-conspiracy-theories-belief-powerlessness

2 https://www.centerforhealthsecurity.org/event201/

3 https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fcosc.2020.615419/full

4 https://gahp.net

5 https://www.gatesfoundation.org/about/financials/annual-reports

6 https://docs.gatesfoundation.org/Documents/GatesAgOne_OverviewandFAQ.pdf

7 http://www.navdanya.org/site/attachments/article/703/Ag-One-17thfeb.pdf

8 https://afsafrica.org/a-sting-in-the-agra-tale-independent-expert-evaluations-confirm-that-the-alliance-for-a-green-revolution-has-failed/

9 https://www.independentsciencenews.org/news/gates-foundation-grants-additional-6-4million-to-cornells-controversial-alliance-for-science/

10 https://timesofindia.indiatimes.com/Note-ban-bold-willkill-shadow-economy-Bill-Gates/articleshow/55468005.cms

11 https://www.theguardian.com/news/2020/may/13/naomi-klein-how-big-tech-plans-to-profit-from-coronavirus-pandemic

12 http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/sep/10/big-history-bill-gates-uk-state-schools-education

13 https://www.globaljustice.org.uk/resource/gated-development-gates-foundation-always-force-good/

14 https://www.theguardian.com/environment/2015/mar/19/gates-foundation-has-14bn-in-fossil-fuels-investments-guardian-analysis

15 https://www.desmog.com/2012/06/15/why-pfizer-still-aligning-itself-heartland-institute-public-health-record/

16 https://www.reuters.com/article/us-global-pollution-health-idUSKBN1QT185

17 https://www.who.int/data/stories/the-true-death-toll-of-covid-19-estimating-global-excess-mortality

18 https://www.theguardian.com/science/2022/sep/10/cancer-breakthrough-is-a-wake-up-call-on-danger-of-air-pollution

19 https://en.wikipedia.org/wiki/Big_Tobacco

20 https://www.theguardian.com/commentisfree/2022/feb/08/big-pharma-global-vaccine-rollout-covid-pfizer

21 https://www.theguardian.com/business/2022/feb/11/more-cash-than-we-know-what-to-do-with-oil-and-gas-companies-report-bumper-profits

22 https://www.theguardian.com/world/2021/dec/27/pfizer-biontech-tax-windfall-brings-mainz-an-early-christmas-present

23 https://www.theguardian.com/uk-news/2021/dec/05/wall-of-secrecy-in-pfizer-contracts-as-company-accused-of-profiteering

24 https://www.theguardian.com/business/2009/sep/02/pfizer-drugs-us-criminal-fine

 

Fred Hageneder est l’auteur du livre Nur die eine Erde – Globaler Zusammenbruch oder globale Heilung – unsere Wahl (« Il n’y a qu’une Terre – Effondrement mondial ou guérison mondiale – c’est à nous de choisir »). https://www.johnhuntpublishing.com/moon-books/our-books/earth-spirit-healthy-planet

 

Traduction de l’allemand, Evelyn Tischer