Dans le cadre de la Journée mondiale de la Paix le 21 septembre et de la Journée mondiale de la Non-Violence le 2 octobre, le groupe de journalistes et d’éditeurs francophones de Pressenza offre gratuitement une formation sur le journalisme non-violent.

Depuis 15 ans, Pressenza développe un style de journalisme non-violent poussé par l’urgence de mettre un autre type d’information sur la place publique : une information qui contribue au bien-être de la société, au dépassement de la violence dans la résolution des conflits et de l’humanisation des individus, des collectivités et des nations. Un journalisme qui propose de présenter l’expérience quotidienne des groupes et des individus dans le dépassement de toutes les formes de discriminations qui souvent ne sont pas rapportées dans les médias grand public.

Le journalisme non-violent est une méthodologie d’humanisation des collectivités qui peut être appliquée à toute forme de communication, que ce soit avec les reportages, les interviews, les articles d’opinion, les reportages photo, les communiqués de presse ou encore les médias sociaux.

En tant que collectif mondial de journalistes volontaires et non-violents, Pressenza est ravi d’offrir aux étudiants et praticiens de la communication et du journalisme une formation pratique et professionnelle de 6 mois au cours de laquelle des éditeurs expérimentés du Québec, de la France et de la Belgique partageront leurs expériences et techniques de communication dans une série d’ateliers de groupe et de mentorat personnalisé.

Le cours débutera en fin janvier 2023 et se poursuivra jusqu’en juillet 2023. Il est offert gratuitement à toute personne pouvant s’engager sur un minimum de temps recommandé de 4.5 heures par semaine. Les cours seront offerts en format virtuel, afin d’inclure une diversité de participantes et participants  francophones provenant du Québec, de l’Afrique et de l’Europe. Pendant cette période, les travaux des participants au cours seront publiés avec leur propre signature, leur permettant de se constituer un portfolio de leurs publications. À la fin des cours, Pressenza rédigera une lettre de recommandation à tout futur employeur. Les meilleures productions journalistiques seront sélectionnées par nos équipes des traducteurs et traduites dans plusieurs langues, en plus du français, dans lesquelles Pressenza publie actuellement.

En tant que réseau de bénévoles et volontaires non rémunérés, Pressenza propose ce cours gratuitement dans l’espoir que les participants se sentiront membres d’une grande famille de communicateurs non-violents avec lesquels ils aimeraient contribuer de temps à autre à des productions médiatiques, quels que soient leur parcours et carrière. 

Pour participer au cours, veuillez cliquer sur le lien pour vous inscrire

À propos de la formation du  journalisme non-violent

S’inspirant du courant de pensée de l’humanisme universaliste développé par le penseur et écrivain argentin Silo, et faisant écho et s’appuyant sur le travail du journalisme de paix développé au fil des décennies par des personnalités comme le sociologue norvégien Johan Galtung, parmi tant d’autres, le journalisme non-violent est une manière de pratiquer l’art de la communication qui critique et dénonce les facteurs et les événements qui génèrent de la douleur et de la souffrance chez les êtres humains, tout en offrant la possibilité d’inclure dans les productions journalistiques des éléments qui ouvrent la voie vers un futur non-violent pour l’humanité.

Les différents principes du journalisme non-violent seront présentés durant les cours de formation : l’information comme bien social et la communication comme droit humain, le développement permanent de la connaissance, la base sociale comme source d’information, l’action au-delà de l’information, le point de vue toujours présent, l’intentionnalité humaine comme moteur de l’action, la responsabilité versus la culpabilité, la diversité comme richesse, les nouvelles sensibilités dans le monde actuel, l’inacceptabilité de la violence sous toutes ses formes, la dénonciation de l’oppression systémique, la priorité de la résolution non-violente des conflits, le traitement des conflits à partir d’une éthique non-violente et la réconciliation.