Le 3 août, tandis que se déroulaient les premières séances de la 10e Conférence de contrôle des parties au Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), quelques organisations de la société civile américaine se sont regroupées pour un sit-in devant le siège des Nations unies.

Le sit-in a pris fin après l’arrestation de certains manifestants. Tandis que de l’autre côté de la rue, des diplomates se réunissaient pour discuter de l’avenir des armes nucléaires, les militants réclamaient sans équivoque un avenir dont les armes nucléaires seraient bannies.

Leurs actions montrent clairement que la menace d’une guerre nucléaire est aujourd’hui plus élevée qu’elle ne l’a jamais été dans l’histoire et que les citoyens américains sont frustrés par la lenteur du désarmement nucléaire et, en particulier, par l’opposition de leur gouvernement au traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Ces manifestants savent que ce traité est un phare pour un monde sans armes nucléaires. En demandant le 3 août à leur gouvernement de se placer du bon côté de l’histoire, ils ont courageusement mis leur propre sécurité en jeu, dans l’espoir de préserver celle des générations futures.

Bulletin et photos de Seth Shelden, chargé de liaison entre les Nations unies et la Campagne internationale pour la suppression des armes nucléaires (ICAN).