Mexico, 3 mai 2022.   Alors que nous nous dirigions vers un atelier organisé par le groupe de Libération du Polisario pour la libération du peuple sahraoui, au Palacio de Minera, nous constatons que l’atelier initialement prévu a été déplacé en après-midi. Toutefois, nous apercevons du coin de l’œil un kiosque qui est en train de s’installer dans lequel le drapeau de la République arabe sahraouie démocratique nous captive instantanément.

Rhita Harim et Orville Pletschette

Nous avons donc décidé d’aller rencontrer directement celui qui s’est avéré être El Mami Amar Salem, activiste sahraoui des droits de l’homme, qui en quelques minutes, nous a directement mis à l’aise et nous a expliqué les revendications de son peuple. En alternant l’espagnol et l’arabe, nous avons été ébahis par l’exposition de photos de victimes sahraoui de torture et de brutalité de l’État marocain. Mais aussi, par l’humanisme fraternel qui nous a été présenté pour rechercher une résolution dans ce conflit, en insistant bien sur l’idée que les sahraoui n’avaient aucune animosité contre leurs “frères et soeurs marocain.es”, uniquement contre le régime monarchique qui est au pouvoir. 

Ilustration Lea Ferrandi

Nous nous sommes par la suite dirigé vers la plaza Santo Domingo dans laquelle nous avons rencontré plusieurs artisans et agriculteurs locaux. Au fond se trouvait la tente palestinienne, dans laquelle nous avons rencontré une militante palestinienne de l’association Addammer, en appui aux prisonniers politiques et aux droits humains en Palestine. Elle nous a expliqué les souffrances de son peuple face au régime d’apartheid d’Israël, et du besoin de soutenir toutes les formes de résistance, notamment la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions). 

Photo Ritha Harim

Enfin, encore plus tard à la plaza Santo Domingo, ce sont des militant.es et professeur.es zapatistes que nous avons croisé.es, autour d’une table commune, où nous avons tout simplement échangé d’où nous venions, quelles étaient nos origines et combats respectifs, et qu’est ce qui nous réunissait ici ensemble au FSM.

Photo Orville Pletschette

Comme quoi…. les rencontres informelles au FSM sont probablement les plus enrichissantes !