Mexico, 2 mai 2022

Janyck Beaulieu, membre du Collectif international de la jeunesse francophone au FSM 2022

Cet atelier de discussion organisé par le International Transfeminist Front (FITFEM) a rassemblé une vingtaine de personnes, principalement des femmes trans mexicaines âgées de plus de 50 ans. Il était animé par 3 femmes trans mexicaines qui militent pour la reconnaissance des droits des personnes trans au Mexique depuis plus de 40 ans. 

Elles ont notamment souligné, d’une part, que le Mexique est le 2e pays au monde comptant le plus grand nombre de femmes trans assassinées et, d’autre part, le fait qu’en Amérique Latine l’espérance de vie des femmes trans est d’en moyenne 35 ans comparativement à 75 ans pour les femmes cisgenres. Elles ont par ailleurs insisté sur le fait qu’une des sources importantes de violence à l’égard de ce groupe provient de la police. 

Elles revendiquent le droit de vivre et d’être, et que ce droit soit inséré dans la constitution du pays et reconnu comme un droit humain fondamental. Cela permettrait de soustraire cet enjeu aux aléas politiques et au bon vouloir des gouvernements.