Alors qu’il filmait dans l’intérêt général un énième camion déversant des déchets entre Montpellier et Sète, le solide écologue a été lâchement frappé par derrière.

Ce département est particulièrement touché en France depuis plus de 20 ans par les décharges sauvages et le mitage, un fléau inextricable pour les autorités.

Atteint de 6 fractures à la face et deux au tibia, frappé à terre à coups de pieds, il a été laissé pour mort. Il vient de subir deux opérations chirurgicales. Christian Puech avait déposé le 14 juillet 2020 une plainte pour « menaces de mort » et son association « Témoins au bout du monde » avait déposé dernièrement une plainte pour atteinte à l’environnement.

Après avoir parcouru sans trop de dégâts tant de contrées hostiles de la planète, c’est chez lui dans le Midi, en France, que Christian Puech a été agressé !

Ayant noué des liens indestructibles avec de nombreux peuples autochtones, en Amérique Latine et en Amazonie, avec certains desquels il a vécu un temps, il avait lancé en pleine pandémie sur la plateforme Leetchi deux appels à dons soutenus par des écrits d’Edgar Morin afin envoyer des masques et des graines aux 50.000 Guaranis Kaiowa du Mato Grosso do Sol au Brésil.

En 2019 il avait été accrédité avec son association par les Nations-Unies à Genève pour la 12ème session des Droits des Peuples Autochtones. Défenseur de la vie, du vivant, de la liberté et de la vérité, il était devenu avant les élections municipales 2020 une caution en matière de transition écologique et de respect des droits des peuples autochtones. Christian Puech publiera en octobre un important ouvrage ethno photographique sur le monde d’avant, enrichi d’une esquisse sur le monde d’après.

Il est aussi l’auteur d’un original projet à l’international, à la fois écologique, culturel, économique, social et humanitaire : « L’Ambassade pour l’Amazonie et ses peuples » dont nous avons fait état il y a quelques mois, mais actuellement en stand-by à Montpellier pour manque d’ouverture d’esprit de certains politiques.

A la suite de cette agression relayée par les journaux, chaînes de radio et de télévision, voici l’article paru à Montpellier dans l’hebdomadaire sans concession L’Agglo-Rieuse du 2 juin 2021 : « Le maire et le deuxième adjoint Manu Reynaud ont envoyé leurs condoléances à Christian Puech, sauvagement agressé pour avoir voulu sauvegarder la garrigue polluée par des dépôts criminels. Ces élus célébraient le déconfinement en sirotant avec le sourire à la terrasse d’un café de la place de la Comédie. Ils ont fait l’effort d’un tweet pour s’associer à l’indignation générale tout en l’exploitant. Mais ils ont oublié la promesse qu’ils avaient faite à cet écologiste qui n’est ni encarté ni salarié comme eux, mais un écologiste de terrain. Celle-ci consistait à en faire la porte-parole de la ville dans la lutte contre la déforestation de l’Amazonie et la protection de ses occupants naturels, à savoir les tribus indiennes. Les citoyens attendent une réponse… et ne comprennent pas leur silence coupable et leurs tergiversations hypocrites ».

Pressenza souhaite à Christian Puech un prompt rétablissement.