C’est le 25 juillet 1992 (il y a 28 ans) que cette date a été reconnue par l’ONU comme la Journée de la femme noire latine et des Caraïbes ; au Brésil, en 2014, la loi n° 12.987/2014 a été reconnue ce même jour, comme la Journée de Teresa de Benguela et de la femme noire.

Tereza de Benguela était un chef quilombola qui a vécu dans l’état actuel du Mato Grosso au XVIIIe siècle et a dirigé le Quilombo do Piolho ou Quariterêre, entre le fleuve Guaporé et la ville actuelle de Cuiabá.

À cette date, nous rappelons le cadre international de la lutte de résistance et de la ré-existence des femmes noires, qui n’est pas seulement un jour de célébration mais aussi de renforcement des organisations, des luttes, des entités, des mouvements, centrés sur les femmes noires. Aujourd’hui, c’est une journée pour renforcer les liens en apportant une plus grande visibilité aux actions de ces organisations et en faisant pression sur la puissance publique. Elle devient une journée de réflexion sur le racisme, les oppressions de genre, de classe, d’orientation sexuelle et les grands défis et avancées auxquels sont confrontées les femmes noires de nos jours.

En se rappelant toujours : « Je suis une femme noire, une Brésilienne, une femme de lutte, une femme de foi » !

« Nos pas viennent de loin » ! Nous sommes toujours en marche !

Ana Beatriz(Bia)
Master en éducation, coordinatrice de l’ONG Coisa de Mulher/ Casa das Pretas (Chose des femmes/Maison noire)
Féministe noire, fait partie de l’Association des femmes noires Aqualtune et du Forum d’État des femmes noires