acTVism Munich fournit des informations quotidiennes sur les développements de l’affaire Julian Assange et travaille avec la journaliste indépendante Taylor Hudak pour produire des reportages vidéo quotidiens sur le sujet.

VIDÉO : 3e jour des audiences du tribunal

Pour voir la vidéo ( 2′ 18′′ ) avec les sous titres en français : 1. Cliquez sur l’icône Sous-titres (rectangle blanc en bas a droite de la fenêtre du lecteur vidéo).   2. Cliquez sur l’icône Paramètres (roue dentée en bas à droite), puis cliquez successivement sur Sous-titres, puis sur Traduire automatiquement.    3. Dans la fenêtre qui s’ouvre, faites défiler la liste des langues et cliquer sur Français.

Transcription de la vidéo Jour 3 :

Bonjour tout le monde, je m’appelle Taylor Hudak et je suis devant la prison de Belmarsh. Aujourd’hui (26/02), c’est le troisième jour du procès d’extradition de Julian Assange.

Nous avons appris qu’à l’intérieur de la salle d’audience, la défense soutient, preuves à l’appui, que cette affaire est politique et que sous le traité d’extradition américano-britannique, le gouvernement britannique est interdit d’extrader un individu vers les États-Unis pour des raisons politiques.

Nous avons aussi appris que Kim Dotcom, un entrepreneur informatique de la Nouvelle Zélande était celui qui a facilité la rencontre entre l’ancien sénateur Rohrabacher et Julian Assange à Londres et il a aussi révélé que le Président Trump était bel et bien au courant que cette rencontre avait eu lieu. Dotcom a aussi révélé qu’il est d’avis que ce procès n’a pas été abandonné parce que Assange n’a pas voulu révéler ses sources à l’origine du dévoilement des documents du Conseil national démocrate (DNC).

Je suis à l’extérieur de la prison de Belmarsh. Aujourd’hui, c’est le troisième jour du procès d’extradition de Julian Assange. Des manifestants sont aussi présents et brandissent des pancartes qui disent : « Criminels de guerre, libérez Julian Assange ». Ils demandent que l’extradition vers les États-Unis ne soit pas accordée et que Julian Assange soit libéré. Il y a aussi des foules qui sont plus proches du palais de justice, mais il y a des gens dans les rues en ce moment qui tiennent des pancartes aux conducteurs qui passent. En ce qui concerne ce qui se passe dans la salle d’audience, je vous tiendrai au courant de ce qui se passe.

Je suis devant la prison de Belmarsh à Londres. Nous apprenons à l’instant de l’intérieur de la salle d’audience que Julian Assange s’est adressé à la cour. Il demande un délai supplémentaire pour travailler avec ses avocats. Il dit qu’il a vraiment été un spectateur dans tout cela. Les avocats d’Assange vont également déposer une demande pour qu’Assange puisse s’asseoir à côté d’eux lors de l’audience de demain.

 

VIDÉO : Audiences judiciaires – Jour 4

Pour voir la vidéo ( 1′ 21′′ ) avec les sous titres en français : 1. Cliquez sur l’icône Sous-titres (rectangle blanc en bas a droite de la fenêtre du lecteur vidéo).   2. Cliquez sur l’icône Paramètres (roue dentée en bas à droite), puis cliquez successivement sur Sous-titres, puis sur Traduire automatiquement.    3. Dans la fenêtre qui s’ouvre, faites défiler la liste des langues et cliquer sur Français.

Transcription de la vidéo Jour 4 :

Bonjour à tous, je m’appelle Taylor Hudak et aujourd’hui se termine la dernière journée (27/02) de la première partie de l’audience d’extradition de Julian Assange.

Nous avons appris aujourd’hui que les avocats de Julian Assange ont déposé une requête auprès de la juge pour qu’elle autorise Assange à s’asseoir à côté de ses avocats pendant les audiences. Pendant tout le long de cette audience d’extradition, Assange a été assis seul dans un box en verre.

L’accusation soutient qu’étant donné que la loi britannique sur l’extradition ne contient pas de disposition stipulant qu’une personne ne peut être extradée vers les États-Unis sur la base d’infractions politiques, l’argument de la défense n’a aucune valeur. Cependant, la défense déclare que la demande d’extradition des États-Unis se fonde sur le traité d’extradition, qui contient une disposition stipulant qu’une personne ne peut être extradée sur la base d’un délit politique. Le procès devrait reprendre le 18 mai et durera près de trois semaines.

Pour plus d’informations sur l’affaire Julian Assange

 

Traduction, Maryam Domun Sooltangos

L’article original est accessible ici