Il y a de plus en plus de demandes pour la fin du blocus imposé aujourd’hui par différents pays du monde dans le cadre du débat de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Le chancelier du Nicaragua, Denis Moncada, a non seulement utilisé le forum pour appeler à la fin du siège des États-Unis, mais il a également condamné les récents actes d’expulsion par le gouvernement des États-Unis de deux représentants cubains auprès de cette organisation multilatérale.

De telles actions sont un nouvel exemple du fait que l’ONU a besoin d’une transformation profonde et d’un changement de lieu pour atteindre les objectifs de sa création et devenir un forum multilatéral au service de tous les pays du monde, sans limitations ni quarantaines pour les délégués, a-t-il souligné.

Ces actes illégaux, a dit M. Moncada, se référant à l’expulsion de diplomates cubains, confirment l’urgente nécessité de changer l’Etat hôte « pour un pays frère où le droit international et la Charte des Nations Unies sont respectés », a-t-il insisté.

Le Nicaragua a condamné le blocus criminel des États-Unis contre Cuba et toutes ses mesures et ramifications extraterritoriales, et a exigé la cessation de toutes les politiques d’ingérence qui violent le droit international, avec des actions interventionnistes contre différents peuples tels que Cuba, le Venezuela, la Syrie, l’Iran.

Le ministre mexicain des Affaires étrangères, Marcelo Ebrad, a souligné que son pays s’oppose à des mesures telles que le blocus de Cuba ou l’imposition de sanctions à certains pays. Nous préconisons que, par le dialogue et la communication, les peuples, les nations et les pays puissent résoudre nos différends, a-t-il dit.

La Ministre sud-africaine des affaires étrangères, Naledi Pando, a exprimé la solidarité de son pays avec le peuple cubain et a condamné les sanctions unilatérales qui ont été imposées aux peuples de cette île des Caraïbes et du Zimbabwe.

Le Ministre des affaires étrangères et du travail de la Grenade, Peter David, a estimé que les récentes mesures coercitives unilatérales prises contre Cuba, telles que la réduction des envois de fonds et des transactions financières, ne font qu’affaiblir la stabilité économique du pays et affecter gravement la situation socioéconomique de cette population.

La Grenade a toujours soutenu la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies demandant la fin du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba, a-t-il rappelé.

Nous demandons la levée de l’embargo contre le peuple cubain et l’abrogation immédiate de la loi Helms-Burton. Nous demandons que la solidarité et le soutien au gouvernement et au peuple cubains soient maintenus, a-t-il déclaré.

Comme l’ont démontré les votes qui ont eu lieu depuis 1992 à l’Assemblée générale des Nations unies, la majorité de la communauté internationale soutient la fin du blocus américain contre Cuba, qui est en vigueur depuis près de 60 ans.

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