Ce mardi 27 Août 2019, Guinée écologie a réuni les médias dans ses locaux, afin de solliciter leur implication dans la vulgarisation des actions issues du cadre de concertation pour la mise en oeuvre du projet régional de réduction des impacts des infrastructures côtières sur les écosystèmes en Afrique de l’ Ouest (PRISE).

La rencontre s’ inscrit dans le cadre de la réalisation du projet « PRISE » dans le pays où Guinée écologie est partenaire de la mise en oeuvre. La communication occupe une place capitale c’est dans ce sens que les médias sont associés pour la vulgarisation des actions menées sur le terrain afin que la population soit informée sur tous les enjeux liés à la gestion du littoral, indique Roger Doré directeur exécutif adjoint de Guinée écologie.

Il compte sur les journalistes pour appuyer le cadre de concertation mis en place dans les scènes de plaidoyers à travers la diffusion des activités réalisées dans le cadre de la gestion littoral Guinéen. Deux atelier ont été faits l’un sur l’aide à la sensibilisation et formation des médias et OSC et l’ autre sur le renforcement des capacités des acteurs de la société civile sur les outils de gestion environnementale.

Ce qui a permis de mettre en place un cadre de concertation pour capitaliser les acquis de ces deux ateliers souligne le directeur exécutif adjoint de Guinée écologie.

Pour renchérir ces propos, Hadja Aïssatou Bah Ingénieur environnementaliste souligne qu’on ne peut pas protéger l’environnement sans passer par la communication. « L’ information est une ouverture, c’est à travers elle qu’on peut informer, éduquer et sensibiliser. Donc c’est un élément très important.

Il faudrait avec cette agressivité de notre tout que moi je défini environnement, que les gens soient informés pour limiter les dégâts. Y’a un environnementaliste lors de la conférence de Rio de Janeiro de 1978 qui a influé un directeur du programme des Nations Unis à Nairobi qui disait qu’il faut traduire l’information dans le plus simple langage pour être compris par vous même et à qui vous donner ».

Elle estime qu’avec les femmes du littoral, on peut par exemple les informer des avantages et inconvénients des déchets plastiques que les riverains viennent parfois déverser. Cela en passant le message dans la langue du territoire pour un changement de comportement.

Pour Mamoudou Condé chargé des questions environnementales et rélation communautaire de l’ONG Action mine Guinée, les projets miniers ont toujours des infrastructures à réaliser (routières, ferroviaires, portuaires). Celles-ci ont des impacts positifs et négatifs sur l’environnement. La pollution des eaux, la dégradation de la biodiversité ce sont des impacts qu’il prendre en compte.

Parlant du contenu local dans ce secteur, il pense qu’il faut promouvoir l’entrepreneuriat vers les trois piliers du contenu local qui sont la formation, l’emploi et la sous traitance. Pour une meilleure protection, il encourage le développement des capacités des PME évoluant sur le littoral dans le cadre de la protection de l’environnement comme: la gestion des déchets, le reboisement, l’assainissement du littoral.

Il s’agit aussi d’accompagner les autres PME évoluant dans des activités économiques (pêche, tourisme, agriculture) afin de diversifier l’activité économique. Il termine en insistant sur le renforcement des compétences des communautés à la base sur les outils de gestion environnementales et sociales pour qu’elles participent pleinement à la conception et à la mise en œuvre du plan de gestion environnementale et sociale afin qu’elle soit au centre des débats.

Par Maïmouna Bangoura

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