La sociologue haïtienne Myrlande Pierre, nommée vice-présidente Droits de la personne à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), a été assermentée mardi dernier à l’assemblée nationale du Québec.

Chercheure de renom en sociologie, spécialisée en immigration – minorités racisées – racisme, discrimination et travail est nommée à ce poste  sur proposition du premier ministre François Legault.

« Je suis non seulement honorée de cette nomination, mais également enchantée de me joindre à l’équipe de la CDPDJ. », a-t-elle déclaré sur sa page Facebook.

« Je poursuivrai mon engagement pour l’équité et la lutte contre les discriminations structurelles dans d’autres lieux et c’est avec enthousiasme que j’entrevois les nouveaux défis qui m’attendent. »
Myrlande Pierre

La sociologue qui entre  officiellement en fonction le 29 juillet prochain,  sera responsable du mandat confié à la Commission par la Charte et la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans les organismes publics.

Titulaire d’une maîtrise en sociologie de l’UQAM et candidate au doctorat en sociologie à l’Université de Genève, elle a occupé divers postes d’analyste, de conseillère stratégique en politiques publiques et de gestion dans l’administration publique fédérale au cours de sa carrière.

Selon Philippe-André Tessier, le président de la CDPDJ  Myrlande Pierre  vient «enrichir le bassin d’expertise de la Commission au sujet d’enjeux cruciaux, tels que le racisme et la discrimination systémique (…) Nous sommes très enthousiastes de (son) arrivée au sein de notre institution».

Depuis mars 2018, Mme Pierre était présidente de la Table sur la diversité, l’inclusion et la lutte contre les discriminations de la Ville de Montréal. Elle a également été co-responsable du Comité, État gouvernance et justice du Groupe de réflexion et d’actions pour une Haïti nouvelle (GRAHN) (2012-2019).

Les questions de justice sociale et d’égalité des chances sont au cœur de ses préoccupations.

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