Qu’on y passe rapidement ou qu’on y séjourne plus longtemps, lorsque l’on se trouve sur le territoire de la MRC de la Vallée-de-l’Or, on remarque depuis un certain temps le dynamisme culturel.

Des murales habillent les immeubles du centre-ville, des pianos publics animent les quartiers en période estivale et plusieurs projets culturels et artistiques sont proposés à la population. Ce dynamisme est en grande partie le résultat de l’implication et de l’énergie de gens mobilisés, entre autres, au sein des milieux municipaux.

C’est lors d’une conversation informelle, à l’aube d’un retour au travail après un congé de maternité, que Geneviève Béland, animatrice culturelle à la Ville de Val-d’Or, a fait connaissance avec la démarche CULTURAT : « J’y ai vu une base stratégique pour positionner mes actions dans le cadre de mon travail, je voulais sortir des lieux habituels et élargir nos interventions directement dans la communauté. »

Y voyant une occasion d’approfondir la réflexion sur la place de la culture et de fédérer les forces autour d’un projet commun, elle a posé des gestes concrets en partenariat avec son milieu afin d’avoir un impact positif sur la communauté. « En intégrant la démarche CULTURAT dans nos projets, précise-t-elle, nous pouvions toucher directement les citoyens et les faire participer, cela nous a permis de mieux nous connaitre et ces liens sont restés. »

L’engagement de plusieurs municipalités sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue devenait aussi un bon prétexte pour poser des actions et faire le pari de réaliser des projets.

« C’était l’occasion de changer la perception de certaines personnes qui ne voyaient pas la MRC comme un terreau fertile pour la culture, dit-elle. Avec des projets visibles dans les rues, nous avons eu un impact plus grand sur la communauté, les gens s’approprient les réalisations et s’y attachent. Nous générons de cette façon de l’effervescence et de la fierté. »

Travailler avec et pour la population a eu, selon elle, un effet d’unité dans la communauté.

« Même au sein de la municipalité, nous avons tissé des liens puisque nous devions travailler avec les différents services comme la voirie et les parcs, mais ce qui a été le plus bénéfique et positif pour nous, c’est d’avoir mis sur pied des projets qui ont été de bons outils de rapprochement avec tout le monde : jeunes et moins jeunes, gens d’affaires, artistes et Premières Nations. »

Comme le dit Geneviève, adhérer à CULTURAT, « c’est l’occasion de faire quelque chose de beau, ensemble ».

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