Un pas de plus vers la « dictature financière », un chantage de plus.

L’Eurogroupe a refusé ce lundi la tranche d’aide de 2 milliards d’euros à la Grèce avec la menace de ne pas donner les 10 milliards d’euros prévus pour recapitaliser les banques. A peine le vote du parlement grec ôtant tout contrôle de l’État grec sur les banques vient-il d’être décidé que la Commission Européenne, la BCE, le FMI et maintenant le MES exigent du gouvernement grec de faciliter l’expulsion des familles de leur résidence principale. L’objectif étant la recapitalisation des banques au moindre coût pour l’Europe au détriment des familles grecques qui en supporteront le poids.

Ils exigent une réforme autorisant les expulsions des résidences principales dès qu’un bien dépasse 120. 000 euros. Actuellement les foyers sont protégés lorsque la valeur de leur bien est inférieur à 250.000 euros évitant ainsi 80 % des expulsions. Depuis deux semaines, le gouvernement Tsipras  refuse mais il serait prêt à ramener le seuil à 180.000 euros.

Si le gouvernement Tsipras accepte ce chantage, des milliers de familles grecques seront à la rue d’ici peu.