Davantage de soldats et carte blanche pour la police pour effectuer des perquisitions et des arrestations. Le gouvernement du président Ollanta Humala a réagi aux protestations des « campesinos » contre une mine de cuivre gérée par une compagnie chinoise dans la région d’Apurimac (centre sud) en proclamant l’état d’urgence.

Ces mesures extraordinaires resteront en vigueur pendant un mois mais pourront être prolongées, comme cela s’était déjà vérifié cette année en Arequipa, une autre région affectée par des conflits sociaux. Le nouveau décret a été adopté après que la police a ouvert le feu lundi dernier, tuant quatre habitants ruraux qui avaient pénétré dans une aire de la mine de Las Bambas pendant une manifestation de protestation. La contestation de la population riveraine découle des risques de pollution des nappes phréatiques locales liés aux activités d’extraction.

L’article original est accessible ici