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Jeudi 2 octobre dernier, lors de la  journée mondiale de la non-violence, l’étude « Violences et conscience »  qui traite de la non violence personnelle et sociale et de l’action de la conscience dans cette direction a été presentée par Philippe Moal, dans le XIXème à la petite Salle de Paris.

Pressenza : «Philippe, peux-tu nous dire quelle est la genèse de cet écrit ? ».

Philippe Moal : Lors de La marche mondiale pour la paix et la non violence, en 2010,  une université du Chili m’a invité à préparer des modules de non-violence pour les étudiants et les professeurs. En approfondissant le thème je me suis mis à écrire sur le sujet et bientôt je présenterai cet écrit dans lequel je tente de montrer la nécessité de se mettre dans cette direction ».

Pr. : « Qu’est-ce que signifie pour toi la journée mondiale de la non-violence ? Quel est le sens pour toi de cette journée ? ».

Ph M :  « La non violence est vécue au niveau individuel mais pas suffisamment au niveau collectif. Il est très important de produire des faits significatifs dans ce sens, même si ca commence par une journée mondiale et de créer des espaces où les gens peuvent faire l’expérience de valeurs évolutives. La simultanéité de cette action dans plusieurs pays est encourageante ».

Pr. : « Quels sont tes projets à venir ? »

Ph M : « Approfondir ce thème dans différents milieux, estudiantins, institutionnels,… Ça ne suffit pas de dénoncer les violences,  Il s agit de prendre une direction pour enrayer cette violence en soi-même et dans la société selon les possibilités de chacun. Apprendre et aider à ce que les gens prennent cette position sur le thème.

Pr : « Si tu avais un message à transmettre aux lecteurs de Pressenza, quel serait-il ? »

Ph M : « Quand la violence s’impose, la pensée, les sentiments et l’action s’altèrent, de même que la conscience. Quand la violence disparait, l’être humain peut prendre son envol…. ».

 

Propos recueillis par Djamila Andrade et Sylvène Baroche