« La biopiraterie est un déni du travail millénaire de millions de personnes et de cerveaux travaillant pour le bien de l’humanité ».
Vandana Shiva, physicienne et écologiste indienne engagée aux côtés de France Libertés.

En 2007, France Libertés participe à la création du Collectif pour une alternative à la Biopiraterie aux côtés d’ICRA International, Paroles de Nature et Sherpa.

Qu’est-ce que la Biopiraterie ?

La biopiraterie, c’est la privatisation du vivant et des savoirs traditionnels sur la biodiversité, notamment par le biais de brevets. C’est en somme l’appropriation des savoirs ancestraux par des sociétés commerciales sans rétribution ni autorisation des communautés autochtones. Niant l’antériorité des savoirs locaux ou autochtones, la biopiraterie est une menace pour la diversité biologique et culturelle et soulève par ailleurs la question de la préservation des biens communs de l’humanité.

Le Collectif pour une alternative à la Biopiraterie

Le Collectif pour une alternative à la Biopiraterie coordonne des actions juridiques et médiatiques qui visent à s’opposer au pillage des connaissances traditionnelles sur la biodiversité et à favoriser l’émergence de bonnes pratiques en lien avec les peuples autochtones. Pour cela le collectif travaille avec un réseau de partenaires internationaux mobilisés contre la Biopiraterie : la Déclaration de Berne, Natural Justice, African Center for Biosafety, Natural Justice, l’Initiative ando-amazonienne pour la prévention de la Biopiraterie, la Commission nationale péruvienne contre la Biopiraterie, et Ulanga Ngazidja.

France Libertés met au profit du Collectif pour une alternative à la Biopiraterie ses capacités de plaidoyer devant les instances internationales et a obtenu le statut d’observateur à l’Organisation Mondiale pour la Propriété Intellectuelle.

France Libertés porte cette thématique essentielle lors de nombreux événements, par exemple avec l’organisation des Premières Rencontres internationales contre la Biopiraterie de 2009, à chaque Forum Social Mondial (Belém, Dakar,…), et lors du dernier Sommet des Peuples Rio+20 en 2012.

La France, à travers les agissements de ses multinationales et ses engagements internationaux, comme la signature du Protocole de Nagoya en 2010, a un rôle indéniable à jouer dans la lutte contre la biopiraterie.
France Libertés se veut force de proposition et relais pour les nombreuses populations autochtones qui nous font part depuis des années de leurs préoccupations quant aux effets de la biopiraterie sur leurs richesses naturelles et culturelles.

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Le guide est également disponible en anglais, en espagnol et en portuguais.

Plus d’infos : www.biopiraterie.org

Source : http://www.france-libertes.org/-Collectif-Biopiraterie-.html#.Up5cf9LuISY