La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a annoncé la création d’un Système national de prévention et de lutte contre la torture (SNPLT) pour combattre les abus et les viols des droits de l’homme dans ce pays.
L’État ne peut accepter ni admettra la torture contre n’importe quel citoyen, a remarqué Rousseff lors de sa participation au Forum mondial des droits de l’homme qui se déroule à Brasilia.

Après avoir reconnu l’existence de ce problème au Brésil, elle a manifesté la décision de son gouvernement de changer cette situation et faire face à ces violations avec toute la force légale.

La mandataire a rappelé que son Exécutif oeuvre pour le renforcement et le respect des droits de l’homme et la construction d’un pays qui garantit la justice et la tolérance.

Malgré la ratification de la Convention des Nations Unies contre la torture, nous avons telles violations, c’est pourquoi nous avons créé le Système national de prévention et de lutte contre la torture, a-t-elle affirmé.

Le système a une structure indépendante et pourra réaliser des recherches et entrer dans des institutions pénitentiaires, militaires, policières; dans des hôpitaux psychiatriques et dans d’autres institutions où l’on soupçonne qu’il se produise des violations ou des abus contre les personnes.

Maria do Rosario, ministre du secrétariat des Droits de l’homme de la Présidence de la République, a remarqué l’action du gouvernement pour garantir les droits fondamentaux grâce à la mise en oeuvre des programmes comme « Juventud Viva » qui lutte contre la discrimination raciale ; « Bolsa Familia », « Brasil Cariñoso » et « Vivir sin límites » lesquels luttent contre la pauvreté.

Le Forum mondial constitue un espace pour renforcer le dialogue avec les différents secteurs de la société qui luttent pour la paix et la défense de la dignité humaine.