Ce matin à l’aube la police anti-émeute est entrée dans les locaux d’ERT, la radio-télévision grecque publique. Le gouvernement Samaras tente ainsi de mettre fin à la lutte des travailleurs d’ERT qui, soutenus par la population grecque, défendent depuis le 11 juin dernier la démocratie et le pluralisme des médias dans leur pays.
Le gouvernement grec, qui va prendre la présidence de l’Union européenne au premier janvier, vient de commettre un nouvel acte contre la démocratie, à la fois en poursuivant la fermeture d’ERT et en tentant de criminaliser l’action syndicale des travailleurs.
En Grèce comme partout en Europe, l’austérité menace la démocratie. Le PGE rappelle que le choix brutal du gouvernement Samaras de fermer l’audiovisuel public grec a été fait suite à une visite de la Troïka qui exigeait de nouvelles coupes budgétaires. Il rappelle également qu’il y a deux jours, le gouvernement a offert aux grands propriétaires de chaînes privées l’octroi de licences numériques gratuites.
Le PGE demande le retrait des forces de police des locaux d’ERT et la réouverture de l’audiovisuel public grec. Il apporte son soutien aux salariés de ERT en grève depuis le 11 juin, qui se battent pour le maintien d’un service public de l’information et la préservation du groupe ERT, aux manifestants qui ont afflué vers le siège de ERT ce matin et aux forces syndicales et politiques qui luttent, au quotidien en Grèce, pour la démocratie, contre la casse du droit du travail, contre les attaques aux libertés syndicales.
Parti de la gauche européenne (PGE)
A Paris, ce samedi 9 novembre un rassemblement est organisé au Trocadéro à 13h