Manifestations à Santiago, le 26 juin 2013, avec Marcel Claude

« Dans les rues de Santiago du Chili s’est déroulée une importante journée de manifestation, le 26 juin 2013, centrée sur le thème de l’éducation, mais aussi avec d’autres demandes exprimées », déclare le militant humaniste Sergio Bastías. « Le candidat du parti humaniste à la présidence, Marcel Claude, a mené le groupe, formé du parti humaniste et de diverses organisations en soutien. Dans cet acte central, le militant Mario Aguilar s’est exprimé en tant que représentant des professeurs, et ce malgré la répression policière. »

Un groupe d’environ 300 personnes, qui a pris part à la marche, a également fait un détour vers la Plaza Brasil pour une nouvelle manifestation, et dans ce groupe se trouvaient des personnes qui portaient des banderoles en soutien aux mouvements de protestation populaires en Turquie et au Brésil. Marcel Claude a également prononcé un discours à la Plaza Brasil.

Sur la route menant aux élections de 2013 au Chili, Marcel Claude est le candidat du parti humaniste, mais aussi de la Gauche unie et d’autres groupes de mouvements sociaux suite au rassemblement de groupes humanistes, marxistes, écologistes, étudiants et indépendants.

Parmi les mesures de sa plate-forme politique, une demande de nouvelle constitution et de nouvelles lois menant vers une réelle démocratie : à savoir approuver une loi de responsabilité politique comme celle présentée par la représentante humaniste Laura Rodriguez en 1990, obliger tous les représentants à expliquer les dépenses de leur gestion, redonner aux électeurs le pouvoir d’écarter du pouvoir ceux qui ne remplissent pas leurs promesses électorales (écart du pouvoir pour des mandats électoraux).

Un autre élément important et souligné du manifeste humaniste va vers la dévolution et la décentralisation de l’état. Cela signifierait la décentralisation de l’état vers une organisation fédérale, de sorte que le vrai pouvoir politique soit entre les mains des régions, provinces, districts, quartiers et communautés.

Traduction : Alexis-Michel Gauvrit