**Por RT**

Les États-Unis,
le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Inde et la Chine disposent déjà d’unités spéciales de hackers et de
centres techniques pour protéger leurs bases de données stratégiques et être en mesure de faire face à
d’éventuelles cyberattaques.

L’expert Loren Thompson a écrit dans la revue Forbes que l’échelle et l’intensité de l’offensive
cybernétique chinoise contre les États-Unis étaient devenues bien trop virulentes pour que Washington
l’ignore, et tant que Pékin n’affichera pas son intention de la minimiser, les Américains devront prendre
des mesures plus percutantes.
Au cours de ces deux dernières années, les spécialistes ont relevé une hausse du nombre d’attaques
informatiques visant à dérober des données classées secrètes à plusieurs agences gouvernementales,

corporations, entreprises du secteur de la défense et organisations scientifiques, résume le magazine
PCWorld.
Rick Ferguson, directeur de recherche chez Trend Micro, explique que des programmes de logiciels
malveillants tels que les virus Stuxnet et DuQu, conçus pour faire de l’espionnage industriel, sont de
bons exemples de ce qui se prépare. Toutefois, il assure que ce type d’attaques exige des compétences
professionnelles de haut niveau et un soutien financier conséquent.

De nombreux spécialistes conseillent déjà aux entreprises et aux gouvernements de prendre très au
sérieux la menace de cyberattaques réalisées au moyen de logiciels moins sophistiqués, comme pour
les opérations Aurora, Shady RAT ou Nitro. Ces « outils d’administration à distance » (RAT, Remote
Administration Tool en anglais) ont, ces dernières années, affecté des dizaines d’organisations dans le
monde entier.