Cette peine de très courte durée supervisée par Valérie Préveault, responsable des stages et chargée de projet à l’Université de Montréal, a donné lieu à un 12 heures d’écriture concernant Hamid Ghassemi-Shall, canadien de nationalité, et sa situation précaire en Iran.

Hamid Ghassemi-Shall est détenu après avoir été reconnu coupable d’avoir correspondu en 2008 avec son frère Alborz Ghassemi-Shall, emprisonné en Iran et lui-même résident permanent du Canada.

Les avocats de la défense ont prouvé que les accusations étaient fondées sur des preuves falsifiées.

Malgré cela, Hamid est condamné à la peine de mort. Amnistie Internationale, dont le but premier est de militer pour le respect des droits humains, s’oppose vivement à cette décision et tente, par le biais de campagnes de cartes de vœux, d’activités de
sensibilisation et de conférences, de convaincre les autorités canadiennes et iraniennes de revoir leur jugement et de libérer le prisonnier.

La nuit de la solidarité pour Hamid Ghassemi-Shall s’inscrit donc dans une lignée d’évènements à retombée régionale, nationale et internationale.

Elle sera entre autre le prélude du 24 heures du 9 au 10 décembre dans la rue par Amnistie, moment durant lequel deux adultes, dont le conférencier Charles Perroud, spécialiste de la peine de mort,
joueront les rôles de Hamid et d’un autre détenu emprisonnés dans une prison interactive au coin de deux grandes artères de Montréal, Saint-Catherine et Saint-Urbain.

Prémices de la Journée Internationale des Droits de l’Homme, le 10 décembre, cette seconde activité portée par l’espoir de sauver Hamid d’une justice inéquitable sera un deuxième coup de canon envoyé aux grands dirigeants de ce monde afin de valoriser les
droits humains dans le monde.