Les indignés ont déjà dénoncé les vices de formes de la procédure d’expulsion immédiate, ont aussi déposé lundi 11 juillet, deux saisines au Tribunal de Grande Instance de Bayonne pour demander un délai afin de faire appel de cette décision de justice prise à la hâte.

A la demande du commissaire Rebeyrolle, les indignés ont quittés les lieux sans opposer de résistance et se sont rassemblés en face de ce qui été depuis 6 jours leurs maison.
Malgré le fait qu’ils soient restés non violent, les indignés ont été séparé à coup de matraque et à coup de pied par les CRS qui ont justifié leurs actes par le fait qu’il s’agissait d’un rassemblement illégal.

Les forces de l’ordre ont violemment frappé des indignés après les avoir jeté à terre.

Les CRS ont aussi sorti de son véhicule une personne en situation de handicap, atteinte de sclérose en plaque, en lui donnant des coups de matraque dans le dos alors qu’elle était juste de passage et n’était pas présente dans la « maison du peuple » ce jour-là. Voulant récupérer les médicaments dont elle avait besoin dans sa voiture, elle leur dit : « j’ai besoin de ma voiture ». Un CRS lui rit au nez après qu’elle lui ait expliqué la situation. Seule une policière, ayant remarqué le macaron apparent dans le pare-brise de son véhicule, la prend au sérieux et l’accompagne jusqu’à celui-ci.

Une fois séparés, les indignés ont courus dans des rues parallèles, même isolés les CRS les ont poursuivi et ont continué de les matraquer alors que les citoyens ne résistaient pas et obéissaient aux Consignes.

Nous condamnons toute forme de violence et nous nous opposons à cette logique de réponse répressive alors que nous nous inscrivons dans une dynamique constructive pacifiste qui propose des alternatives à ce système économique, social qui selon nous atteint ses limites.

Suite à cette expulsion, le mouvement continue encore plus fort et appelle à une assemblée citoyenne ce soir à 19h00 place Chaho Pelletier .