Pressenza La Havane, 8/7/10 « Un jour, le monde lui rendra honneur comme il se doit », a-t-il déclaré après avoir fait allusion à la descendance africaine et blanche, mahométane et chrétienne du chef de la Maison Blanche.

D’après lui, si M. Obama donnait l’ordre de lancer l’attaque, il condamnerait des centaines de milliers de personnes à une mort immédiate, notamment un nombre incalculable d’habitants de sa propre patrie ainsi que les membres d’équipage de tous les navires de la flotte des États-Unis actuellement en mer autour de l’Iran.

« La conflagration éclaterait simultanément au Proche-Orient et en Extrême-Orient ainsi que dans toute l’Eurasie », a précisé Fidel Castro, qui a souligné que l’ordre actuel établi sur la planète ne pourrait pas durer et qu’il s’effondrerait inévitablement sans tarder.

Lesdites monnaies convertibles perdraient leur valeur comme instrument du système qui a imposé un apport de richesse, de sueur et de sacrifice sans limites aux pauvres, a-t-il commenté.
Il a ajouté que de nouvelles formes de distribution des biens et services, d’éducation, et le sens des processus sociaux surgiraient de façon pacifique, mais que si la guerre éclatait, l’ordre social en vigueur disparaîtrait brutalement et le prix en serait infiniment plus élevé.

« Il est possible de réguler la population de la planète, de préserver les ressources non renouvelables, d’éviter le changement climatique, de garantir le travail utile de tous les êtres humains, de venir en aide aux malades, de garantir les connaissances essentielles, la culture et la science au service de l’homme, et de faire en sorte que les enfants, les adolescents et les jeunes du monde ne périssent pas dans cet holocauste nucléaire » a-t-il emphatisé.

Fidel Castro a expliqué qu’il y a huit semaines de cela, il pensait que le danger imminent de guerre était sans solution. « Le tableau qui se tenait devant lui était tellement dramatique » a-t-il déclaré, qu’il ne voyait pas d’autre possibilité qu’une éventuelle survie dans une partie de l’hémisphère qui n’avait pas de raison d’être la cible d’attaque directe, dans quelque région isolée du monde ».

Il continue : « Heureusement, je me suis vite rendu compte qu’il y avait un espoir, profondément enfoui certes, mais que si l’on venait à perdre cette chance d’éviter le désastre, cela déboucherait sur la pire des conséquences, et il serait alors impossible de parvenir à sauver l’espèce humaine »

« Cependant, je suis sûr que cela n’arrivera pas, au contraire, en ce moment même, des conditions inespérées sont en train de se mettre en place pour régler cette situation. Un homme devra prendre seul la décision : le président des États-Unis. Du fait de ses multiples occupations, il est certain qu’il ne s’en est pas encore rendu compte, mais ses conseillers, eux, commencent à comprendre la situation » a observé le leader de la révolution, développant son propos par la mise en avant de quelques simples actions, comme par exemple l’arrêt des tortures à l’encontre de l’antiterroriste Cubain Gerardo Hernández, événement qui ne s’était pas produit, a-t-il déclaré, en 12 ans d’implacable haine contre le système cubain et de lui-même.

Aujourd’hui, on pourrait imaginer que la prochaine étape consisterait à autoriser son épouse, Adriana Pérez, à lui rendre visite ou à libérer le détenu immédiatement, ou les deux, a-t-il déclaré. Celle-ci lui a justement appris que le moral de Gerardo, détenu depuis le 12 septembre 1998 avec René González, Ramón Labañino, Antonio Guerrero et Fernando González, est à son niveau le plus haut en 12 ans d’injuste et cruel emprisonnement.