PRESSENZA Buenos Aires, 31/05/2010
Nous invitons la Communauté internationale toute entière, ainsi que les Nations Unies en sa représentation, à se manifester avec détermination à ce sujet. Les « demandes d’enquête sur le déroulement des faits » ou la « préoccupation pour l’utilisation démesurée de la force », avec lesquelles plusieurs gouvernements d’Europe et les États-Unis ont prétendu donner une réponse diplomatique à un tel acte sont loin d’être suffisantes. Parce qu’au-delà de la manière dont s’est produit le dénouement final de l’attaque à outrance sur des civils, rien ne peut justifier cette attaque, de même que l’on ne peut pas non plus justifier le blocus et l’occupation qui sont à la source de ce fait criminel. Et l’on ne peut pas parler d’usage démesuré de la force, faisant sous-entendre qu’il existerait un usage mesuré ou raisonnable de la force dans cette situation.

Israël ignore systématiquement les diverses résolutions des Nations Unies, et en particulier la résolution 1860 qui l’oblige à arrêter le blocus inhumain de la Bande de Gaza et à permettre la libre entrée de l’aide humanitaire. Ainsi, il est impossible de prétendre expliquer ce crime comme étant une erreur, ou comme un excès dans l’accomplissement de contrôles qui sont déjà en eux totalement illégaux, arbitraires et fondamentalement inhumains, en tenant compte de la situation extrême où vit la population palestinienne dans ce lieu.

Les Humanistes avaient déjà dénoncé en son temps la dernière invasion de 2009 de la Bande de Gaza, revendiquant le droit, tant du peuple juif que du peuple palestinien de pouvoir disposer d’un territoire propre. Nous affirmons que l’existence des deux nations avec leur territoire souverain propre sera la solution pour en finir, tant avec les attaques de l’armée israélienne qu’avec les actes criminels du terrorisme.

Les Humanistes ont aussi affirmé dans leur récente Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence, que le désarmement nucléaire, la réduction de l’armement conventionnel et le retrait des troupes des territoires occupés sont la priorité, pour pouvoir avancer en paix dans le monde. Parce qu’il faut en finir avec l’hypocrisie de cet ordre international dans lequel certains pays sont obligés de remplir les résolutions des Nations Unies, tandis que des puissances militaires ont apparemment le droit de faire abstraction de ces dernières.
Guillermo Sullings – PARTI HUMANISTE INTERNATIONAL

Traduction trouvée sur le site du Parti Humaniste de Belgique – http://www.partihumaniste.be/index.php?option=com_content&task=view&id=94&Itemid=17