En cette journée du 21 septembre 2009, le monde entier célèbre la journée internationale de la paix dans un monde marqué par des troubles de toutes sortes. Cette journée devra être une opportunité de réfléchir ensemble sur les horreurs, les injustices, les coûts de la guerre… et sur les avantages qu’il y a à régler nos différends de manière pacifique. Nous vivons dans une culture de la mort, culture de la violence qui fait que celui qui tue plus de gens, qui détruit au lieu de construire est appelé grand , apprécié de tous.

La situation n’est-elle pas devenue intenable en Palestine où, jusqu’au 21ème siècle, les palestiniens sont encore sous occupation, disons mieux sous « la colonisation » israélo-américaine ?

La proclamation par l’Assemblée Générale des Nations Unies de la période 2001 à 2010 comme étant une décennie pour une culture de paix et de non-violence pour les enfants du monde a prouvé une fois de plus la nécessité de construire un monde non-violent et épris de paix. Partout on apprend aux gens à faire la guerre, on forme des milliers des brigades pour faire la guerre. Il est temps que l’humanité songe à former des bâtisseurs de paix. S’il existe « un art de faire la guerre » il est TEMPS de créer des académies dans lesquelles on apprendra « l’art de faire la paix ».

L’intolérance, l’exclusion,… ne sont-elles pas à la base des conflits qui ont abouti à de graves et massives violations des droits humains, au point d’arriver à commettre des actes de « génocide » au Rwanda, au Burundi, au Darfour et de cannibalisme à l’Est de la République Démocratique du Congo ? Les discours bien structurés, les belles paroles ne changent rien et semblent rester lettre morte. Il est temps d’AGIR.

En cette journée du 21 septembre, chacun devrait faire un examen de conscience et se poser la question de savoir : « Quelle est ma contribution pour la construction d’un monde juste et pacifié ? ».
Enfin, au cas où la réponse à cette question s’avérerait négative, que devons nous prendre comme engagement ferme pour changer ce monde de guerres, des conflits armés …à un monde de paix et d’amour.

La situation reste préoccupante. Des comportements très négatifs sont constatés par-ci par-là dans le monde entier ; il est temps d’AGIR. Nous ne saurons pas continuer à bâtir notre monde sur des discours creux, sur des intérêts égoïstes et sur des mensonges. De ce qui précède, nous formulons les recommandations suivantes :

1. Que l’éducation à la paix et à la non-violence soit une des grandes priorités pour chaque pays du monde. Ainsi la non-violence active devrait être enseignée de la maternelle à l’université dans chaque Etat du monde pour une paix durable. Cette stratégie permettrait de former des citoyens épris de paix, des futurs leaders capables de bâtir un monde plus juste et sans exclusion;
2. Que les députés de chaque pays s’engagent pour la construction d’un monde de paix et soutiennent la loi pour l’éducation à la non-violence et à la paix ;
3. Que les jeunes du monde entier se sentent frères et sœurs et refusent d’être utilisés dans les différents conflits qui déchirent l’humanité pour ainsi en devenir victimes mais se mobilisent pour être des bâtisseurs de paix. Que leurs vies soient un combat pour des valeurs humaines;
4. Le racisme, la xénophobie, l’intolérance, l’exclusion … étant à la base de nombreux conflits dans le monde en général et en République Démocratique du Congo en particulier , de nouvelles stratégies de lutte devraient être mises en place afin de contribuer à la paix et à au développement durable.

Pour le Groupe Martin Luther King asbl
Christophe NYAMBATSI MUTAKA
E-mail : groupemartinlutherking68@yahoo.fr