Par parallaximag.gr

Le 1er janvier, des centaines de milliers de femmes ont formé une chaîne humaine au Kerala, dans le sud de l’Inde, pour exiger le respect de leurs droits, mais aussi pour défendre une décision de justice interdisant l’entrée de certaines d’entre elles dans un temple hindou.

Cette mobilisation, appelée « mur des femmes », a été impulsée par les autorités communistes locales du Kerala. Depuis plusieurs semaines, cet État connaît des protestations répétées en faveur et contre le jugement selon lequel il était illégal d’interdire aux femmes entre 10 à 50 ans, tradition des siècles, d’entrer dans le temple Ayapa de Shamarimala.

Les médias locaux ont rapporté que des centaines de milliers de femmes avaient levé un des bras pendant cinq minutes et avaient formé une chaîne longue de 620 kilomètres, le long de l’autoroute reliant le sud au nord de l’État. Des membres du gouvernement ont assisté à la mobilisation, tandis que les écoles étaient fermées plus tôt et que les examens universitaires étaient reportés, afin de permettre aux étudiants de participer.

Avant le début de la mobilisation, le gouvernement de l’état avait prédit que près de 5 millions de femmes y participeraient.

Cette situation dans le Kerala est devenu une controverse entre hindous conservateurs et partisans de la décision de la Cour suprême. Beaucoup de femmes ont tenté d’entrer dans le temple ces derniers mois mais elles ont été empêchées par des personnes en désaccord avec le jugement. Plus de 2 000 personnes ont été arrêtées lors d’affrontements entre fidèles hindous et policiers, ces derniers mois.

De nombreuses organisations hindoues et le Premier ministre indien Brătigua Tzanata (BJP), Narendra Monti, sont en désaccord avec la décision d’autoriser toutes les femmes, quel que soit leur âge, à entrer dans le temple.

Crédits Photos : Aparnesh Dattatreya sur Facebook

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