« Le XXIe siècle ne se résume pas uniquement au pétrole, à la silice ou au lithium. L’eau est la ressource stratégique qui divise déjà la planète »
L’eau est la ressource la plus vitale de la planète. Sans eau, pas d’agriculture, pas d’industrie, pas de vie. Pourtant, au XXIe siècle, l’eau devient plus rare que le pétrole dans de vastes régions du monde. Le paradoxe est brutal. La Terre possède d’immenses océans et de puissants fleuves, et pourtant des millions d’êtres humains continuent de transporter des jerricans, de traverser des déserts et de payer des prix exorbitants pour accéder aux biens de première nécessité.
Ce à quoi nous assistons n’est pas seulement une crise environnementale, c’est une bataille silencieuse. Une nouvelle guerre froide, menée non pas pour des idéologies ou des armes nucléaires, mais pour des fleuves, des aquifères et des glaciers. Le Nil en Afrique, le Mékong en Asie, l’Amazonie en Amérique du Sud et les glaciers de l’Himalaya sont devenus des arènes de conflits où gouvernements, entreprises et puissances mondiales cherchent à contrôler le cours même de la vie.
Tandis que des barrages géants sont construits, des sources privatisées et des quotas d’eau mis en bourse, des communautés entières souffrent encore de la soif. Un discours de modernisation se fait jour, dissimulant un pillage liquide. Il ne s’agit pas de science-fiction ; il s’agit du présent. L’humanité vit déjà sous l’ombre de cette guerre, et les chiffres prédisent que quatre personnes sur dix vivront dans des zones soumises à un stress hydrique dans les années à venir.
L’eau devrait unir, mais elle est en train de devenir un champ de bataille. Ce qui est juste devient une marchandise. Ce qui est vie devient butin. Ce qui est espoir devient commerce. L’eau est vie, mais elle est en train de devenir une arme.
La carte mondiale de l’eau
L’eau est distribuée aussi inégalement que la richesse.
- L’Amérique latine contient près de 30 % de l’eau douce de la planète, grâce à l’Amazonie, aux glaciers andins et à de vastes aquifères comme celui du Guarani.
- En revanche, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud souffrent de déficits structurels.
- Au Moyen-Orient, la pénurie est chronique et définit l’histoire de son peuple depuis des siècles.
Le paradoxe est évident. Là où l’eau douce est abondante, règnent souvent pauvreté et inégalités. Là où elle est rare, se trouvent généralement les plus grandes concentrations urbaines et productives.
Les Nations Unies préviennent que d’ici 2025, plus de 40 % de la population mondiale vivra dans des régions en situation de stress hydrique, où la consommation excède largement les ressources disponibles. Plus de 2 milliards de personnes n’ont déjà pas accès à l’eau potable et plus de 4 milliards manquent d’assainissement de base.
La carte révèle la contradiction la plus brutale du XXIe siècle.
- L’Amérique latine fournit de l’eau par le biais de la nourriture, de l’énergie et des matières premières, mais des millions de ses habitants manquent d’eau potable dans leurs foyers.
- L’Afrique possède de grands fleuves comme le Nil, le Congo et le Niger, mais elle dépend de puissances étrangères qui contrôlent les barrages et les concessions.
- L’Asie représente 60 % de la population mondiale, mais ne dispose que d’un tiers de ses ressources en eau renouvelables.
L’eau devrait être une ressource universelle, mais elle est devenue un privilège géographique et économique. La géopolitique de l’eau ne fait plus de distinction entre le Nord et le Sud, entre les riches et les pauvres. Elle distingue ceux qui y ont accès de ceux qui doivent payer ou se battre pour chaque goutte. Cette inégalité est le terreau fertile de la nouvelle guerre froide autour de l’eau.
Conflits ouverts autour des rivières et des aquifères
Les fleuves de la planète ne sont plus seulement des canaux d’eau, ils sont des fossés géopolitiques.
- Le Nil en est l’exemple le plus frappant. L’Égypte en dépend pour 90 % de ses ressources en eau.
- L’Éthiopie a construit le Grand barrage de la Renaissance, l’un des plus grands au monde, avec une capacité de production de 6 000 mégawatts d’électricité.
- Le Soudan est pris au cœur d’un conflit. Derrière les négociations diplomatiques se profile la menace d’une guerre ouverte autour d’un fleuve qui alimente 150 millions de personnes.
- Le Mékong, en Asie, est un autre champ de bataille fluide. Il prend sa source en Chine et traverse le Cambodge, le Laos, la Thaïlande et le Vietnam. Pékin a construit plus d’une douzaine de barrages qui modifient son débit et mettent en péril la sécurité alimentaire de dizaines de millions d’agriculteurs. Pour le Vietnam, le delta du Mékong est son grenier à riz, et son rétrécissement sous contrôle chinois menace les moyens de subsistance de toute l’Asie du Sud-Est.
- En Asie du Sud, le fleuve Indus est une veine du Pakistan, mais il prend sa source en Inde. L’accord de partage des eaux, signé en 1960 sous la médiation de la Banque mondiale, est aujourd’hui mis à mal par les tensions politiques et militaires. Chaque barrage construit par l’Inde au Cachemire est vécu à Islamabad comme une provocation existentielle. Plus de 250 millions de personnes dépendent directement de son eau pour boire et cultiver.
Les fleuves partagés sont devenus des armes stratégiques. L’eau qui coule pour certains peut être coupée pour d’autres. La guerre froide autour de l’eau n’est pas une métaphore. Elle est bien réelle, mesurée en débits réduits, en récoltes perdues et en vies menacées. L’eau, qui devrait unir, devient la frontière la plus dangereuse du XXIe siècle.
Le cas de l’Amazonie et l’abondance en danger
L’Amazonie est le cœur aquatique de la planète. Ses rivières, affluents et aquifères contiennent près de 20 % des eaux douces de surface de la planète. Cette éponge verte géante régule le climat, fournit les précipitations à toute l’Amérique du Sud et fait vivre des millions de personnes qui dépendent de son débit. Mais cette abondance est menacée.
Chaque année, plus de 10 000 kilomètres carrés de forêt amazonienne sont détruits, principalement en raison de la déforestation liée à l’élevage, à la culture du soja et à l’exploitation minière illégale. Cette dévastation perturbe le cycle de l’eau, réduit l’humidité atmosphérique et menace d’atteindre un point de non-retour où la forêt tropicale deviendra une savane sèche.
L’exploitation minière illégale, en particulier l’extraction d’or, empoisonne les rivières avec du mercure et prive des communautés indigènes entières d’accès à l’eau potable.
La menace environnementale s’accentue sous la pression des projets hydroélectriques. Le Brésil a déjà construit plus d’une douzaine de méga-barrages dans le bassin amazonien et en prévoit plusieurs autres. Ces projets inondent des territoires, déplacent des populations et modifient le cours naturel des rivières. Ce qui est présenté comme une énergie propre est en réalité une entreprise qui privatise l’écoulement de l’eau au profit des compagnies d’électricité.
La privatisation clandestine progresse également par le biais de concessions d’aquifères et de contrats avec des multinationales de l’agroalimentaire. L’eau qui devrait appartenir aux communautés amazoniennes finit par être embouteillée et exportée, tandis que les communautés rurales manquent d’infrastructures de base.
Le contraste est saisissant. Une région qui concentre un cinquième des ressources en eau de la planète compte des millions d’habitants sans accès fiable à l’eau. L’Amazonie n’est pas seulement le poumon de la planète. C’est aussi la source d’eau douce la plus convoitée, et son avenir déterminera si l’Amérique latine sera source de vie ou le théâtre d’une nouvelle guerre froide pour l’eau.
Privatisation et marchandisation de l’eau
L’eau, qui devrait être un droit humain, est devenue une marchandise. Dans plusieurs pays, la privatisation a été imposée par la violence et au mépris des promesses non tenues.
- Le Chili est le cas le plus extrême . Depuis la dictature de Pinochet, l’eau est tombée entre les mains du marché. Aujourd’hui, les entreprises agricoles, minières et hydroélectriques contrôlent les droits sur l’eau, tandis que des centaines de communautés rurales dépendent des camions-citernes pour leur approvisionnement en eau potable. Dans ce modèle, ceux qui paient y ont accès, tandis que ceux qui ne paient pas meurent de soif.
- En 2000, la Bolivie a connu ce que l’on a appelé la « guerre de l’eau » à Cochabamba . Une multinationale, protégée par un contrat d’État, a tenté de s’emparer des puits et même de l’eau de pluie. Les manifestations populaires ont entraîné la répression, des morts et, finalement, l’expulsion de l’entreprise. Le message était clair : l’eau ne peut être privatisée sans résistance.
- L’Afrique du Sud subit également les conséquences des concessions privées en zone urbaine. Des tarifs inabordables ont privé des millions de personnes du réseau officiel d’eau potable. Il en va de même en Inde et aux Philippines, où les privatisations ont entraîné des coupes budgétaires massives pour ceux qui ne pouvaient pas payer.
- La marchandisation ne se limite plus aux contrats locaux. En 2020, l’indice NASDAQ Veles California Water a été lancé aux États-Unis , transformant l’eau en un actif à terme, au même titre que le pétrole ou le blé. Ce ne sont plus des molécules qui sont négociées, mais des droits d’accès ; autrement dit, de la spéculation sur le vivant.
Les chiffres sont accablants. Dans les villes privatisées, le prix de l’eau peut représenter jusqu’à 25 % du revenu familial des quartiers pauvres, tandis que les entreprises multiplient leurs profits. La contradiction est flagrante. L’eau devrait être un droit universel, mais elle est traitée comme une marchandise. Dans cette nouvelle guerre froide pour l’eau, les populations ne luttent pas seulement contre la sécheresse. Elles luttent aussi contre les contrats qui transforment la soif en commerce.
Méga-réservoirs et dessalement : solution ou piège ?
Les gouvernements présentent les mégabarrages et le dessalement comme des solutions au stress hydrique. En pratique, ce sont des outils de contrôle et de commerce qui génèrent de nouveaux problèmes.
- La Chine a construit le barrage des Trois Gorges , le plus grand de la planète, capable de produire 22 500 mégawatts d’électricité. Le coût de cette construction s’est traduit par le déplacement de plus de 1,3 million de personnes et l’effondrement d’écosystèmes entiers. Aujourd’hui, le pays prévoit la construction de dizaines de barrages au Tibet et sur le Mékong, affectant des millions de personnes en aval.
- Avec le Grand Barrage de la Renaissance, l’Éthiopie ambitionne de devenir exportatrice d’électricité. Ce projet promet le développement, mais dans la pratique, il a fortement tendu les relations avec l’Égypte et le Soudan. Ce qui est présenté comme une infrastructure nationale est aussi une arme stratégique. Quiconque contrôle le barrage contrôle le débit du Nil.
- Parallèlement, les pays les plus touchés par la sécheresse se tournent vers le dessalement. L’Arabie saoudite obtient déjà plus de 50 % de son eau potable grâce à des usines de dessalement. Israël approvisionne 80 % de sa population grâce à cette technologie.
- L’Espagne a installé plus de 750 usines le long de sa côte méditerranéenne. Le problème est que chaque mètre cube d’eau dessalée coûte entre 0,5 et 2 dollars, un prix inabordable pour les communautés pauvres. De plus, ces usines produisent des tonnes de saumure qui nuisent gravement à la vie marine.
Le piège est clair. Les mégabarrages et le dessalement concentrent le contrôle de l’eau entre les mains des États et des grandes entreprises. Ils transforment un droit universel en infrastructures privatisées. Ils ne résolvent pas la crise ; ils la gèrent comme une entreprise. Ce qui devrait garantir la vie devient un instrument de pouvoir dans la nouvelle guerre froide de l’eau.
Les enjeux de la période 2030-2050
L’eau façonnera le paysage mondial des prochaines décennies. Les Nations Unies préviennent que d’ici 2030, plus de 700 millions de personnes pourraient être contraintes de se déplacer faute d’eau, générant une nouvelle vague de réfugiés climatiques. D’ici 2050, plus de 2 milliards de personnes vivront sans accès à l’eau potable si aucune mesure urgente n’est prise. Il s’agit d’un scénario de crise humanitaire mondiale.
L’eau n’est plus seulement une ressource de consommation. Elle est devenue un intrant stratégique pour l’économie verte. L’extraction du lithium, l’hydrogène vert et l’agriculture intensive consomment des millions de litres d’eau chaque année. Au lieu d’atténuer la pression, la transition énergétique pourrait l’exacerber si des limites claires ne sont pas fixées. Le dilemme est flagrant : une énergie propre pour les voitures du Nord ou de l’eau pour les populations du Sud.
La Banque mondiale prévoit que la pénurie d’eau pourrait coûter jusqu’à 6 % du PIB dans certaines régions d’Afrique et d’Asie d’ici le milieu du siècle. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prévient que le recul des glaciers des Andes et de l’Himalaya mettra en danger plus de 1,5 milliard de personnes qui dépendent de la fonte des glaces pour l’irrigation et l’eau potable.
Les chiffres montrent qu’il ne s’agit pas d’un problème environnemental isolé, mais plutôt d’un conflit mondial en gestation. L’eau sera au cœur de guerres, de migrations massives et de conflits économiques. L’enjeu entre 2030 et 2050 n’est pas seulement la sécurité hydrique, mais la paix mondiale. La guerre froide autour de l’eau pourrait s’intensifier si le monde continue de traiter la ressource la plus vitale comme une simple marchandise.
L’eau n’est pas une simple ressource comme une autre
L’eau n’est pas une ressource comme les autres. Elle est la base de toute vie. Pourtant, gouvernements et entreprises la traitent comme de l’or liquide, une marchandise négociable, un actif que l’on peut acheter, vendre et sur lequel on peut spéculer. C’est là l’essence même de la nouvelle Guerre froide : transformer le droit le plus fondamental en arme de pression et en activité commerciale mondiale.
Ce que nous voyons aujourd’hui ne sont pas de simples conflits locaux ; ce sont les premiers chapitres d’un conflit qui pourrait définir le XXIe siècle. Des rivières transformées en frontières, des barrages en armes, des nappes phréatiques vendues au plus offrant. La paix de millions de personnes dépend d’une ressource qu’il convient de protéger de la cupidité.
Mais tout n’est pas que condamnation. De Cochabamba à Standing Rock, des communautés indigènes d’Amazonie aux villages africains luttant contre les barrages, les populations ont déjà démontré que l’eau est défendue par la vie. La science propose également des alternatives : réutilisation, technologies propres, gestion communautaire.
Des chiffres précis sur l’eau sur la planète
- 70 % de l’eau douce mondiale est utilisée pour l’agriculture.
- Plus de 2 milliards de personnes vivent sans accès direct à l’eau potable (ONU-Eau 2025).
- 4 milliards de personnes souffrent de graves pénuries au moins un mois par an.
- D’ici 2024, le marché mondial de l’eau en bouteille et privatisée dépassera 320 milliards de dollars, avec un taux de croissance annuel de 7 %.
- La Banque mondiale estime que les pertes dues au stress hydrique s’élèveront à 500 milliards de dollars par an d’ici 2030.
- Les nappes phréatiques alimentent 50 % de l’humanité, mais 60 % sont surexploitées.
- Le lac Tchad a perdu 90 % de sa superficie en un demi-siècle.
- Le fleuve Colorado n’atteint la mer que lors d’années exceptionnelles.
- Le Tigre et l’Euphrate ont vu leur débit diminuer de 40 % depuis 1970.
- Le Nil est confronté à des conflits entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte ; le barrage GERD pourrait perturber 25 % de son débit historique.
- En Asie centrale, la mer d’Aral a perdu 75 % de son volume, laissant derrière elle des déserts toxiques.
- En Amérique du Sud, l’aquifère Guarani contient 37 000 km³ d’eau douce, soit suffisamment pour alimenter la planète pendant 200 ans, et suscite l’intérêt des États-Unis, de la Chine et du Brésil.
- Dessalement : 20 000 usines actives dans le monde produisent 120 millions de m³ par jour, mais nécessitent une consommation énergétique élevée (5 à 8 kWh par m³).
- D’ici 2050, plus de 5 milliards de personnes pourraient vivre sous un stress hydrique sévère.
- La valeur des investissements privés dans le secteur de l’eau dépassera 1 000 milliards de dollars d’ici 2040.
L’eau devient la ressource la plus disputée du XXIe siècle. Les guerres du futur ne commenceront pas pour le pétrole, mais pour un verre d’eau.
L’eau invisible des données
- Les centres de données du monde consomment plus de 250 milliards de litres d’eau par an pour refroidir les serveurs (IEA 2025).
- Un seul centre Microsoft Azure en Arizona utilise 1,2 million de litres d’eau par jour ; le centre de Google au Chili extrait 400 millions de litres par an du désert d’Atacama.
- Chaque recherche sur Internet nécessite environ 5 à 10 millilitres d’eau ; chaque session de formation d’IA comme GPT ou Gemini peut nécessiter entre 500 000 et 1 million de litres.
- En 2024, les 40 plus grands centres de données du monde ont consommé l’équivalent de l’eau potable de 15 millions de personnes.
- Meta, Amazon et Tencent construisent des installations le long des rivières et des lacs, déplaçant des communautés rurales et des projets agricoles.
- L’empreinte numérique mondiale en eau est estimée à 2,5 % de la consommation totale d’eau douce de la planète et pourrait doubler d’ici 2030.
- Le marché du refroidissement liquide des serveurs a dépassé les 15 milliards USD (2025), reflétant la dépendance énergétique et hydrique du cyberespace.
- Pendant ce temps, 2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable (ONU, 2025).
Le progrès technologique se réhydrate avec l’eau de la planète. Les algorithmes boivent tandis que les humains s’assèchent.
L’eau, c’est la vie, pas une marchandise
Si le monde comprend cela, il pourra éviter les guerres et construire un avenir juste. Sinon, l’histoire se souviendra que nous avons laissé la planète mourir de soif tout en ouvrant les marchés à terme à la spéculation sur chaque goutte. La nouvelle guerre froide a déjà commencé. La question est de savoir si l’humanité choisira d’en faire une guerre ouverte ou un pacte de dignité pour protéger la source commune de toute existence.
Références :
- Nations Unies (ONU). Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau 2023.
- Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2022 : Eaux souterraines.
- Banque mondiale. Haut et sec : changement climatique, eau et économie, 2016.
- Base de données AQUASTAT sur l’eau et l’agriculture.
- Sixième rapport d’évaluation (AR6), Changement climatique 2023.
- Shiva, Vandana. Les guerres de l’eau. Paidos, 2003.
- Barlow, Maude. Blue Covenant : La crise mondiale de l’eau et la bataille à venir pour le droit à l’eau. The New Press, 2007.
- Gleick, Peter. L’eau du monde. Island Press.
- Swyngedouw, Erik. Énergie liquide : modernités hydrauliques contestées dans l’Espagne du XXe siècle. MIT Press, 2015.
- Conca, Ken. Gouvernance de l’eau : Politiques transnationales controversées et renforcement des institutions mondiales. MIT Press, 2006.









