Le Gouvernement d’Ibrahim Traoré au Burkina Faso a réussi à déjouer rapidement une énorme tentative de coup d’Etat dans son pays et la même chose s’est produite peu après au Mali.

Personne n’imaginais dans l’entourage du Gouvernement ce qui était en train de se préparer parmi tellement d’acteurs. L’infatigable dirigeant africain Traoré travaillait sans relâche à la transformation du Burkina, pendant que, depuis l’étranger, tout se planifiait au milieu de l’obscurité occidentale qui a l’habitude de s’occuper de ces problèmes de grand intérêt pour les vieilles élites.

La tentative de coup d’Etat qui était en train de se tramer était destinée à renverser le Gouvernement d’Ibrahim Traoré, un Gouvernement porte-drapeau de l’autodétermination des peuples d’Afrique, soutenu par les principes philosophiques et moraux de Thomas Sankara. Ce n’est pas une violente insurrection armée avec des bombardements des avions de l’OTAN comme presque toujours les occidentaux nous ont habitués à le voir, qui a été arrêtée. C’était une opération qui semblait créée dans un cercle de pensée occidental, planifiée de l’étranger mais avec des cellules internes incrustées dans des lieux stratégiques et avec un haut niveau d’entraînement militaire et un accès libre à différents niveaux de la hiérarchie du Gouvernement.

L’objectif était déstabiliser le président Ibrahim Traoré jusqu’à le renverser pour freiner le développement économique et l’autodétermination du Burkina Faso. Pour ensuite mettre en place un Gouvernement pantin qui travaillerait conformément aux intérêts de la France et de tout l’Occident, comme ça avait été le cas de presque tous les présidents qui ont précédé Ibrahim Traoré.

Selon des sources officielles, le coup d’Etat visait directement le palais présidentiel, à Ouagadougou.

L’idée des putschistes était d’exécuter en quelques heures les têtes du Gouvernement pour prendre le contrôle du pays rapidement avec le soutien de l’étranger et installer un nouveau Gouvernement de transition.

Les terroristes n’étaient pas des soldats ou des civils ordinaires, c’étaient des officiers et d’anciens militaires, tous avec une parfaite connaissance des systèmes de gouvernement et des systèmes militaires. Tous enlacés dans un réseau de contacts dans les hauts commandements et avec un accès à des réseaux internes. Ils ont évolué pendant des mois en suivant le plan et en s’infiltrant dans des lieux stratégiques sans susciter aucun soupçon.

Ce qui a sauvé Traoré et le peuple du Burkina Faso, ce n’est pas une observation du renseignement du Gouvernement ou de quelqu’un qui a pu voir quelque chose d’étrange et qui l’a dit à ses supérieurs.

Ce qui a permis de déjouer rapidement l’opération, c’est un avis de l’étranger dont on ne sait toujours pas qui l’a émis. Ce peut être le renseignement russe ou chinois ou même un membre d’une cellule occidentale repenti.

Mais on ne le sait pas, et le Gouvernement déclare que cet avis était anonyme. C’était un appel téléphonique impossible à tracer par le renseignement du Gouvernement mais qui indiquait des données précises concernant la date, les lieux et les membres du groupe.

Bien qu’il n’ait pas bien compris ce qui se passait, le Gouvernement burkinabé a activé tous les mécanismes du renseignement et s’est mis en alerte permanente. De plus, il a planifié une opération pour identifier tous les membres des cellules putschistes afin de démanteler le plan rapidement.

Il a commencé à contrôler les voyages réalisés, les mouvements financiers et les communications aussi bien de militaires que de civils ayant des liens avec le Gouvernement.

La rapidité de l’équipe du renseignement de Traoré pour travailler discrètement a été parfaite et elle a rapidement commencé à trouver le fil conducteur.

Les groupes d’élite du président Traoré ont été déployés sans que personne ne comprenne ce qui était en train de se passer.

Ils sont entrés dans des immeubles, ont confisqué du matériel électronique, ils ont intercepté des appels et des messages pour ainsi accéder à un historique d’enregistrements qui mettait en évidence la tentative de coup d’Etat et bon nombre de ses participants.

Les forces d’élite se sont mobilisées rapidement et ont menée à bien des arrestations, y compris en sortant des officiers de réunions privées ou de réunion de famille pour les conduire devant la justice.

Il n’y avait pas de place pour les erreurs et c’était une question d’heures. Une machinerie putschiste sur laquelle on travaillait depuis des mois pour renverser le Gouvernement libérateur d’Ibrahim Traoré a été démantelée.

Il n’y a pas eu besoin pendant cette opération de tirer un seul coup de feu, tout a été très rapide il sans espace pour que des traîtres ne se révèlent.

Les arrestations ont été publiques et sans beaucoup de publicité. Pourquoi ? Parce que cela n’était pas nécessaire, parce que tous étaient tombés et que ceux qui n’étaient pas encore tombés savaient déjà certainement ce qui était arrivé à leurs acolytes.

On ne sait rien de plus, quelques communiqués de la presse du pays et rien d’autre. Tout a continué sans grandes conférences de presse ni déclarations du président sur les chaînes de radio et de télévision.

Mais Traoré et ses gens savent clairement que le colonialisme est là, à l’affût, et qu’il ne se résigne pas à perdre son pouvoir sur ses anciennes colonies africaines. C’est pour cela qu’il n’y a pas de place pour le repos, il n’y a pas de place pour l’erreur, il n’y a pas de marge pour le doute. Parce qu’il y a peut-être aussi une autre tentative cachée dans un coin, dormant mais latente et en attente des ordres qui arriveront de n’importe où en Occident.

Le coup d’Etat a été démantelé, mais l’empire occidental continue certainement à penser à une nouvelle façon de renverser le Gouvernement qui s’était levé avec le peuple pour rompre une fois pour toutes les chaînes de l’esclavage.

Les cerveaux derrière le coup d’Etat ne sont pas dans le pays, certains des commandant de rang moyen sont dirigés depuis la Côte d’Ivoire, selon le renseignement burkinabé. Le renseignement qui travaille avec Traoré a pu déchiffrer que ça avait été une opération internationale très bien financée et coordonnée.

Il a aussi découvert que de nombreux responsables de cette conspiration ne sont pas des personnages peu connus ou des civils mais figure très importantes de la politique et de la milice du pays. Beaucoup d’entre eux font partie du personnel de l’armée de haut niveau. D’autres avaient été des personnages influents de ces mêmes dirigeants qu’à présent ils souhaitent renverser.

Quand le président Ibrahim Traoré a commencé à supprimer les privilèges, à lutter contre la corruption et le copinage au sein même de l’Etat, beaucoup des rats opportunistes ont commencé à voir dans leur dirigeant une grande menace pour leurs affaires. C’est pour cela que beaucoup de personnes, comme par exemple des fonctionnaires et d’anciens fonctionnaires de la défense, des patrons de grande transnationales et des civils ayant des intérêts dans le pays ont participé au coup d’Etat. Le Gouvernement de Traoré a été très déçu par les autorités de la Côte d’Ivoire dont, même si on ne pense pas qu’elles y ont pas participé activement, on sait qu’elles ont été un spectateur silencieux de tout ce qui se tramait contre le Gouvernement du Burkina Faso. C’est pourquoi, bien que aucun accord avec ce pays n’était été rompu, les échanges entre les différents services de renseignement des deux pays ont été réduits au minimum et de nombreuses réunions qui étaient déjà planifiées ont même été annulées sans beaucoup d’explications.

Traoré sait qu’il doit être en alerte, parce que souvent les coups d’Etat arrivent déguisé en aide humanitaire occidentale de la part de Gouvernements, d’organisations non gouvernementales (O.N.G.) ou sous divers déguisements philanthropiques.

Le Gouvernement du Burkina Faso c’est que cette lutte est une bataille pour le contrôle des ressources stratégiques qui ont été le soutien de nombreuses économies occidentale pendant des siècles mais qui aujourd’hui sont en train de se consacrer à soutenir l’économie pour le développement des peuples d’Afrique.

C’est pour cela que peu de temps après cette tentative de coup d’Etat au Burkina Faso en avril, une autre cellule putschiste est apparue au Mali en août, découverte, cette fois, par les services de renseignement du pays. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont la triade révolutionnaire libératrice des peuples libres du Sahel. Immédiatement, le Gouvernement du Mali a demandé le soutien des groupes d’élite du président Traoré et les forces spéciales des deux pays ont démantelé  un énorme groupe de terroristes armés qui avait prévu un coup d’Etat destiné à renverser le Gouvernement révolutionnaire du président malien Assimi Goïta, un Gouvernement également soutenu par le peuple.

Dans cette opération, il a fallu effectuer des tirs et on a abattu des terroristes qui résistaient. Dans cette opération, on a pu arrêter 5 % des impliqués qui se trouvaient là.

On a également arrêté un citoyen français qui était l’un des organisateurs du coup d’Etat et qui a essayé de fuir à travers champs mais a été poursuivi et arrêté par les forces d’élite.

Le terroriste Yann Christian Bernard Vezilier été identifié comme le citoyen français arrêté dans cette opération conjointe.

Ont également été arrêtés les généraux maliens Abass Demele et Nema Sagara  qui étaient impliqués dans l’organisation avec 28 autres officiers qui ont également été arrêtés.

L’Occident ne prends aucun repos et n’arrêtera jamais de chercher à revenir placer les chaînes sur les peuples de l’Afrique.

Le démantèlement de ces tentatives de coup d’Etat ne doit pas être vu comme des victoires de guerre mais comme d’importantes victoires dans  de très importantes batailles parmi toutes celles qui devront encore être livrées pour maintenir vivante l’autodétermination des peuples frères d’Afrique.

Parce que l’empire occidental pour moribond qu’il soit, ne prends aucun repos et refuse de disparaître.

Plus nous, les peuples du monde, continuerons à nous aligner sur la défense de nous-mêmes, plus proches seront les temps de paix et de gloire.

 

Traduction : Bolivar infos

 

L’article original est accessible ici