Les dirigeants israéliens n’ont jamais été punis pour les 1400 morts à Gaza pendant l’opération « Plomb Durci ». Du coup le blocus continue. Les bombardements aussi. Le 12 novembre, cinq jeunes sportifs ont été tués sur un terrain de football.
L’armée israélienne continue de pratiquer les exécutions extrajudiciaires. Elle se vante de représenter la « civilisation » dans la région et elle pratique ouvertement le terrorisme. Le 14 novembre, elle a assassiné Ahmad Jaabari qu’elle qualifie de « chef des opérations militaires du Hamas » alors que les tirs de roquettes sur Israël ont été revendiqués par un autre groupe, le Jihad islamique.

Pourquoi cette escalade ? Gaza est devenu pour le gouvernement israélien un laboratoire et le bouc émissaire pour toutes les situations où il a besoin de ressouder sa société à bon marché, ici comme en décembre 2008 avant des élections. On peut cogner impunément et sans risque sur Gaza, ça a été démontré.
Le gouvernement israélien exige des Palestiniens une « reprise des négociations sans conditions » (c’est-à-dire une capitulation) alors qu’il n’y a rien à négocier. La colonisation avance à marche forcée. Pour avoir déposé la candidature de la Palestine à l’ONU comme Etat non-membre, l’Autorité Palestinienne est menacée de destruction.

Le 18 septembre, le Parlement européen a voté l’ACAA qui autorise l’importation en Europe de tous les produits israéliens sans test ni procédure d’évaluation.
En France, François Hollande a publiquement renié ses engagements pré-électoraux sur la question Israël/Palestine. Hollande a reçu à Toulouse le terroriste Nétanyahou qui en a profité pour exhorter les Juifs français à faire leur « alyah ». Il accepte à présent la colonisation et exige des Palestiniens une capitulation sur leurs revendications. Il ne soutiendra pas (malgré sa promesse) la candidature palestinienne à l’ONU.
La Justice internationale juge les crimes commis en ex-Yougoslavie ou au Rwanda, mais elle n’a jamais inculpé les dirigeant-e-s israélien-ne-s pourtant tous coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. C’est pour cela qu’ils continuent. Les responsabilités de l’ONU, de l’Union Européenne et de la France sont immenses. Pour l’UJFP, c’est l’impunité et la complicité qui permettent la poursuite du sociocide commis contre la Palestine. L’UJFP appelle tou-te-s les citoyen-ne-s vivant en France à faire pression pour que la politique de complicité avec Nétanyahou cesse.

Pas de frappes sur Gaza !

Fin immédiate du blocus !

Sanctions pour les criminels de guerre !

Le Bureau National de l’UJFP le 14 novembre 2012

 

Le collectif national appelle à un rassemblement de solidarité avec Gaza

Samedi 17 novembre à 15h

place de l’Opéra

sur les mots d’ordre suivant :

Arrêt des bombardements sur Gaza
Levée immédiate du blocus de Gaza
Un Etat palestinien admis à l’ONU
Halte à l’impunité d’Israël : des sanctions immédiates

L’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) a été fondée à Paris en avril 1994-lors de la fête de Pessah 5754- comme section de l’Union Juive Internationale pour la Paix (UJIP) disparue depuis. Elle est aujourd’hui membre de la Fédération des Juifs européens pour une Paix juste (EJJP). Conscients de nos histoires,nous assumons notre rôle d’agir pour « créer un monde meilleur ».

Le sionisme a abouti à la création de l’État d’Israël qui nie le peuple palestinien et ses droits.

Le conflit entre Israéliens et Palestiniens ne peut donc être résolu qu’en mettant un terme à la domination d’un peuple par un autre, par la mise en œuvre du droit à l’autodétermination pour le peuple palestinien et du droit à créer son propre État indépendant. Aucune solution juste et durable n’est possible sans un retrait total d’Israël de tous les territoires qu’il occupe depuis 1967 et sans le droit au retour des réfugiés palestiniens.

La forme étatique que les peuples de la région établiront dépendra de leur volonté et de l’évolution de leurs relations. Nous militons pour qu’elles évoluent dans le sens de l’égalité des droits de tous les habitants, d’une coopération mutuelle et d’une justice sociale ouvrant à la voie de la paix.

L’UJFP regroupe des membres,Juifs ou non,qui œuvrent ensemble

- pour le « vivre ensemble » en France comme au Proche-Orient

- pour que des voix juives laïques et progressistes se fassent entendre,

- et sont partie prenante des combats contre tous les racismes et toutes les discriminations.